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NVIDIA ACE suite

La face de L'ACE (feat. NVIDIA + IA)
NVIDIA ACE suite

L'Avatar Cloud Engine, c'est la promesse de NVIDIA (à écrire en MAJUSCULES, sinon le responsable des relations médias france te coupe le sampling) de rendre, via une API, les PNJ des entités presque douées de conscience et aptes à vous parler avec des pamphlets tout droit issus du monde Shakepearien, même s'il s'agit de relater leur vie de m*rde de PNJ. Imaginez donc croiser au détour d'une ruelle sordide et mal décorée en assets — texturé en low def en plus — un PNJ coincé à 45° dans une porte, le genre de truc que l'on peut croiser dans un titre Bethesda par exemple (pris au hasard).

mange tes morts

L'importance de la contextualisation entre les PNJ

Paf, pour lui sauver la mise et en vue de ne pas ruiner l'une de vos quêtes en cours, vous décidez de vous en approcher. Dans un premier temps pour lui asséner un coup de pelle bien senti, histoire de le débloquer de cette fichue porte. Sans effet, la porte étant une texture, mince. Mais il vous en faut plus pour vous arrêter en si bon chemin, aussi, après un bref instant de perplexitude face à la situation, vous reculez pour mieux analyser cette dernière, vous approchez à nouveau du PNJ, puis cliquez sur le bouton du mulot bindé pour engager l'action le plus appropriée, qui sera ici le dialogue. D'un mouvement aussi naturel que la mort de Marion Cotillard de dans Dark Knight Rises, il se rotationne vers vous et... entame la causerie :

Dans l'antre du plus humble des trônes, je me trouvais, plongé non pas dans les méandres d'une sombre forêt, mais dans les abîmes lumineux d'un écran éthéré. La scène, digne d'une tragédie shakespearienne, se déroulait dans l'intimité d'une pièce écartée, où j'étais assis en majesté sur mon siège de porcelaine, m'adonnant à la double tâche de répondre à l'appel de la nature tout en consultant les missives fortuites numériques de mon fidèle compagnon, le smartphone.
« Hélas, » soupirais-je, « en ces temps modernes, où même le plus secret des cabinets se trouve envahi par les distractions incessantes de ce monde connecté ! » Mes doigts effleuraient l'écran, glissant sur les nouvelles du jour, tandis qu'autour de lui régnait un silence seulement interrompu par les murmures lointains de la vie extérieure. Le parfum de l'air, mêlé aux fragrances artificielles, formait une atmosphère presque comique, si elle n'avait été si humaine. Ici, dans cette solitude choisie, je méditais alors sur les affaires du monde, perdu dans ses pensées comme Hamlet devant le crâne de Yorick.

« Ô technologie, tu es à la fois ma bénédiction et ma malédiction,» murmurais-je, les yeux rivés sur l'écran qui illuminait mon visage d'une lueur fantomatique. « Dans ce lieu de retraite, je cherche un moment de paix, mais me voilà encore esclave des chaînes numériques. ;» Ainsi, tel un prince moderne, je termine ma pause en ce royaume d'intimité, me levant lentement, un pied dans le monde des égouts, l'autre dans l'empire numérique, tiraillé entre la nature et la technologie, entre le passé et le présent, entre Shakespeare et le smartphone.

...Un monologue emplie d'une émotion certaine, vous tenant en haleine une bonne minute avant que vous craquiez et ressortiez votre pelle, qui cette fois fonctionnera, le PNJ étant débloqué de sa porte, finissant sa misérable non-vie dans une mare écarlate. Une fin tragique annulant de facto la fameuse quête « Il faut sauver le fourrage du soldat Rillette », promise à vous faire capter son lot d'XP nécessaire à la bonne tenue de l'intrigue principale. Un périple consistant sous couvert de régulation écologique à marcher, marcher, marcher encore puis massacrer 34 adorables bestioles identiques, probablement de la même famille (en tout cas les développeurs n'ont pas voulu se faire suer à produire plusieurs assets poilus pour l'occasion) et enfin au bout de 31 minutes d'extase ludique, en rapporter les peaux que vous aurez au préalable dépecées une à une... au dit PNJ. Celui donc, en voulant faire acte de foi, que vous venez précisément d'embrasser à l'aide de votre bêche à pointe épique dans un réflexe de terreur textuelle émotionnellement non maitrisée. Eh oui, c'est ce que pourrait faire l'ACE dans nos jeux !

NVIDIA ACE suite [cliquer pour agrandir]

C'est quoi ACE : bin c'est ça

Kairos : la dernière mouture d'ACE en action

Introduit au Computex 2023 en plein boom de l'IA, avec en prime NeMo SteerLM permettant d'ajuster les inférences en production via un set de paramétrage défini en amont : idéal pour générer, sur un seul entrainement du LLM, des modèles distincts. Comme par exemple la faculté d'un PNJ à vous raconter qu'il a posé sa crotte en surfant sur son smartphone, et à vous en faire part avec entrain dans le cadre d'une conversation non scriptée. On peut dire ce qu'on veut, mais cela reste nettement plus immersif qu'un personnage lambda, qui, croisé au détour d'un chemin vous sort un « je dois m'éloigner de tout ça » alors qu'il marche tranquillement vers son destin que lui seul connait... Ou plutôt les développeurs qui le feront disparaitre une fois qu'il ne sera plus dans votre cône de perception, avant qu'un autre PNJ, ayant spawné tel un ninja dans votre dos, vous sorte exactement la même phrase.

Aussi pour 2024, les microservices autour d'ACE continuent leur maturation. Ainsi, RIVA se positionne pour ce qui touche à la restitution verbale avec l'A2F — Audio to Face — dont on vous laisse deviner l'utilité et l'ASR — Automatic Speech Recognition — apte à reconnaitre et à transcrire pour l'heure 14 langages. Complété par l'Audio2Face synchronisant les animations faciales aux paroles, rien de bien novateur ici si ce n'est l'intervention de l'IA pour les rendre plus convaincantes... Et le fait que vous pourrez parler directement aux PNJs ! Cette maturation des services qui se poursuit avec des studios et développeurs de middlewares de renom, parmi lesquels on trouve Ubisoft, Eleven Labs, Inworld AI, Tencent, UneeQ, NeteaseGame, Convai ou encore Ourpalm.

Dorénavant, en plus de pouvoir leur adresser la parole, les PNJ génèrent leurs interactions en fonction du contexte environnemental, avec une tonalité variante, et en fonction des autres PNJ... et / ou des interactions avec ces PNJ.

Une progression impressionnante en seulement quelques mois, qui ne semble avoir qu'un seul défaut récurrent chez les verts : ç'est forcément propriétaire, même s'il est fortement pressenti que des kits de développement tiers comme ceux d'Inword AI visant à la création & gestion d'histoires dynamiques, dialogues et autres quêtes seront bien open source. Ils ont d'ailleurs donné lieu à quelques expérimentations de la communauté du modding, telle que sur cette bonne vieille usine à gaz qu'est Skyrim :

Un poil avant ?

Le Wi-Fi 7 est (enfin) finalisé

Un peu plus tard ...

Test • Corsair A115

Les 6 ragots
Les ragots sont actuellement
ouverts à tous, c'est open bar !
par Pascal M., le Mercredi 17 Janvier 2024 à 16h57  
par Adam & Eve¶, le Mercredi 17 Janvier 2024 à 00h28
Le craquage des premiers paragraphes, c'est du vécu ...?

Je me suis pissé dessus !
inspiré de vécu, disons
par Adam & Eve, le Mercredi 17 Janvier 2024 à 00h28  
Le craquage des premiers paragraphes, c'est du vécu ...?

Je me suis pissé dessus !
par Jemporte, le Lundi 15 Janvier 2024 à 18h49  
Le gros problème c'est comme d'hab que les grosses boites d'informatique font travailler tous leurs dev sur les outils Nvidia. Plus ça va, plus ils deviennent le standard et plus ça développe sur leurs outils. Le cercle vicieux.
Et je parle pas des jeux, mais des IA pro sur serveurs, imagerie médicale etc . J'ai même du mal à voir où AMD arrive à caser son CDNA au point qu'il détourne sa réservation en 3/4nm chez TSMC de leur GPU jeux dont ils ne sortent plus le gros modèle en RDNA4. Les miettes laissées par Nvidia suffisent-elles à gaver les GPGPU pro d'AMD ? Ca explique la valorisation de Nvidia en bourse et son avenir prometteur.
Est-ce que Musk (la plus grosse fortune à gros égo qui existe) va résister à Nvidia en équipant ses tablettes d'AMD et avec "l'intelligence" de ses propres GPGPU alors que ses voitures écrasent les petits enfants aux carrefours ? That is the question. La concurrence de plus en plus fiable en Nvidia lui met une longueur d'avance en conduite autonome.
par Un champion du monde embusqué, le Jeudi 11 Janvier 2024 à 18h53  
Nvidia c est la double douille ils veulent et t'imposer le GeForce now (qui ne cesse de voir sa mensualité augmenter) et te mettre une carte/un boîtier pour justement ouvrir un portail web vers ce GeForce now
Shield, GeForce, demain sûrement un Chromebook ou que sais je à base de tegra
Voir une build linux interne à la steamOS

Bah oui car les processeur specialisé" sont de moins en moins des gpu
Le plus important c est que ça décode l av1 coté device client et que ça encore en av1 coté ferme de puce coté serveur

Cherché pas l histoire de la présence de 2encodeur av1 sur les plus gros "g"pu des rtx4000 c est certainement pour les power user, c est juste intéressant coté GeForce now car du coup avec une "rtx4090" dans un serveur c est 2à 4 utilisateurs GeForce now qui tourne en fullhd
par davistos83, le Jeudi 11 Janvier 2024 à 15h59  
Heureusement qu'il existe opensource car avec NVIDIA,ils vont nous mettre des applications payantes à partir d'un moment entre le rtx, l'IA, feu PhysX,...
Ou des cartes a 2000€, ha zut c'est déjà fait...
par Un ragoteur blond du Grand Est, le Jeudi 11 Janvier 2024 à 14h53  
Conceptuellement, c'est assez risible et pas bien éloigné d'un bon vieux Scrabble avec son "dictionnaire officiel intégré"... juste appliqué aux capacités informatiques du moment.

Ça pose vite un souci quand on voit poindre la captivité si c'est réservé à leurs GPU, mais aussi plus largement la nécessité de dédier beaucoup de ressources à ces tâches quelque soit le niveau dans la gamme... mais ça me fait penser... ils ont pas une offre cloud ces fourbes, par le plus grand des hasards? Hmmm... je sens le truc pas glorieux...