Roccat dévoile son premier clavier méca 100% mézon : le Vulcan (et bordel, il est sublime) |
————— 07 Juin 2018 à 08h26 —— 28937 vues
Roccat dévoile son premier clavier méca 100% mézon : le Vulcan (et bordel, il est sublime) |
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Bon pour une fois, un machin RGB nous fait baver (ce qui n'engage que l'auteur de ces lignes cela dit) avec un tournant côté design chez Roccat, plutôt du style mastodonte et plastique pas fantastique : on passe sur une finition aluminium et profil extra plat, avec un design aérien. Quel changement !
On vous parlait des switchs Titan la semaine dernière, et paf comme attendu, voici la première gamme de claviers équipée de ces interrupteurs : Vulcan. Alors, si on met de côté les dénominations marketing qui sont aussi brainstormées que chez MSI, le premier effet nous fait instantanément penser aux K de chez Corsair, le tenant du titre des claviers les plus immités dans ce segment, mais avec un côté flottant qui en jette grave : frameless comme on dit dans le jargon, et low profile par-dessus le marché (pas autant que les speed et les low profile chez Cherry, à titre de comparaison) étant 0,2mm plus courts chez les MX traditionnels. Par sur que ces claviers soient les meilleurs amis de la poussière et encore moins des maladroits, mais c'est le prix de design comme aurait pu déclarer Philippe Stark. Roccat précise cependant que ses Vulcan sont dust resistant et water resistant (mais pas étanche), chose que nous vérifierons dans un test prochain !
Le Vulcan 120
La partie supérieure est bien en aluminium, en témoigne le poids des bouzins (de 970 à 1150g) et vient se positionner sur du haut de gamme, segment déjà visité avec peu de succès par le marque, avec les prix qui vont avec : 129,90€ pour le Vulcan 80, 149,90€ pour le 100 et 159,90€ pour le 120, qui tarifie un peu cher la seule différence avec le 100 à savoir un repose-poignet, magnétique certes, mais qui reste en plastique. Le 80 se distingue des deux autres par son rétroéclairage uniquement bleu (d'où la photo ci-dessous, on ne se fout pas de vous) et sa robe plus sombre, et quelques touches d'accès direct.
En effet, en passant sur les 100 et 120, vous aurez la joie de trouver une molette pour le son (énorme +1, c'est teeeeeeeellement pratique) et des touches de fonction en gomme semi-translucide dédiée soit à niquer rapidos le volume (mute, quoi), soit à switcher la fonction de la molette entre la gestion du son ou des effets d'éclairage. On note que les Del de statut de clavier sont, pour les trois modèles, déportées de manière fort intelligente sous le pavé numérique. Une chose trop rarement vue et toujours aussi réussie sur le plan esthétique, comme pratique.
...Le Vulcan 100 (oui c'est le même)...
Et le Vulcan 80 !
Reste à voir si l'assemblage et les matériaux, hors alu, sont de qualité, le constructeur se trainant à juste titre pas la meilleure des réputations sur la durabilité de ses produits, malgré les critiques dithyrambiques de certains médias à la notation variable en fonction du vent, sans parler des influenceurs bullshitteurs, et une volonté de la marque d'aller vers le plus qualitatif. Clavier gaming oblige, on retrouve toute la panoplie du bon frageur : un logiciel complet pour la gestion de ses macros, du rétroéclairage via AIMO et cie, anti ghosting, remap complet des touches, easy shift propre à la marque et bien sûr un polling de ouf à 1KHz des fois que vous ayez 5 paires de mains comptant chacune 20 doigts et 23 ans de pratique intensive en dactylographie. Au fait, votre séjour à Fukushima, c'était bien ?