Sens du flot dans les waterblocks : une réelle différence ? |
————— 15 Mars 2019 à 14h16 —— 20432 vues
Sens du flot dans les waterblocks : une réelle différence ? |
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Parfois, le meilleur marketing est celui qui donne l’eau à la bouche et fait susciter le désir pour le produit, sans pour autant survendre et grossir les qualités de ce dernier, voire même sans présenter réellement le produit. Le refroidissement liquide - ou watercooling pour les anglophones - est souvent sujet à ces campagnes moins agressives, le segment premium des systèmes faits main et leur coût prohibitif pour le néophyte rendant moins efficace le bashing et le design trop « gamer » qui font plutôt le bonheur du public plus jeune. Et à ce petit jeu, EKWB sait tirer son épingle.
La firme slovène nous le prouve une fois encore, avec non pas un nouveau produit, mais une petite expérience qui, soit dit en passant, pourrait bien avoir sa place sur le comptoir. Armés d’une RTX 2080 Ti et d’un waterblock EK-Vector bien évidemment de la maison, l’équipe de com' de chez EK s’est demandé si inverser le flux d’eau au sein de ceux-ci avait de l’importance. Si vous n’avez jamais monté un bouzin, il est très souvent stipulé sur le manuel ou directement gravé sur le support quel trou doit servir pour l’entrée et quel trou pour la sortie.
Si l’on peut penser à une optimisation d’un certain sens de circulation pour diminuer la charge de travail de la pompe, la principale raison est thermique : dans le sens « normal », pour un bloc de couverture GPU complète, le liquide passe d’abord sur la puce avant de rafraîchir la mémoire et les VRM. Si vous êtes un amateur de hautes fréquences de l’horloge principale, cela vous ravira puisque c’est effectivement les milliards de transistors que vous voulez conserver le plus au frais.
La pompe utilisée pour le test est une Laing D5 (également revendue par la firme), et ce dernier est répété 5 fois, ce qui nous fait une belle jambe puisque l’on ne connaît pas le jeu ou benchmark utilisé ni le liquide. Le verdict est finalement assez faible : 1,5 °C. Pour deux tuyaux à changer, c’est toujours bon à prendre, mais la firme vous conseille plutôt de brancher comme bon vous semble, l’esthétique jouant un rôle indéniable dans l’investissement inhérent à un tel équipement.
Au comptoir, nous poussons le bouchon un peu plus loin : moins de deux degrés, ça n’est pas énorme sur le GPU (puce), mais il serait intéressant de comparer avec le gain sur les VRM, qui sont souvent les points les plus chauds de nos relevés infrarouges, par exemple sur notre GTX 1660. Pour une durée de vie optimale, mieux vaudrait privilégier ces composants… Cependant ces derniers sont souvent sous des pads peu efficaces et parfois même sans contact du tout avec le radiateur dans le design par air, défaut remédié par un bon waterblock. En un mot comme en cent, sur un GPU couvert, à vous de voir selon votre préférence ! Plus d’informations devraient suivre selon le bon vouloir de la firme sur le cas des CPU, qui n’ont quant à eux pas de VRM ni de mémoire à refroidir. Plutôt sympathique comme article promotionnel, non ?
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