Test • Asus ROG Strix Z690-i Gaming WiFi |
————— 08 Juin 2022
Test • Asus ROG Strix Z690-i Gaming WiFi |
————— 08 Juin 2022
Bien que la carte mère propose de nombreuses fonctionnalités d’overclocking automatique, nous utilisons des réglages manuels pour l’overclocking du processeur afin d’obtenir une consommation stable et donc des résultats reproductibles. Le ventilateur chargé de refroidir les deux radiateurs dédiés aux VRM propose plusieurs palliers de fonctionnement. Comme nous avons des oreilles fragiles, surtout avec le bruit désagréable d’un si petit ventilateur, le mode taggle « silencieux » parait donc le plus approprié.
« Seulement » 10 phases pour le CPU, un design compact (format mini ITX oblige) et un système de refroidissement qui fait ce qu’il peut avec l’emplacement qu’on lui a consacré : il n’y a pas de magie, la température des VRM grimpe quasiment à 90°C lorsque le CPU est poussé à plus de 240 W. Mais plus inquiétant, le PCH atteint lui aussi cette température, et comme il est placé juste sous les emplacements des SSD, celui de notre système grimpe à 65°C alors qu’il est n’est même pas sollicité ! Pas vraiment bon signe à moyen terme.
images IR au repos puis en charge sur 125 W / ventilation in board faible.
Toujours en ventilation in board faible, mais sur des consos de 190 W et 241 W.
Au repos, le PCB est déjà à plus de 53°C à son point le plus chaud, c'est-à -dire proche du chipset et dans une zone mal refroidie. Le radiateur au-dessus des VRM dépasse 40°C, tout comme la RAM. Les températures augmentent bien entendu au fur et à mesure que la consommation s’envole, tandis que les radiateurs et le ventilateur s’efforcent à garder tout ça le plus au frais possible. Sauf que certaines parties qui ne profitent pas des radiateurs ou du flux d’air, comme le PCB à côté du chipset ou même les barrettes de mémoire, atteignent des températures somme toute élevées. Et n’oubliez pas que notre banc de test est « à nu » : enfermée dans un boîtier mini ITX, même bien ventilé, cette carte mère va chauffer encore plus !
Bref, on dirait qu’on va devoir sacrifier nos oreilles et augmenter la vitesse de rotation de ce petit ventilo… Passons au mode full-mega-à -donf.
images IR au repos puis en charge sur 125 W / ventilation in board au taquet.
Toujours en ventilation in board qui gaze dur, mais sur des consos de 190 W et 241 W.
En échange de quelques dB qui restent peu génants, on perd 10°C au niveau des VRM lorsque le processeur consomme 241 W : belle performance. La baisse est forcément moins sensible pour le chipset, ce dernier ne profitant que très indirectement de l’efficacité du ventilateur. Et une fois encore, le montage en sandwich fait grimper la température du SSD alors qu’il est, toujours pour rappel, au repos.
Vu de l’extérieur, notre caméra thermique confirme que les températures sont moins élevées qu’au test précédent (et heureusement). Les radiateurs étant plus efficaces grâce à la ventilation plus soutenue, cela permet de faire aussi baisser le PCB et par effet domino les barrettes de RAM. Au final, on gagne quand même 10 degrés de ce côté-là . Cette petite carte mère s’avère tout à fait capable de faire tourner efficacement un bon gros processeur, même s’il faudra peut-être abandonner l’idée du mode silencieux avec le plus gros des Core i9... Ou soigner sa ventilation en charge.
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1 • Préambule |
2 • La carte, elle raconte quoi ? |
3 • Protocole & côté BIOS |
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5 • Audio et verdict |
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