Test • nVIDIA GeFORCE GTX 680 |
————— 22 Mars 2012
Test • nVIDIA GeFORCE GTX 680 |
————— 22 Mars 2012
Le caméléon a organisé il y a quelques jours une présentation à la presse de sa dernière-née, la GeFORCE GTX 680. Nous en sommes reparti avec une carte sous le bras (enfin Pascal et il n'a même pas partagé le biscuit au chocolat ce radin, pas étonnant qu'il n'ait plus un poil sur le caillou, ça coutait trop cher en coiffeur et shampooing !!) pour nous permettre de l'évaluer par nous-même. Esthétiquement, elle reprend les codes couleurs classiques du constructeur à savoir le noir agrémenté de touches vertes à l'image du "GEFORCE GTX" bien mis en évidence sur la tranche de la carte :
Différentes vues de la dernière-née du caméléon - Cliquer pour agrandir
Pour un modèle haut de gamme, elle se contente d'une longueur plutôt raisonnable à savoir 25,5 cm quand les précédents vaisseaux amiraux du constructeur flirtaient avec les 27 cm. La ventilation est assurée par une turbine déportée à l'extrémité de la carte "as usual". La face arrière laisse apparaitre un PCB dénué de toute protection ainsi que 2 connecteurs SLi, apanage du haut de gamme chez nVIDIA. On note un étage d'alimentation relativement travaillé avec la présence de nombreux composants sur cette face.
La GeFORCE GTX 680 face avant et arrière - Cliquer pour agrandir
Côté panel, nVIDIA profite propose toute la connectique moderne avec 2 DVI Dual Link, une HDMI 1.4a high speed et enfin une Display Port 1.2. A noter que pour cette dernière et contrairement à AMD qui en intègre 2 au format mini, le caméléon propose ici le connecteur "standard". L'évacuation de l'air chaud est réalisée via les découpes sur le slot supérieur du bracket ainsi qu'un petit espace judicieusement retenu entre le premier port DVI et l'HDMI.
Côté alimentation, la nouvelle née se contente de 2 connecteurs à 6 pins, configuration que l'on avait plus revue sur une telle carte depuis la Radeon HD 5870... Originalité de ces connecteurs, s'ils sont comme à l'accoutumée positionnés sur la tranche de la carte, ils sont cette fois superposés et têtes bêches. Pour faciliter l'extraction des connecteurs, ces derniers ne sont pas sur le même plan permettant ainsi aisément le déverrouillage.
Connecteurs de la GeFORCE GTX 680 - Cliquer pour agrandir
Pour finir déshabillons la belle, le refroidisseur est recouvert d'un capotage que l'on peut retirer sans crainte pour la garantie afin d'assurer le nettoyage. Ce dissipateur est composé d'un ventilateur radial de 6 cm propulsant un flux d'air au travers d'un radiateur en aluminium. Le caméléon a utilisé pour ce dernier une découpe "en biais" au niveau de l'orifice de sortie d'air, afin d'en optimiser le flux. La carte une fois dénudée laisse apparaitre le GPU entouré des puces mémoires et l'étage d'alimentation à droite.
Démontage de la GTX 680 - Cliquer pour agrandir
Avant de détailler les composants constituant cette carte, retournons le refroidisseur. NVIDIA abandonne pour cette GTX 680 la chambre à vapeur, certainement à cause d'une consommation en berne, pour revenir à une configuration plus classique à base de caloducs. Ces derniers sont aplatis et aboutissent au sommet de la plaque en cuivre assurant le contact avec le GPU en répartissant uniformément la chaleur dégagée à la base du radiateur en aluminium. Le verrouillage de ce ventirad est assuré par pas moins de 21 vis, la plupart de type Torx, de quoi assurer une bonne homogénéité du serrage.
Le refroidisseur en détail - Cliquer pour agrandir
L'étage d'alimentation emploie 4 phases pour le GPU et 2 plus modestes pour la mémoire. On constate la présence d'emplacements vides tracés sur le PCB pour une éventuelle 5éme phase, abandonnée au final (le GK104 consommerait-il moins que ce qu'avait estimé le caméléon ?), tout comme un second connecteur PCIE à côté du premier et non superposé comme la solution retenue en définitive. Sur la face arrière de la carte, on retrouve un petit PCB soudé sur le principal et qui comporte le contrôleur gérant jusqu'à 5 phases d'alimentation.
L'étage d'alimentation - Cliquer pour agrandir
Mister GK104 en gros plan et dénudé, l'abandon du heatspreader a probablement été décidé afin d'optimiser le refroidissement de la puce (le die étant en contact direct avec le refroidisseur) et réduire les coûts de production. La puce est sérigraphiée comme étant de révision A2, sa mise au point a donc nécessité 2 essais préalables, ce qui n'a rien d'étonnant puisque le GF100 en avait requis 3... Côté GDDR5, c'est Hynix qui fournit les puces de 256 Mo et cadencées à 1,5 GHz !
Mister GK104 et les puces mémoires - Cliquer pour agrandir
Pour conclure cette page, un petit tour dans les entrailles de la carte via GPU-Z 0.6.0 fraîchement mis à jour pour supporter la dernière-née du caméléon. Confirmation de l'abandon des 2 domaines de fréquences précédemment utilisés par nVIDIA, tout le GPU mouline à présent à 1006 MHz (enfin pas tout le temps comme nous allons le vérifier plus bas). Notons qu'au repos, la carte utilise à présent des fréquences supérieures à ses devancières et relativement proches de celles utilisées par AMD sur ses Radeon.
Du côté des comptes (qui pour rappel font les bons amis s'ils le sont eux-mêmes (bons), c'était notre dicton mamie Germaine du jour) les 1536 unités de calcul sont bien présentes tout comme les 32 ROP et 128 TMU. La mémoire (2 Go) n'est bien sûr pas oubliée et offre la même bande passante que sur la GTX 580 employant pourtant un bus 50% plus large, merci aux 1,5 GHz ! Bien que la GTX 680 soit compatible avec le PCIe 3.0, nVIDIA n'a pas activé son support pour le moment en attendant la certification par le PCIe consortium.
GPU-Z : caractéristiques et fréquences - Cliquer pour agrandir
Un petit coup d'oeil rapide sur la technologie GPU Boost avec un exemple de sollicitation légère permettant à la carte de ne pas atteindre son TDP et donc d'autoriser une fréquence supérieure. En moyenne, nVIDIA communique sur un gain moyen de 52 MHz mais indique que des fréquences plus élevées peuvent être observées selon les conditions. Ainsi, nous sommes parvenus sans trop d'efforts à observer 1,1 GHz, notre exemplaire destiné à la presse étant probablement "trié sur le volet" :
GPU-Z : GPU Boost en action
C'est tout pour la présentation de notre GeFORCE GTX 680, voyons page suivante le protocole de test retenu.
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