Test • RADEON RX VEGA 56 |
————— 23 Octobre 2017
Test • RADEON RX VEGA 56 |
————— 23 Octobre 2017
Le dernier né de la célèbre franchise Anno, développée par le studio allemand Blue Byte Ubisoft (ex Relative Design), nous projette encore un peu plus loin dans le futur. 2205 est davantage axé sur le développement économique puisque les conflits entre factions concurrentes ont été éradiqués et remplacés par des escarmouches dispensables. Le côté addictif de la simulation est toujours bien présent, mais la lassitude peut gagner certains du fait de ce manque de compétition militaire entre corporations. Techniquement, le jeu s'appuie sur le moteur DX11 InitEngine et réalise un bond visuel par rapport à son devancier, en particulier au niveau des ombres et de l'utilisation de la tesselation (pour les cratères sur la lune par exemple). Le jeu est maintenu à jour via Uplay et nous utilisons pour mesurer les performances, un déplacement reproductible à partir d'une sauvegarde personnelle dans l'environnement lunaire (le plus gourmand), toutes les options au maximum, couplées à l'anti-aliasing 4X en QHD.
Un joli pont, de belles routes... mais où sont les voitures ?
Si les RADEON ont connu des débuts difficiles avec ce titre, les effets cumulés des pilotes Crimson/ReLive et des patchs (à partir du 1.2) leur ont permis de redevenir compétitives avec ce moteur qui leur est traditionnellement favorable. La RX VEGA56 commence d'ailleurs très bien en devançant les Fury et GTX 1070 dans ce jeu friand en puissance de calcul.
Ce jeu de stratégie en temps réel dispose probablement du moteur DX12, aka Nitrous Engine, le plus abouti à l'heure actuelle. Oxyde, son concepteur, faisant partie du cercle restreint des studios ayant suivi AMD dans sa démarche Mantle (qui est l'inspirateur des API de bas niveau actuelles), on peut présupposer que ce moteur est conçu pour s'adapter parfaitement au hardware des rouges, cela n'en reste pas moins un test très instructif à réaliser du fait du traitement concomitant des files de rendu. Nous utilisons le Benchmark intégré en mode DX12 avec le profil Crazy et reportons la valeur Heavy Batch correspondante aux scènes les plus lourdes. Notons que nous laissons le choix automatique pour l'activation des Async Compute ce qui permet d'éviter les pertes de performance sur les cartes Maxwell.
Le fight des néons !
Comme prévu, les rouges se comportent très bien avec ce moteur puisque la Fury X devance significativement la GTX 980 Ti. De son côté, la RX VEGA56 prend l'ascendant sur la 1070 FE, mais finit derrière la Strix d'Asus.
Poursuivons nos tests page suivante avec la Première Guerre mondiale.
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