Express • Gigabyte P55-UD5 vs MSI P55-GD80 |
————— 26 Octobre 2009
Express • Gigabyte P55-UD5 vs MSI P55-GD80 |
————— 26 Octobre 2009
Après la carte de Gigabyte, voyons celle de MSI nommée P55-GD80, elle aussi orientée haut de gamme. Côté emballage, nous avons le droit à une boite d'une dimension similaire à la P55-UD5, le côté clinquant en moins. On retrouve toutefois l'essentiel des "highlights" sérigraphié comme le support du SLI et CrossFire. Une fois la boite ouverte, le bundle est relativement imposant avec de très nombreux cordons SATA, 3 ponts SLI et CrossFire, brackets e-SATA/USB, M-connectors, notices et le DVD de drivers et applications dont le logiciel de tweaking maison : Control Center.
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Sans plus tarder, attachons nous à l'essentiel à savoir la carte elle même. A priori les constructeurs ont bien compris l'intérêt du design puisqu'à l'instar de la P55-UD5, la MSI P55-GD80 est très réussie à ce niveau. Le PCB tout de noir vêtu se marie à merveille avec le bleu des connecteurs et radiateurs.
Côté refroidisseur, là aussi MSI a vu les choses en grand à l'image de son concurrent du jour puisque l'on retrouve 4 radiateurs reliés par caloducs (heatpipe). MSI nomme d'ailleurs ces derniers Superpipe rapport à leur diamètre plus important et efficacité supposée. En pratique nous n'avons pas remarqué de différences flagrantes entre les 2 cartes au niveau de la température du PCH (environ 38°C en charge). Au verso seule la contre plaque tranche au milieu du PCB noir.
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Côté socket 1156, si ce dernier est là aussi bien entouré par 3 radiateurs, les phases sont moins nombreuses mais MSI clame que les transistors utilisés commutent 4 fois plus rapidement que ceux utilisés sur des phases standard. Quoi qu'il en soit il y a souvent une tendance à la surenchère au niveau de la quantité de ces dernières, leur nombre est devenu un argument commercial au même titre que tant d'autres alors qu'une telle multiplication devient à partir d'un certain seuil peu utile et la qualité des composants peut effectivement être plus importante que leur nombre. Côté mémoire, 2 phases officient tout comme l'UD5, sous les emplacements DIMM on retrouve un petit panel permettant de mesurer directement les tensions Vcore, VTT, VDDR, VPCH au multimètre, ainsi que de petits switch permettant d'augmenter la plage de tensions disposnibles pour ces dernières, les overclockeurs apprécieront.
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Le back panel est certes moins prolifique que celui de sa concurrente désignée, pour autant l'essentiel est bien là avec 2 ports Lan gigabit, 8 USB avec là aussi un port combo e-SATA/USB), 1 Firewire et les sorties audio analogiques et numériques toujours gérées par une puce Realtek ALC889A. Pour l'e-SATA il sera nécessaire de passer par un bracket aditionnel fourni en bundle. Si on retrouve les boutons Power et Reset ces derniers ne sont pas à base de micro-switch mais tactiles ! C'est original et cela fonctionne très bien. Le ClearCmos utilise lui un switch classique et l'on retrouve à coté le bouton OC Genie qui permet une fois activé de faire varier la valeur du Base Clock via les petits bouttons + et - à proximité, 2 LED affichent alors les valeurs dé/incrémentales. Ces LED permettent également l'affichage des codes de boot et permettent le cas échéant de trouver l'élément défaillant dans la séquence d'armoçage. Cela intéressera surtout ceux qui overclockent carte hors boitier, le système fonctionne toutefois très bien.
On retrouve au niveau des ports d'extension la même dotation que l'UD5, soit 3 PCIE 16X physiques câblés à l'identique (2x8x en simultanée et 4x depuis le P55 pour le 3éme) 2 PCI et 2 PCIE 1x. Niveau SATA, en sus des 6 ports du PCH on en retrouve 2 gérés par une puce additionnelle ainsi qu'un port IDE.
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Voilà pour la partie physique de la carte, passons au bios de cette dernière. Nos 2 concurrentes se ressemblent sur de nombreux points, c'est à nouveau le cas pour le bios bien que l'origine différe, Award pour Gigabyte et AMI pour MSI. Après l'image d'accueil, on se retrouve toutefois en terrain familier, nous nous contenterons donc d'aborder le menu spécifique au constructeur, le Cell Menu chez MSI. Dans ce dernier il est possible de choisir les paramètres de fréquences et de tensions des différents composants.
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On retrouve également de nombreux sous-menus permettant de lister les fonctionnalités et caractéristiques du CPU. Bien entendu le choix est laissé à l'utilisateur d'agir sur ceux accessibles comme les fonctionnalités d'économie d'énergie, l'hyperthreading, le Turbo Boost, etc...
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Côté mémoire la quantité de réglages possibles est tout simplement monstrueuse. Non seulement le sous-menu mémoire permet d'accéder en visualisation à la programmation des puces (SPD, XMP), mais il est surtout possible de régler manuellement les timings en commençant par les principaux...
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... et en continuant avec des tas d'autres, les amateurs de réglages pointus et disposant de temps pour essayer les différentes combinaisons seront aux anges, les autres feront comme la plupart, ils régleront les principaux et les autres resteront sur auto.
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Finissons par les tensions, le Vcore peut atteindre 2.1V, la mémoire 2.43V, le PCH 2.4V de quoi tout faire frire pour le novice n'y prenant pas garde, des plages de tensions encore plus importantes sont accessibles via les switchs présents sur le PCB ! Dernier point, l'utilitaire maison pour mettre à jour le bios s'appelle M-Flash et permet lui aussi la mise à jour à partir de supports amovibles tels une clé USB.
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Voilà c'est tout pour notre seconde carte mère passons à présent au protocole de test et aux performances comparées des 2 protagonistes.
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Un poil avant ?Bon plan: LCD 25" 2ms double HDMI à seulement 192€ livraison comprise | Un peu plus tard ...Encore de l'USB 3.0 et du Sata 6Gbps chez Gigabyte |
1 • Préambule |
2 • Gigabyte P55-UD5 |
3 • |
4 • Protocole et résultats |
5 • Verdict et récompenses |