Test • Asus ROG Strix Z690-i Gaming WiFi |
————— 08 Juin 2022
Test • Asus ROG Strix Z690-i Gaming WiFi |
————— 08 Juin 2022
Après cet aspect descriptif, il est temps de passer aux choses sérieuses : que vaut cette petite mobale en situation réelle ? Depuis quelques années maintenant l'overclocking étant devenu peu ou prou inutile, analyser les performances en utilisation standard ou tester les débits sur les transferts de données n'aura pas d'autre effet que de fournir des graphes bourrés de chiffres creux, qui, à part faire plaisir aux services marketing des marques, n'indiquent pas grand-chose. Le Comptoir s'est donc focalisé sur ce qui vous impacte réellement : la stabilité et les températures.
Le but de ce protocole de test (ici en version simplifié, le temps que le banc se redote de tous les éléments dont nous avons besoin) est ainsi de mesurer jusqu'où peut aller la carte mère en matière de stabilité, sans se transformer en grille-pain de silicium. Nous avons donc axé notre protocole sur des stress tests, délaissant ainsi les performances pures qui sont déjà amplement détaillées dans le dossier CPU consacré à Alder Lake. Selon le placement en gamme des cartes mères, nous retrouverons différents trios de TDP :
CPU - Core i9-12900KF (consos fixés à 125 / 190 / 241 W)
Cooling CPU - AIO Thermaltake Toughliquid Ultra 360
RAM - G.SKILL Trident Z5 - 2 x 16 Go @DDR5-4800 (30/30/30/70) / @DDR5-6000 (36/36/36/76)
Déficit de votre RAM centrale ?
Consultez donc : TDP et consommation, entre technologie et entourloupe
Enfin, pour nos mesures physiques, le comptoir vous présente son oscilloscope numérique Robert - un Picoscope de la série 3000 couplé à une sonde du même fabricant et une pince ampèremétrique pour vous fournir des valeurs toujours plus justes et toujours plus précises. Robert permettra surtout de faire des analyses de comportement et de voir l'évolution des tensions/courants selon les situations ou le temps. Pour les tests de la partie audio, nous retrouvons notre chère Xonar Essence STX qui permettra de mesurer les paramètres physiques (distorsions, diaphonie...) des signaux sonores. Pour ce qui est de l'overclocking, l'opération sera faite à la main afin de conserver à coup sûr les TDP recherchés et ainsi garder une base de comparaison commune.
On reste sur le même UEFI des générations précédentes chez ASUS. En même temps pourquoi changer un truc qui va bien ?
Pas de grosses nouveautés au niveau du BIOS par rapport aux autres modèles de la marque, si ce n’est bien entendu les spécificités d’Alder Lake. On retrouve une interface propre et bien travaillée agronomiquement, avec un mode « Ez » adapté aux débutants et un mode avancé qui plaira à aux utilisateurs qui veulent profiter à fond de leurs composants.
Il a y pléthore d’options et paramètres disponibles pour plaire à tous les goûts, et les fonctions AURA ou de contrôle de la ventilation sont directement accessibles. Enfin, les plus fainéants utiliseront l’AI Overclocking pour overclocker et optimiser de manière automatique le processeur et son refroidissement grâce à de l’intelligence artificielle (ahem...) et surtout quelques algos bien pensés. On apprécie toujours autant l'intégration de Memtest86 directement dans l'UEFI !
Armoury Crate, la boite de pandore made in Asus qui tend à s'améliorer avec le temps (encore heureux)
Pas de surprise du côté des programmes non plus, le constructeur proposant sa classique suite logicielle regroupant AI Suite 3, GameFirst ou encore Armoury Crate. S’il ne fallait en garder qu’un, ce serait d’ailleurs peut-être ce dernier tant il regroupe tout ce qui est nécessaire : gestion AURA Sync, mise à jour des pilotes et programmes, accès à la bibliothèque de jeux (non, en vrai celui-là on peut s’en passer) ou encore monitoring des fonctions vitales de votre config.
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1 • Préambule |
2 • La carte, elle raconte quoi ? |
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4 • Stabilité et tenue thermique |
5 • Audio et verdict |
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