Test • NUC 8 Islay Canyon

• Le jeu, est-ce que ça marche ?

Si les machines testées sont annoncées comme étant capables de faire tourner quelques jeux, on s'attardera sur ce point. Toujours dans un souci de comparaison, nous faisons un passage par 3DMARK. Nous utilisons le benchmark Time Spy que l'on reproduit cinq fois afin de retranscrire la moyenne de résultats obtenus. Nous passons ensuite sur deux petits jeux et un Battle Royal populaires. Nous avons opté pour DOTA 2 et Rocket League, qui passent sans trop de difficultés sur de petites configurations. Apex Legends est le troisième larron du groupe. Moins docile, il est un peu plus éprouvant pour nos PC d'entrée de gamme. L'affichage se fait en FHD, toutes options à fond. Le BR est benché dans sa plus haute qualité puis en réduisant les options. Cinq passes sont effectuées et la moyenne retranscrite dans les graphiques qui suivent.

Commençons par 3DMARK. Ça score petit puisque nous n'avons pas affaire à des machines de guerre. Exit donc les records ici, il faudra se contenter de peu. Lors des différentes passes, le NUC8i5INH se comportait "mieux" que la version équipée de l'i7. Ce dernier semblait ramer un peu plus à vu d'oeil, même si la tâche était ardue pour les deux petits PC. Quoi qu'il en soit, l'impression se retranscrit sur le score, d'un poil ramassé chez Luc meilleur pour le NUC8i5INH. Si le score du processeur est moins bon, le GPU gagne quelques précieux points.

En pratique, avec de vrais jeux, le modèle équipé de l'i7 s'en sort globalement mieux. Il pointe d'une légère tête sur DOTA 2 et prend aussi une petite avance sur Rocket League.  Ces deux jeux sont jouables en l'état avec plus de 40 images affichées par seconde et un réglage moins "extrême" permettra de gagner encore en confort

Sur le Battle Royal de chez Respawn, on peut remarquer une baisse de forme du modèle équipé du plus gros CPU. La machine force un peu plus, même si c'est difficilement décelable à l'oeil nu. Il faudra faire beaucoup de concessions pour faire tourner Apex Legends dans des conditions à peu près acceptables. Toutes options au minimum, nous dépassons juste les 40 images par seconde. L'i5 s'en sortira une nouvelle fois mieux sur ce test.

• Et nos films dans tout ça ?

Terminons nos tests par une petite séance de ciné. Nous avons choisi du gros avec la lecture d'une trame vidéo 4K 24 ips, suivi  d'une seconde trame en 60 ips et, pour conclure, d'une lecture de vidéo 4K sur le Tioube via Chrome. Nous retranscrivons le taux d'occupation du processeur, de la mémoire, et du GPU.

Deux machines, une base commune, deux comportements différents. Le processeur, en général, n'est pas des plus sollicités pendant la lecture d'une vidéo. Ici, on le constate sur nos deux cobayes, avec un taux d'occupation inférieur à 18 % sur l'i7. L'i5 par contre ne mobilisera que 6% de ses ressources pendant la lecture. Du côté de la Radeon 540X, on retrouve un comportement similaire. La puce est entièrement sollicitée pendant la lecture de la trame 60 ips, tandis qu'elle ne le sera qu'autour des 50 % par la suite. Pour ce qui est de la mémoire, là encore, le comportement est quasiment le même. L'i7 par contre, se ménagera très légèrement sur la RAM.

En ce qui concerne la lecture en streaming, les deux NUC auront besoin de pêche pour l'affichage et la gestion du navigateur. Nous faisons un bond au-delà des 70 % de taux d'occupation dans ce cas. GPU et mémoire sont moins gourmands avec un taux d'occupation autour des 50 %.

• Le mot de la fin

Nous remercions naturellement nos partenaires pour la mise à disposition du matériel de test.