Express • Gigabyte X79-UD5

• La consommation

Nous avons voulu savoir ce que consommait la plateforme LGA2011 avec cette carte de chez Gigabyte. Dans la suite logicielle, le soft 3D Power permet entre autres choses de tripoter le CPU en lui infligeant divers profils de performances via les phases. Bien qu'il y en ait 6, nous en avons retenu 3 qui nous semblent les plus "logiques", à savoir Extreme, Balanced et Lite. Le 4è cas représente l'absence de contrôle logiciel. Ce n'est pas tout puisque nous avons inclus également dans le tableau les performances 3D d'OCCT selon les 4 modes retenus. Dans le graphique donc les colonnes roses, contrairement aux vertes et grises, représentent le nombre d'images par seconde, et donc plus il y en a et mieux c'est.

Si au repos tous les modes se valent à quelques watts près, le mode de charge complète d'OCCT laisse apparaitre des grosses disparités. D'abord on constate que le mode Lite coupe radicalement la consommation de 100W grosso modo, tandis que le mode Balanced fait gagner légèrement. Extreme ou Rien, c'est dans la même fourchette de consommation, pas de différence flagrante.

Effectivement ces coupes franches sur les paramètres électriques du PC engendrent des différences de performances. On retrouve donc fort logiquement des images par seconde sous OCCT en adéquation avec les consommations relevées. Le mode Lite castre les perfs 3D, les 3 autres cas se tiennent, avec la palme revenant à l'absence de contrôle. Le CPU mouline toujours à la même fréquence de 3.2 GHz, à chacun de voir ce qui lui convient le mieux.

• Débits USB3

Autre point abordé, c'est le débit USB3.0. La puce en charge sur la Gigabyte est d'origine Fresco Logic. Les relevés sont faits via CrystalDiskMark 3.0.1 et concernent l'écriture de fichiers plus problématique que la lecture en général. Autre détail, nous avons utilisé un SSD Force3 de 60go disposé dans un dock icy Box USB3 également.

Globalement les résultats sur Fresco Logic sont un pwal en retrait face à la puce Asmédia trouvée sur l'Asus P9X79 pro. On reste cependant dans des niveaux extrêmement proches, impossible de voir à l'oeil nu la paire de secondes de différence que représenterait un transfert avec l'une ou l'autre des puces. Passons à présent au temps de démarrage. 

• Temps de boot

Autre point ciblé, le temps de démarrage de la carte mère avec tous les contrôleurs activés, y compris ceux dont on ne se sert pas comme le Marvell gérant les ports Sata internes et eSata ou la puce Fresco Logic gérant l'USB30 interne et externe. Le temps chronométré est celui qui court depuis la mise sous tension à l'affichage du bureau. Le temps exprimé est en secondes, le plus petit est le meilleur.

Déjà performante, la Sabertooth X58 prend un coup de vieux, ralentie qu'elle est par la détection du SSD Sandisk contenant l'OS par son contrôleur Marvell, étant donné qu'elle ne gère pas nativement le Sata 6Gbps par le X58. La P9X79pro est rapide, mais la Gigabyte démarre un pwal plus vite, la plaçant quasiment au niveau de la Sabertooth Z77. Pas de problème donc sur ce point, ni de contrôleur lent comme les 100 derniers mètres en sprint d'Eric, avec un vent favorable de 50m/s et poussé par un semi-remorque.

• Overclocking

Nous nous sommes amusés à tripoter l'overclocking sur cette carte mère Gigabyte, cette dernière étant a plutôt bien équipée pour charger la mule avec ses 12 phases totales assurant sans nul doute une stabilité électrique exemplaire au processeur. En ne touchant que le coefficient déblocable, nous avons pu finir à un très stable 4.7 GHz et 1.35V, le tout testé par OCCT et par un test x264 FHD benchmark. Par rapport à sa concurrente d'Asus que nous avons eu entre les mains, nous avons donc obtenu le même résultat, avec un petit peu plus de tension cependant dans le bios, la carte sous-voltant légèrement par rapport aux tensions demandées. C'est digne de ce qu'on peut attendre d'une carte affichée en haut de plateau.