Test • Un dualcore pour jouer ? Quelle idée !

• Koikonfé ékomen

On s'est donc mis dans la peau de celui qui veut se monter une configuration pour jouer, et qui a entendu dire sur CDH (au hasard) qu'Intel sortait un Pentium G3258 génération Haswell dualcore qui pouvait s'overclocker genre au taquet. Là-dessus, ses glandes lacrymales se sont mises en marche et notre pauvre joueur s'est mis à pleurnicher, se rappelant les belles années où avec une puce de bas/milieu de gamme, on pouvait toper le haut du panier pour une somme largement moins importante, la belle époque de l'overclocking quoi. Du coup, ce pauvre gamer frappé par la crise et qui a vieilli, mais qui a aussi des obligations familiales, il se dit que ça serait cool de pouvoir économiser sur le processeur et se prendre un GPU plus testiboulé élevé à l'extrait de rouston de notre Florian.

Du coup, on a pris ce G3258, cadencé de base à 3.2 GHz, dualcore pur dénué d'hyperthreading, gravé en 22nm, ayant 3 mégots de cache L3, et on l'a testé à sa fréquence de base. Mais comme on est joueur, on l'a poussé à 4.2 GHz et 1.3V, au-delà de ce couple tension/fréquence, notre joyeux drille issu du commerce et donc "non trié théoriquement" se mettait à chauffer comme un beignet qui sort de son bain d'huile. Là-dessus, on s'est demandé quelle était la cible d'un G3258 overclocké, et la réponse fut claire : un Core i3 avec hyperthreading, notre choix s'est porté sur le Core i3 4130, cadencé à 3.4 GHz et ayant lui l'hyperthreading, il a en commun les 3Mo de cache L3 avec le Pentium Anniversary. Autre point, on a voulu savoir ce que tout ce monde valait face à la référence du joueur, le Core i5 4670k, que nous avons laissé à sa fréquence de 3.4 GHz, son cache L3 passant à 6Mo et il possède 4 coeurs et 4 threads, oui il n'est pas hyperthreadé le pauvre. Nous avons également ajouté un Athlon 750k que nous avons bloqué en Athlon 740, en effet c'est le quadcore AMD qui se retrouve au niveau tarif grosso modo face au Pentium G3258. Lui aussi a été overclocké, de 3.2 à 4.2 GHz, c'est un Trinity sans iGPU.

Enfin, nous n'avons toujours pas oublié notre gamer nostalgeek, lui qui s'amusait à pousser son Penryn/Conroe avec le FSB tripotable dans le northbridge, et qui était tout fier d'avoir gagné quelques centaines de MHz. Alors nous lui avons mis l'ancienne référence du LGA775 alias le E8400 que nous avons poussé pour l'histoire à 3.6 GHz. Il a pour lui 6Mo de cache L2, et il va devoir se frotter à des processeurs qui coûtent moins cher que lui à sa sortie, et qui devraient lui faire comprendre qu'il faut prendre sa retraite. Sa présence également est motivée par des tas de commentaires dans nos articles et divers forums de joueurs qui se satisfont d'un tel processeur, nous verrons dans quelle mesure celui-ci bride les performances en jeu.

Pour la partie graphique, nous avons choisi une seule carte graphique, qui représente bien le bon équilibre entre budget et jeu presque sans condition, c'est la R9 290. Bien entendu, nous avons pris un modèle customisé, bien mieux finie que la carte de référence AMD éliminée d'une part par son bruit, et d'autre part par ses fréquences basses de série. Car il ne faut pas oublier que pour jouer dans de très bonnes conditions, il faut taper dans ce genre de GPU (ou GTX 780+ chez le caméléon), ce sont ceux qui marquent une vraie différence avec les Tahiti et GK104, et qui ont pris leur placement tarifaire par la suite. Avec ça, on devrait être fixé !

La carte du test, la MSi R9 290 Gaming

Enfin, nous avons retenu 2 définitions, les classiques 1080p et 1440p qui représentent une grande part, pour ne pas dire la presque totalité, des définitions des joueurs aujourd'hui, l'UHD étant encore trop gourmand en ressources, et le multi-écran étant trop marginal. Derrière, nous avons sélectionné une dizaine de jeux de divers horizons et de divers types, histoire de contenter tout le monde. Les jeux concernent la partie solo, en effet le multijoueur pose de gros soucis de fiabilité quant aux mesures, nous étudions la faisabilité d'un tel article puisque les maitres-mots sont répétitivité et fiabilité, choses qui nous échappent quand on se connecte sur un serveur à l'autre bout du monde avec une connexion et des clients qui font le yoyo en impactant le framerate, ces facteurs étant bien trop volages pour vous proposer un tel article avec la précision qui en incombe. On y travaille, ceci dit !

• Configurations :