Nous avons essayé • Logitech G502 LightSpeed |
————— 27 Juillet 2019
Nous avons essayé • Logitech G502 LightSpeed |
————— 27 Juillet 2019
Point de surprise en découvrant la bestiole, la G502 LightSpeed ressemble parfaitement aux deux précédentes. Pour la peine, on les a même prises en photo toutes ensemble puisqu'on les avait sous la main et on vous laisse deviner qui est qui ! Vues de dessus, elles sont bien difficiles à distinguer; le câblé USB tressé a quelque peu changé et aminci depuis la Proteus Spectrum, c'est le même câble pour la Hero et la LightSpeed, excepté pour sa longueur plus courte sur la version sans-fil. On observe aussi un logo différent sur le dos des trois mulots, aux angles arrondis sur la première, droits sur la deuxième, droits et un dessin légèrement agrandi sur la dernière. En somme, rien de très notable esthétiquement parlant de janvier 2016 à mai 2019.
Oh, des triplés !
Ou presque !
On les retourne et paf : identités dévoilées ! Bon, certes un peu moins clairement dans le cas de la G502 Proteus Spectrum qui ne donne pas son nom complet. En tout cas, de ce côté-ci c'est toujours la même histoire de ressemblance et peu de modifications entre générations tombent sous les yeux, si ce n'est que la LightSpeed dispose d'un bouton on/off et d'un emplacement circulaire pour l'adaptateur PowerPlay. À défaut, c'est aussi un logement qui peut servir de rangement au récepteur Bluetooth. Par ailleurs, on compte 6 patins en teflon pour les G502 filaires et 5 pour la G502 sans-fil, mais la surface totale cumulée des patins parait pour autant presque inchangée.
Le "capot" du ventre de la G502 LightSpeed est tout simplement magnétisé comme sur les 2 autres et se retire avec aisance de la même manière en le soulevant par son extrémité du côté de l'emplacement prévu pour poser le pouce, c'est ici sous le couvercle que viendront aussi se planquer jusqu'à 4 poids de 2g. Ceux de 4g sont situés sous la nouvelle portion circulaire également magnétisée, facile à soulever par une simple pression sur le couvercle côté patin arrière. Il va de soi que l'utilisation du PowerPlay empêchera l'installation des poids de 4g.
Les portions texturées de chaque côté sont les emplacements où viendront en principe se reposer le pouce et l'auriculaire; ceux-ci sont également faits d'un matériel un peu plus rugueux que le reste du revêtement plus doux de la souris. La molette est multidirectionnelle, elle peut ainsi être activité dans trois directions - milieu, droite et gauche. Sous le pouce, on a des boutons G5,G4 et Sniper - par défaut, ce dernier réduira le DPI au minimum réglé dans le G-Hub le temps de la pression et d'achever son travail de précision. L'index se chargera du reste, c'est-à-dire les boutons G7 et G8 (réglés par défaut pour l'ajustement à la volée du DPI), G9 (sélection du profil), le bouton pour débrayer la molette et la molette elle-même. Évidemment, la fonction de chaque bouton peut être modifiée comme vous l'entendez : commandes, touches du clavier, macros, fonctions Windows, etc. Vous voulez que le clic droit serve à ajuster le DPI ? Soit, c'est possible, mais le G-Hub vous préviendra tout de même que ce n'est pas une bonne idée.
Comme mentionné auparavant, l'éclairage se résume au logo G et aux 3 barres situées au-dessus des boutons G4 et G5. Ces barres servent vaguement d'indicateur du niveau de DPI actif, mais sur la LightSpeed elles remplissent également la fonction d'indicateur de batterie lorsque la souris est en train d'être rechargée. L'éclairage est RGB, donc personnalisable au gré de millions de couleurs et de 5 effets, ainsi que synchronisable avec les autres périphériques du constructeur. Il peut aussi être désactivé individuellement, ce qui aura évidemment un impact positif sur l'autonomie de la batterie.
À noter qu'il est possible de régler l'éclairage pour que celui s’éteigne en cas d'inactivité (après une période non spécifiée), permettant d'économiser la batterie (mais une option existante aussi avec les modèles filaires). Rien à redire par rapport à celle-ci, en usage elle tient assez bien la route, comme annoncé. À titre indicatif, une heure d'utilisation (avec loupiottes du logo uniquement et la mémoire embarquée désactivée) a consommé environ 5% de la batterie. Logitech annonce par ailleurs que 5 minutes de charges suffisent à fournir 2,5h de jeu. Difficile à vérifier en pratique, mais la souris se recharge effectivement assez rapidement avec le câble fourni et l'usage du PowerPlay permettrait même d'oublier que vous avez affaire à une souris sans-fil - à condition d'y mettre le prix.
En tout cas, la taille de la souris assure une bonne prise en main et permet une assez bonne accessibilité à chaque bouton de sa surface. Pas de soucis en particulier pour une paluche de taille moyenne comme la nôtre (supposément) aujourd'hui - 20 x 11cm (longueur et largeur) -, la G502 fait tout juste la bonne taille et se laisse embrasser convenablement et confortablement pour de longues heures. N'importe quelle posture de la main est possible, claw, finger ou palm. La majorité des joueurs devraient donc y trouver leur compte.
Grâce aux patins en teflon, les déplacements sont également fluides et précis. Évidemment, la qualité et la texture du tapis auront eux aussi leur rôle à jouer à cet égard. Enfin, la G502 même à vide est un poids lourd, les 7g en moins de la LightSpeed ne changent pas particulièrement la donne, dans tous les cas cela reste très agréable pour du jeu, un peu moins à la longue pour de la bureautique. Avoir la possibilité d'ajuster le poids est toujours appréciable, même si cela reste surtout un gadget dont on oubliera assez vite l'existence.
G502 Hero ouverte à droite, son capteur Hero caché sous le PCB avec la molette (à droite) et le même capteur Hero de la LightSpeed à gauche.
En route pour la phase de décorticage de mulot. Comme point de comparaison, ci-dessus à droite se trouvent les deux parts d'une G502 Hero. On constatera d'emblée que l'agencement est effectivement assez différent et relativement simplifié. Naturellement, la G502 LightSpeed intègre aussi des éléments en plus comme un récepteur Bluetooth et une batterie. Sans surprise, le capteur est bel et bien le modèle Hero de la prédécesseur immédiate, la G502 Proteus Spectrum fut la dernière à utiliser un capteur PixArt.
Par contre, le démontage de la LightSpeed était un poil plus complexe que celui de la Hero, le nombre de vis attachant les divers éléments est aussi bien plus important, ainsi que le nombre de morceaux à retirer. Néanmoins, l'assemblage respire d'autant plus le solide et la qualité, a priori gage d'une bonne capacité à survivre les chutes du bureau et les tentatives de meurtre du chat (ou des enfants). L'assemblage consiste toujours en beaucoup de plastiques - la G502 n'est d'ailleurs pratiquement faite que de ça et tous les pas de vis le sont aussi -, mais suffisamment épais là où il faut et d'apparence de bonnes qualités, y compris celui de la coque.
La G502 LightSpeed en morceaux, une batterie Li-On aisément accessible et donc remplaçable.
Enfin, ci-dessous la portion du PCB comprenant la molette et les interrupteurs - tous des Omrons comme promis. À ce propos, il est bon de noter que les clics d'activations de la G502 LightSpeed sont bien audibles, y compris la molette en mode cranté (normal), mais cela reste d'un niveau parfaitement acceptable et peu gênant, sauf oreilles très sensibles. Équipés des mêmes interrupteurs Omron certifiés pour 50 millions de clics, les G502 Hero et LightSpeed offrent un niveau sonore et une tonalité identiques, la G502 Proteus Spectrum et ses interrupteurs Omron 20 millions de clics sont en comparaison bien plus audibles. Néanmoins, précisons que cette dernière est en usage depuis plus d'un an et demi et que cela pourrait donc aussi être lié en partie à l'usure normale.
Le rendu 3D officiel d'une G502 LightSpeed.
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