Test • Kioxia Exceria Plus G4 (Phison E31T + TLC 218L) |
————— 13 Mars 2025
Test • Kioxia Exceria Plus G4 (Phison E31T + TLC 218L) |
————— 13 Mars 2025
Dans un scénario optimal, l'Exceria plus G4 délivre des débits et des IOPS supérieures à la fiche technique.
Avec une seule instruction à gérer en mono thread, les performances rappellent celles des unités de génération précédente
Sous cristaux d'amphétamines mark, avec l'utilisation de set de données incompressibles, les chiffres atteints se situent entre une unité haut de gamme en PCIe 5.0 et une unité haut de gamme en PCIe 4.0 : le deal est donc parfaitement respecté. Sur du random 4k, avec un niveau de performance sur les ~100 Mo/s en lecture et ~410 Mo/s en écriture, des progrès sont notables face au couple PCIe 4.0 / E27T, en particulier au niveau des latences, mais qui ici sont aussi dues à la NAND utilisée. Comme indiqué en page précédente, c'est bien, mais pas de quoi encore révolutionner le monde si ce n'est d'enfin utiliser ses liens 5.0 chèrement acquis.
As usual, voilà ce que l'on peut dire de ce bench qui se contente d'afficher les performances dans le meilleur des mondes possibles − c'est-à-dire des transferts séquentiels de gros blocs de données avec des queue depth faibles et peu d'interférences dans les I/O, ou des transferts aléatoires de touts petits blocs de données, mais avec un queue depth énorme aux fesses − et ne reflète que peu l'utilisation courante du disque.
Un petit coup de remplissage de disque en écriture linéaire via IOmeter pour voir comment le disque se tient au cours de cette opération qui nous indique, entre autres, la quantité de TLC utilisée en pSLC. Cache pseudo SLC qui comme on peut le voir est assez large avec ~410 Go, et avec un très bon niveau de performance dépassant les 8,5 Go/s.
De quoi assurer un vaste panel d'usages au quotidien, au-delà des limites du cache vous tomberez vers les 1400 Mo/s voire 740 Mo/s si vous le poussez au bout du bout, ce qui à priori n'est pas le but recherché quand on acquiert ce type de SSD. Détaillons ci-dessous la suite des évènements :
L'arrivée des SSD pour le grand public vers 2009 est la dernière grosse révolution en date des PC, accélérant les goulots d'étranglement et amenant les I/O disques à des niveaux d'échanges très rapides. En résultent des OS lourds comme un Windows – au hasard – très réactif et des réductions sur les temps de chargement d’applications sur des facteurs stupéfiants par rapport à ces bons vieux disques mécaniques.
Beaucoup de médias et autres influenceurs présentent en guise de test une série de screenshots issus d'applicatifs synthétiques dévoués à la tâche, la plupart du temps pas ou peu paramétrés, présentant de fait des chiffres, certes en accord avec les promesses des fabricants, mais peu ou pas représentatifs d'un usage utilisateur réel. On trouve également des comparatifs de temps de chargement d'applicatifs divers voire de jeux vidéo, parfois réalisés sur des plateformes différentes... Ahem. Soyons clairs, un SSD reste un SSD et les différences de performances de chargements lambdas (comme un jeu vidéo) ne seront pas flagrantes voire imperceptibles entre un bon vieux performer SATA et un NVMe de dernière génération.
D'un autre côté, couvrir tous les usages de tout à chacun serait un exercice rébarbatif et lourd dans sa mise en œuvre comme pour la présentation des résultats finaux que de toute manière personne ne lira. Nous avons fait le choix au Comptoir du vous proposer une approche mixée simple & rapide à consulter couvrant deux usages soutenus de l'unité sur banc. Dans un premier temps vous retrouverez un aperçu très rapide via un test synthétique qui pourra toujours vous donner une idée des perfs dans des conditions idéales de fonctionnement. Dans un second temps donc, deux routines de tests aux I/O parfaitement reproductibles simulant une charge importante tant en lecture qu'écriture dans un environnement où le disque est déjà en activité, et pas benché out-of-the-box :
Au terme de ces procédures qui durent plusieurs heures en fonction de la taille du disque (d'autres mesures sont réalisées, mais nous ne les exploitons pas encore), plusieurs dizaines de To auront été écrits sur le disque avec des pauses contrôlées en phase 2, en résultera une activité que l'on peut considérer comme sollicitant et qui montrera les limites, comme les qualités, du disque testé.
Une partie de matériel du banc de test (qui envoie du bois)
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1 • Préambule |
2 • Côté tech E31T & NAND 218L |
3 • |
4 • Tenue thermique |
5 • Performances vent de face & verdict |
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Edit : l'option n'est pas fermée, mais ce n'est pas prévu pour le moment.