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Deadlock, le nouveau shooter compétitif de Valve, montre presque 30 minutes de gameplay

Nous vous parlions en mai dernier : Valve prépare un nouveau jeu. Pas un Half-Life 3 (rôle qui incombe officieusement à Half-Life Alyx, et bien que de récentes rumeurs aient suggéré l’existence d’un épisode non VR) ; non, l’entreprise dirigée par Gabe Newell conçoit plutôt un hero shooter en 6v6 appelé Deadlock. Valve n’a toujours pas officialisé cette production, mais ne saurait tarder — peut-être lors de la Gamescon qui se déroulera du 21 au 25 août. En attendant, la société convie plusieurs milliers de personnes (SteamDB recense des pics à plus de 18 000 joueurs ces deux derniers jours) à tester sa production en catimini. Parmi eux, Sean Hollister de The Verge, qui nous gratifie d’une longue vidéo de gameplay.

deadlock the verge aout 2024

© The Verge

Deadlock : une recette éprouvée, juste ré-assaisonnée par Valve

Vous vous en doutez, les informations, et à plus fortes raisons d’éventuels extraits, sont sous NDA. Seulement notre confrère prétend n’avoir rien signé, ni même avoir cliqué sur le CLUF au lancement du jeu : il l’a simplement squeezé avec un bon vieux Echap. En conséquence, il s’estime en droit de partager la séquence ci-dessous.

L'avertissement et le menu affiché pour ce play test :

deadlock early build

deadlock menu play test

© The Verge

Comme escompté, Deadlock est donc un jeu de tir qui oppose deux équipes constituées chacune de 6 joueurs humains. À cette mêlée s’ajoutent des PNJ contrôlés par l’IA ; ils interviennent sur le champ de bataille, notamment pour détruire les défenses fixes adverses. Selon la source, Deadlock est grosso modo un mélange d’Overwatch, de Dota 2 et de Team Fortress 2, agrémenté de certains éléments issus de jeux MOBA tels que Dota 2. L'objectif est de grapiller progressivement du terrain sur la map.

Aux dires de notre confrère, ce mélange aboutit à un jeu d’action frénétique sans temps mort dans lequel les vagues d’ennemis IA ne cessent de déferler. Il faut toutefois le renfort de soldats bien humains disposant de capacités spéciales et d’améliorations pour véritablement percer les défenses.

Toujours aux dires de Sean Hollister, le maître mot est coordination. Apparemment, un Lucky Luke de la souris capable d’enchaîner les head shots aussi efficacement que le permet le Snap Tap Mode des claviers Huntsman V3 Pro a moins de poids dans le jeu qu’un brave petit soldat solidaire restant avec ses équipiers ou qu’un Spider Man du map control. Pour le premier aspect, il est par exemple possible de soigner ses acolytes en pleine action ou de leur accorder un bouclier. Pour le second, de se mouvoir via un dash, un air dash, un dash jump, un double jump, un mantle jump, ou plus prosaïquement à l'aide des tyroliennes disposées sur la carte.

Bref, une orientation teamplay assez cohérente décidée par Valve et forcément gratifiante pour ceux qui jouent entre potes. Cette structure de jeu peut en revanche être vite être décourageante pour le joueur solo contraint de coopérer avec des inconnus.

Par ailleurs, la composante corps-à-corps n'est pas négligée. Le combat de mêlée implique un panel de deux coups (attaque lourde / légère) et la possibilité de parer pour tous les personnages du jeu.

Enfin, sachez que cette version proposait déjà une vingtaine d’héros différents. Certains embrassent des archétypes classiques, tels que l’épéiste, l’archer, le tireur d’élite ou l’ingénieur ; d’autres sont plus originaux. La source parle d’un Infernus qui réduit ses ennemis en bouillie à l’un d’un « pistolet à doigt ». Des classes qui permettront de varier les manières de jouer donc, avec là encore, un accent mis sur les synergies entre équipiers. Notez toutefois que les joueurs ne commencent pas avec l’ensemble des pouvoirs et capacités à leur disposition. Les plus mortelles ou efficientes se débloquent au fil des parties.

infernus deadlock personnage

competences deadlock personnage

Le fameux Infernus et un exemple de build © The Verge

Bref, c’est une tambouille assez classique de jeu de tir de héros (hero shooter), dans la pure lignée de TF2, et aux antipodes d’un Counter-Strike. Nul doute qu’entre les mains de Valve, la recette aboutira de nouveau à un plat susceptible de contenter un large panel de joueurs. Quant à ceux qui n’apprécient pas cette formule, l’autre FPS compétitif phare du studio reste naturellement une alternative de choix.

Nous avons résumé les éléments clefs, mais vous pouvez consulter l'article de The Verge ici.
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