Le PCI-SIG livre son ultime brouillon du PCIe 7.0 |
————— 21 Mars 2025 à 17h30 —— 10074 vues
Le PCI-SIG livre son ultime brouillon du PCIe 7.0 |
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Quasiment trois ans après en avoir esquissé les contours, le PCI-SIG a livré un tableau presque complet de la norme PCIe 7.0. L’organisme a en effet indiqué qu’il venait d’atteindre la version 0.9. Cette étape, qui implique essentiellement des tests menés par les partenaires, représente l’ultime avant la 1.0. Elle n’autorise plus aucun changement fonctionnel ; d’ailleurs, les spécificités exposées par la source ne risquent pas de vous chambouler ; elles ne diffèrent pas de celles renseignées en 2023.
Dans son communiqué, le PCIe-SIG expose les principales caractéristiques de la norme. Nous retrouvons la promesse d’un débit brut de 128 GT/s permettant jusqu’à 512 Go/s en bidirectionnel via une configuration x16, ainsi que le recours à la signalisation PAM4 (modulation d'amplitude d'impulsion à quatre niveaux) que le PCIe 6.0 s’est déjà chargé de substituer au NRZ (non-return-to-zero). Bien sûr, le maintien de la compatibilité ascendante avec toutes les générations précédentes de la technologie PCIe figure dans le cahier des charges.
Cette version 0.9 confirme que la promesse de finaliser le PCIe 7.0 sera tenue. L’organisme avait publié la version 0.7 le 17 janvier dernier. Il ne s’est ainsi écoulé que deux mois (un peu plus, l’annonce traitée ici date du 19 mars) pour monter cet échelon (ce ne sont que des chiffres impairs en 0.x ; il n’existe pas de norme 0.8). Ce n’est maintenant qu’une question de semaines avant que le PCIe 7.0 soit officiellement ratifié et passe en 1.0.
Pour nos PC domestiques, alors que le PCIe 5.0 commence tout juste à véritablement se « démocratiser », le PCIe 7.0 semble à la fois bien lointain et bien inutile. Dans son communiqué, le PCI-SIG ne prend même pas la peine de mentionner ce segment : « La spécification PCIe 7.0 vise à prendre en charge les segments de marché à forte intensité de données tels que les centres de données à grande échelle, le calcul à haute performance (HPC), le militaire et l'aérospatial, ainsi que les applications émergentes telles que l'IA/ML, l'Ethernet 800G et l'informatique en nuage (cloud computing). »
C'est à dire tous les appareils à faibles débits et ainsi récupérer au moins 5 IRQ matérielles.
Mais on n'a pas arrêté d'ajouter des fonctionnalités à l'USB. Et l'USB à plus de 10GB/s c'est surtout pour avoir une alternative à Thunderbolt.
Pour en revenir au PCI-E version 7, c'est fou la vitesse qu'on peut avoir avec un port en 1x, 32Go/s !
On a des serveurs avec des cartes PCI-E 2.0 4x aux quelles on va continuer à les utiliser jusqu'à 2030, car on vient de les retirer d'anciens serveurs pour les remettre dans de nouvelles. C'est des cartes qui datent de 2009. Comme quoi la compatibilité, ça sert.
@++
Comme l'usb2 n'est pas apparu tout de suite, on a effectivement eu le thunderbolt pendant un court moment, indispensable quand les disques atteignaient quelques centaines de Go.