Test • NVIDIA GeFORCE GTX 1660 |
————— 14 Mars 2019
Test • NVIDIA GeFORCE GTX 1660 |
————— 14 Mars 2019
Battlefield V est la suite mal nommée de Battlefield 1. Ce dernier plongeait le joueur dans l'enfer de la 1ère guerre mondiale, le nouveau venu prend place au cœur du second conflit mondial et propose comme à l'accoutumée, divers lieux variés allant de l'Allemagne à l'Afrique du Nord, en passant par les Pays-bas, la France et la Norvège. Si cette série s'est longtemps fait connaitre pour son multijoueur très développé, il propose depuis quelques années une campagne solo relativement courte et peu élaborée, mais qui subsiste à contrario de la licence concurrente (Call of Duty) dans son dernier opus. Mais revenons à BF5 qui utilise bien entendu le moteur Frostbite Engine dans sa version 3.x, prenant en charge DX11 et DX12. Spécificité de cette version, un partenariat avec NVIDIA introduisant un rendu hybride rastérisation / lancer de rayons en s'appuyant sur DXR (DX12 uniquement) disponible avec Windows 10 October Update. Nous avons dédié un test express à ce sujet. Le jeu est maintenu à jour via Origin et nous sélectionnons le profil Ultra (DXR désactivé) couplé au TAA, puis nous utilisons un déplacement reproductible pour mesurer les performances.
Deux comptoiroscopes : à droite, nous comparons les presets graphiques, à gauche DX11 vs DX12
Oh les zolis reflets!
Notons tout d'abord que le mode DX12 s'avère moins performant que DX11 sur notre séquence de test, et cela quelle que soit la carte retenue. Il est toutefois indispensable pour profiter de DXR. Nous reportons donc ici les scores DX11 pour toutes les cartes. Alors que Star Wars Battlefront 2 utilisant le même moteur conduisait à une relative parité, ce n'est pas le cas ici, avec un gros avantage pour les rouges. NVIDIA nous indique qu'en fait, Battlefront 2 utilise une branche plus récente du Frostbite Engine, tirant davantage partie des spécificités des GeForce. Toujours selon le caméléon, DiCE aurait semble-t-il prévu de migrer BF V vers cette même branche au cours de l'année, wait & see donc. En attendant, la GTX 1660 joue des coudes avec la RX 480, à priori notablement impactée par sa bande passante mémoire, comme en témoigne l'écart important (17%) la séparant de la Ti, appuyée de son côté par de la GDDR6.
DiRT Rally avait été une vraie bénédiction pour les amateurs de rallye et conduite réaliste, alors que la série s'orientait de plus en plus sur le drift et une conduite très arcade devenant (très) indigeste pour certains. Sa suite a été commercialisée en février 2019 et persévère dans la même veine, pour le plus grand bonheur des amateurs de réalisme. Il s'appuie toujours sur l'Ego Engine, moteur DX11 maison, conservant dans cette version, un blending avancé qui améliore sensiblement le visuel, très agréable au demeurant. Toutes les options graphiques sont poussées à leur niveau maximum et couplées au MSAA 4x et TAA. Le jeu est maintenu à jour via Steam et nous utilisons le bench intégré lors d'une spéciale sur terre en Nouvelle Zélande par temps clair, sachant qu'il n'est pas possible pour l'heure de personnaliser à l'envie le benchmark intégré.
Rien ne tel qu'une petite ballade champêtre en BX ou presque !
A noter que la version actuelle du bench intégré ne permet pas de modifier le lieu ni les conditions (que nous aurions souhaitées plus difficiles) météo, si les prochaines mises à jour du jeu le permettent, nous modifierons bien entendu cela. En attendant, les Radeon qui avaient un mal fou face aux GeForce avec DiRT Rally, reprennent du poil de la bête avec sa suite, la Vega56 imposant sa loi à la GTX 1070 pour 8%. Le déficit en bande passante coûte 17% à la nouvelle-venue face à la GTX 1660 Ti , elle conserve toutefois une marge confortable (8%) par rapport à une RX 590 overclockée.
Allons faire un petit tour au Montana page suivante.
|