Test • Inno3D RTX 3080 iChill X3 |
————— 27 Novembre 2020
Test • Inno3D RTX 3080 iChill X3 |
————— 27 Novembre 2020
La RTX 3080 iChill X3 se distingue par un look... particulier et de nombreuses pièces métalliques.
Commençons par les bonnes habitudes, la fouille globale et en profondeur de la carte en elle-même. Ici nous avons un design au style donnant une apparence d'armure métallisée - bien que probablement peu fonctionnel - probablement de l'aluminium et des maintiens pour éviter que la carte ne plie sous son poids d'environ 2 kg, tout en rajoutant une touche de RGB très particulière grâce à un petit élément en Plexiglas qui se visse à la verticale, vous permettant de profiter des néons et ce même dans un montage classique. Attention aussi, elle ne passera pas dans tous les boitiers, car elle occupe 3 slots, fait 30 cm de long pour 13,5 cm de haut.
Vues de face et de derrière des PCB avec des annotations afin de bien identifier chaque module présent sur la carte.
Tout comme de nombreux concurrents, Inno3D utilise une ventilation traversante et le PCB de référence, qui se trouve très proche de ceux de GIGABYTE du coup. L'utilisation du double face est donc de la partie, avec une répartition correcte des composants et plusieurs sondes de tension et de courant. Toutefois, nous sommes déçus de l'utilisation d'une pâte thermique de type chewing-gum usagé, qui n'est pas forcément ce qui se fait de mieux et qui peut avoir tendance à s'effriter ou sécher sur la durée.
Inno3D utilise peut-être le circuit de référence, mais les composants passifs sont de bonne qualité.
Au niveau de l'alimentation, le fabricant se base donc sur le standard : 13 phases pour le GPU, 3 phases pour la mémoire, des contrôleurs de chez uPI et des VRM de chez Alpha & Omega. Cependant, une bonne surprise se trouve au niveau des composants passifs, puisqu'Inno3D met le paquet de ce côté : self massive et parmi les meilleures références de condensateurs Nichicon à faible ESR. Le filtrage sera donc parfait ici, ce qui est tout aussi important que d'augmenter le nombre de phases, puisqu'une tension plus propre signifie moins de Vdroop, et donc moins de pertes d'énergie au niveau du GPU et une plus grande stabilité.
Point de surprise pour les puces : contrôleurs, sondes et VRM viennent de chez uPI et Alpha & Omega.
Au niveau des données GPU-Z, nous n'avons pas trop de surprises non plus : les fréquences affichées sont les mêmes que celles de référence sauf sur le boost, qui prend 60 MHz face à la RTX 3080 FE, ce qui reste très anecdotique. Mais ne vous y attachez pas trop, car la valeur donnée ne tient pas compte du fonctionnement du GPU Boost 4 de NVIDIA.
Données GPU-Z de la RTX 3080 iChill X3.
Une fois n'est pas coutume, nous pouvons constater que le facteur limitant de la carte reste la puissance admise, qui est insuffisante pour profiter du maximum de ces capacités. Un premier point fait tiquer ici par contre : malgré la vitesse de rotation élevée des ventilateurs en charge - près de 2300 tr/min - la température ne semble pas exceptionnelle, nous allons donc voir ça de plus près par la suite et essayer comprendre ce qui se passe ici.
Données GPU-Z de la RTX 3080 iChill X3 : à gauche au repos, à droite en charge.
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Un poil avant ?In Win nous présente ses alimentations de série PF | Un peu plus tard ...Vers la fin du modèle STOC dans le déploiement de la fibre optique ? |
1 • Préambule |
2 • |
3 • Pompage de watts et comportement thermique |
4 • Soupe à dB & verdict |