Test • Asus ROG Strix Z690-i Gaming WiFi |
————— 08 Juin 2022
Test • Asus ROG Strix Z690-i Gaming WiFi |
————— 08 Juin 2022
Non, les photos n’ont pas été prises en noir et blanc : une Strix toute en sobriété !
Comme d’autres modèles concurrents sur ce segment du marché, le design général de la ROG Strix Z690-I Gaming WiFi est à la fois propre, dense et de bonne facture : on sent qu’Asus maitrise son sujet, même si ça manque un peu de RGB. Deux slots DIMM acceptant jusqu’à 64 Go de DDR5-6400 sont disponibles aux côtés du socket LGA 1700, et on trouve également un port PCI-Express 5.0 16x renforcé ainsi que des prises pour ventilateurs et bandes LED RGB, et des connecteurs USB (un USB 3.2 Gen 1 et un USB 3.2 Gen 2x2 Type-C).
Plusieurs originalités sautent tout de même aux yeux une fois que l’on regarde un peu plus attentivement cette carte mère mini ITX: qu’est-ce donc que ce sandwich multiétages juste au-dessus du port PCIe ? Et c’est quoi ce petit PCB déporté que l’on vient brancher à deux pseudo-ports Type-C soudés à la carte mère ? Il faut croire qu’Asus a rencontré quelques problèmes d’intégration lorsqu’il a fallu caser sur une aussi petite surface tout ce que le cahier des charges imposait.
Quand il n’y a plus de place, il faut en trouver. La solution des ingénieurs de chez Asus : empiler les PCB et rajouter des cartes d’extensions.
Le « sandwich » en question regroupe donc le dissipateur thermique du chipset Z690 et de l’étage d’alimentation associé, deux emplacements M.2 2242/2260/2280 pour SSD NVMe (le premier câblé en PCIe 4.0 4x sur le CPU, le second également compatible SATA et géré par le chipset) avec ici aussi leur dissipateur et pad thermique respectifs, ainsi qu’un connecteur USB 2.0, une prise pour ventilateur, un port Gen 2 adressable pour bandes LED RGB et même la partie audio. Ce type de montage en mille-feuille n’est pas nouveau chez Asus puisque le constructeur utilisait déjà un empilement équivalent sur sa ROG Strix X570-I Gaming. Mais avouons que ça surprend toujours un peu, nous laissant également assez dubitatifs quant aux performances de l’ensemble en matière de refroidissement.
La petite carte fille quant à elle regroupe quatre ports SATA, un autre connecteur adressable Gen 2 pour bandes LED ainsi que le connecteur pour le panneau frontal (Power, Reset et les diodes). Connectée via deux ports Type-C (que vous ne pourrez pas utiliser en tant qu’USB classique si l’envie bizarre vous prenait), cette carte n’est toutefois pas indispensable : un second connecteur Power est disponible directement sur la carte mère.
Toute la partie audio est déportée sur une des cartes filles, au layout très propre, qui peut également accueillir le SSD M.2 le plus accessible du système
C’est un contrôleur Realtek ALC4080 qui se charge de la partie audio, bien aidé dans sa tâche par un amplificateur Savitech SV3H712 et des condensateurs Nichicon. L’avantage d’être placé sur un PCB à part, c’est que le circuit audio est de facto isolé du reste de la carte mère, réduisant d’autant les bruits électriques. Lancée en 2020, cette puce est une solution audio pour les marchés de haut et de milieu de gamme, qui utilise une interface USB plutôt que le classique bus I2C pour dialoguer avec le reste de la plateforme.
Ses 10 canaux DAC permettent théoriquement d’offrir simultanément du son 7.1 et deux canaux supplémentaires via la sortie stéréo frontale. Mais les contraintes imposées par le format mini-ITX demandent une certaine gymnastique au niveau des branchements : il faudra en effet utiliser l’entrée micro du panneau frontal, en plus des connecteurs audio à l’arrière, pour bénéficier de quatre canaux ou plus. Pas franchement pratique, heureusement qu’une sortie S/PDIF est également présente à l’arrière.
La connectique arrière plutôt complète, y compris des opérations propres au reset du BIOS en cas de mauvaise manip : pas bête sur de l'ITX pas forcément très accessible une fois monté. Par contre, si vous voulez du 7.1 physique, il faudra utiliser les prises avant.
Pas grand-chose à redire sur la connectique arrière, compte tenu de la place disponible et de l’obligation de maintenir un espace dédié à la ventilation. On trouve pêle-mêle deux ports Thunderbolt 4 Type-C, deux ports USB 3.2 Gen 2, trois ports USB 3.2 Gen 1, deux ports USB 2.0, une sortie HDMI, les prises pour les antennes du module WiFi/Bluetooth, les ports audio (illuminés RGB), une sortie S/PDIF, la prise Ethernet 2.5Gb (géré par un contrôleur Intel I225-V) et les très pratiques boutons « BIOS FlashBack » et « Clear CMOS ». Seuls regrets, l’absence de DisplayPort et de sorties audio directes pour du 5.1/7.1.
Le traditionnel "yakoidonc" sur le PCB
Asus a choisi des composants de qualité pour concevoir sa ROG Strix Z690-I Gaming WiFi, l’ensemble étant placé sur un PCB « principal » très dense à 10 couches (bon, nous ne sommes pas allés les compter cela dit). L’étage d’alimentation se compose de 10 phases dédiées au Vcore et d’une phase supplémentaire pour l’iGP, le tout utilisant des VRM Renesas RAA22010540 (jusqu’à 105 A chacun) reliés à un contrôleur PWM Renesas RAA229131 (le fameux « DIGI+ » d’Asus). Celui-ci supporte jusqu’à 20 phases, mais c’est surtout son mode 10+1 phases en pilotage direct qui est intéressant – et donc utilisé – dans le cas présent ; l’absence de circuit de dédoublage réduit l’ondulation résiduelle, ce qui améliore la stabilité du circuit. Le VCCAUX est quant à lui confié à deux VRM MPS MP86992 supportant chacun jusqu’à 70 A. Un module AX210 d’Intel prend enfin en charge la partie réseau sans-fil, avec une compatibilité WiFi 6E et Bluetooth 5.2 .
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1 • Préambule |
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3 • Protocole & côté BIOS |
4 • Stabilité et tenue thermique |
5 • Audio et verdict |
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