Test • Corsair MP600 Pro XT |
————— 24 Mars 2023
• Performances dedans la vraie vie d'utilisateur qui utilise
Quid des températures ?
Pour ce qui est l'évacuation du jus de joules, les tests ont été réalisés avec le radiateur fourni avec le SSD, installé sur un slot de notre carte mère situé entre le GPU et le CPU. Aucun problème relevé durant la longue et intense phase de test, la sonde du MP600 XT ne dépassant pas les 56°C. On peut s'attendre à une tenue un poil moins bonne dans le cas où vous utiliseriez un radiateur passif embarqué sur de plus en plus les cartes mères, en fonction des dimensions de ce dernier. La température de throttling sur ce modèle est fixé à 68° C.
Pour ce qui est l'évacuation du jus de joules, les tests ont été réalisés avec le radiateur fourni avec le SSD, installé sur un slot de notre carte mère situé entre le GPU et le CPU. Aucun problème relevé durant la longue et intense phase de test, la sonde du MP600 XT ne dépassant pas les 56°C. On peut s'attendre à une tenue un poil moins bonne dans le cas où vous utiliseriez un radiateur passif embarqué sur de plus en plus les cartes mères, en fonction des dimensions de ce dernier. La température de throttling sur ce modèle est fixé à 68° C.
Le dissipateur dans ses œuvres lors d'une forte sollicitation du disque
Ce spaghetti de performances — filtrez simplement en cliquant sur la légende pour y voir plus clair — confirme que comme le dirait Obi-Wan, « les guerres n'ont jamais de gagnant, seulement des perdants ». Guerre de clones oblige (ça y'est, vous avez fait le pont avec la ref précédante ?), on retrouve des similitudes entre les modèles cousins, bien que le MP600 XT les devance légèrement.
Avec un cache SLC mesuré de "seulement" ~220 Go avec un disque vide, le disque assure des débits au-delà les 3 Go/s sur un transfert de données à sens unique. On notera que le contrôleur accuse le coup lorsqu'il se fait bombarder d'instructions d'écritures et que le pseudo cache est rempli, avant de se remettre de ses émotions dès qu'un temps d'inactivité lui est disponible et qu'il peut lancer ses routines internes.
Sur ce temps de saturation du cache et du contrôleur, on observe une chute sous les 1 Go/s des performances ce qui est cohérent avec la fiche technique promise, en plus d'être d'un très bon niveau. Nous sommes à quelques encablures d'un 980 Pro doté de TLC 128 couches affichant également 1200 MT/s, référence du marché, qui se prend plus d'1 Go/s en conditions plus favorables. Vous pourrez observer que le deuxième larron présent de la famille MP600, le modèle Core, est bien loin dans cet exercice, mais se comporte mieux qu'un P1 par exemple.
Sir M480, Lord FireCuda 530, et Sir KC3000 face aux résultats
La seconde fournée de tests IRL met l'unité flibustière davantage en difficulté, malgré des latences réduites. À l'instar de son pote le M480, il parvient quand même à rester au niveau d'un 905p et de sa 3D XPoint ce qui est tout à fait remarquable. Des références solides que sont les 970 Evo+ ou 980 sont tout simplement larguées, et nul doute que le courtisé SN850 de Western Digital le serait aussi s'il était présent ici. Bref : c'est rapide et stable.
Pour référence nous avons ajouté dans nos mesures quelques unités ayant marqué leur temps, ou ayant été des best seller. On vous laisse apprécier les progrès des derniers NVMe qui, cependant, sont loin d'envoyer les SSD SATA à la poubelle (phase 2 sur les graphiques de préférence pour comparer).
• Verdict
Base technique
Design
Refroidissement
Software
DWPD
La rapidité d'exécution du MP600 pro XT — comme nombre de ses clones à base d'E18 + Micron B474 et de ses I/Os en font l'un des disques les plus véloces du marché actuellement disponible, en attendant l'arrivée imminente de la nouvelle génération PCIe 5.0 que nous ne manquerons pas de matraquer.
Forcément plus mieux que le Pro tout court, la version Pro XT du MP600 est à la fois agréable à l'oeil si le visuel vous importe (prenez garde aux dimensions), agréable dans sa tenue calorifique, et agréable de par ses performances de haut vol. On aurait aimé que le tableau soit idyllique avec un DWPD un peu plus élevé, mais la garantie de 5 années comblera ce léger déficit.
Forcément plus mieux que le Pro tout court, la version Pro XT du MP600 est à la fois agréable à l'oeil si le visuel vous importe (prenez garde aux dimensions), agréable dans sa tenue calorifique, et agréable de par ses performances de haut vol. On aurait aimé que le tableau soit idyllique avec un DWPD un peu plus élevé, mais la garantie de 5 années comblera ce léger déficit.
Nous remercions naturellement nos partenaires pour la mise à disposition du matériel de test.
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 | Un poil avant ?UE 5.2 : et la génération procédurale fut | Un peu plus tard ...no Moore update. | |
