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Test • Un dualcore pour jouer ? Quelle idée !
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• Amour, gloire et débat d'idéééeeessssssss !

overclocking_science.jpgAlors nous voici au terme de l'article, qui ne concerne que la partie solo des jeux (voir explications dans le protocole). Ce joueur qui se trimballe un Penryn et qui a économisé durant des années peut-il continuer à jouir de sa passion en 2014 ? La question abordée ici n'a pas pour but de dire que plus AMD qu'Intel peut y parvenir, ou l'inverse, mais que malgré tout la domination d'Intel sur son concurrent lui laisse le champ libre pour découper à outrance ses gammes. Ce qui faisait tout l'attrait à l'époque des puces d'entrée de gamme, c'était leur faculté à s'overclocker et à venir taquiner des processeurs vendus bien plus cher. On a pu voir dans cet article que désormais ça ne suffit plus pour un usage ludique en tout cas. Intel donc se régale et décline ses gammes comme bon lui semble, et son Pentium Anniversary arrive péniblement à prouver que même poussé, il n'arrive toujours pas à tenir systématiquement un Core i3, fut-il un des moins rapides.

 

On pourra pester sur la politique tarifaire d'Intel, à raison souvent, mais force est de constater que le géant ne fait pas plus de cadeaux pour autant. Le Pentium Anniversary peut sonner comme un cadeau dans les oreilles d'acheteurs, mais sans overclocking c'est un dualcore basique, et avec il apporte quelques pourcents de perfs en plus au détriment d'un dégagement de chaleur très impressionnant, rendant cet usage incompatible avec son essence même, l'intégration dans des machines à tout faire de petit gabarit. Pas question de parler de NUC ou de machines du genre, le mode fanless est inenvisageable avec le G3258.

 

On peut revenir pour le fun sur le cas de l'ancien roi, le E8400. Véritable fleuron dualcore il y a de longues années, son architecture Core fut une sacrée évolution par rapport à Netburst, les progrès depuis Sandy sont réels, mais pas autant marquants. Si nous avions vu qu'un Q6600 bridait déjà les perfs avec un GPU moins violent, le E8400 se prend plus que jamais une salve de rides dans la glace à faire pâlir de jalousie Régine. Pour du jeu, il faut franchement changer et passer sur du quadcore, pour du surf... Pas la peine !

 

rame_coule.jpg [cliquer pour agrandir]Alors ce gamer de 2014 doit changer, et un dualcore Intel ne suffit pas. Si un Haswell n'y parvient pas, un AMD équivalent non plus, ce qui est vrai pour l'un l'est pour l'autre. Clairement un i3 pourrait proposer une offre de la seconde chance, mais il serait dommage de ne pas aligner la 30aine d'euros en plus pour du quadcore, on pense à du Core i5 autre que les 46xx. Car s'il est un fait qui ressort de l'article, c'est que ce genre de puce est indispensable, et est un minimum syndical en 2014. De plus on ne dispose pas toujours de la pleine patate quand il faut, il y a toujours un coeur qui est sollicité en permanence pour gérer Windows et des tâches de fond, ce qui rend encore plus obsolète un dualcore pour le jeu. Peu importe le taux d'occupation du G3258 dans les jeux, il est insuffisant pour cette utilisation. Même l'Athlon 740 ou 750k overclocké ne parvient pas toujours, pour ne pas dire rarement à se démarquer du G3258 dans les jeux, pour tout autre usage il faudra peser le pour et le contre pour des applications bien multithreadées. Mais on le voit, pour le jeu, c'est compliqué avec une bonne carte graphique, la faute incombant à de trop grosses disparités entre les jeux, là où l'Haswell est constant dans la performance, l'Athlon a du mal à être performant sur tous les jeux.

 

Au final on peut dire que malgré ce que l'on peut lire ici ou là sur l'optimisation des jeux, chaque firme a son moteur 3D, mais la grosse majorité sait enfin tirer parti de un à 4 coeurs, cette dernière valeur étant la norme depuis maintenant quelques années. On peut noter le cas de Battlefield 4 qui n'en a presque rien à faire de la nature du processeur, c'est clairement un moteur tourné vers le GPU, nous avons testé en DX11 et pas Mantle, ce qui exclut une optimisation particulière vis-à-vis des latences induites par le processeur central. Si la tendance avec DX12 va vers cette réduction du goulot d'étranglement que peut représenter le CPU, avec annihilation de tous ces temps de calcul mangeurs de performances et de cycles de traitements, un quadcore de par sa nature même, à supposer qu'il soit au moins de la génération Sandy Bridge, ne sera que rarement un goulet.

 

Pour conclure, si l'avenir du jeu à défaut d'une grosse montée des moyens passe par une optimisation des API -une chose tellement logique en soi- DX12, Mantle et même OpenGL, en aucun cas un dualcore ne parviendra à rattraper le niveau de performance d'un quadcore, et à plus forte raison un Haswell. Nous sommes conscients que la facture n'est pas la même avec un G3258 par exemple, mais il vaut mieux retarder voire épargner pour changer de config que d'investir dans un dualcore pour jouer. Pour autant, si votre domaine d'action reste le surf ou la vidéo, on change de registre et on sort du cadre de l'article. Il sera intéressant de voir ce que propose Broadwell l'année prochaine (s'il arrive à sortir !), mais une chose est sûre, c'est qu'Intel avec Skylake fera machine arrière sur l'architecture avec les VRM qui ne seront pas intégrés au CPU, ils sont responsables d'un plus haut dégagement de chaleur que Broadwell parviendra tout juste à améliorer.


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