Loot Box : la pire des addictions gaming ?

Considéré comme la plaie du jeux-vidéo moderne, le système des "Loot Box" - le fait d'obtenir du contenu additionnel sous forme de hasard - est pourtant très utilisé par les éditeurs qui y voient un revenu simple et efficace. Mais à terme, les communautés de joueurs et les autorités publiques s'inquiètent de l'ampleur du système et boycottent les jeux touchés par ce fléau, comme le cas de Star Wars Battlefront 2 de EA, qui a été boudé par les joueurs, et CS:GO de Valve - qui s'est fait taclé par la Belgique et les Pays-Bas.

Regardez cette incarnation numérique du Diable, pire que les soldes Steam

Mais pour beaucoup, ce n'est pas suffisant car de nombreux jeux exploitent encore les "Loot Box" et c'est d'autant plus dérangeant sur les jeux AAA qui vivent déjà de leur recettes de vente. Certes il faut entretenir les serveurs multijoueurs, mais le fait de parier de l'argent pour espérer obtenir du contenu haut de gamme est pointé du doigt cette fois par les autorités australienne via le "Environment and Communications Reference Committee" - que nous simplifierons par ECRC. 

Après une étude réalisée auprès de 7400 koalas joueurs australiens, un rapport de l'ECRC met en avant les conséquences des objets "obtenus par chance" et maintient l'idée que l'on se retrouve sur un principe de jeu d'argent. Si ça parait pas très grave, il rapporte aussi que les conséquences psychologiques - dépendance, isolement, stress ... - sont similaires à celles des paris en ligne.

Au final, le gouvernement australien ne va pas bannir - comme les belges et néerlandais - les loot box mais se questionne pour appliquer les mêmes règles que les jeux d'argent. Ainsi, tout jeu qui se retrouve avec ce système devrait porter une mention interdit au moins de 18 ans et rajouter une étiquette "contient des jeux d'argent" ainsi qu’une prévention sur les risques encourus. La suite au prochain épisode de bataille entre éditeurs et gouvernements.