De la NAND qui ne s'use plus ! |
————— 04 Décembre 2012 à 16h46 —— 15332 vues
De la NAND qui ne s'use plus ! |
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Le problème de la fiabilité des SSD, tout un programme qui malgré nos dires et ceux des autres suscite toujours autant de débats remplis d'arguments ni vrais, ni faux, ni exacts, ni inexacts... Bon, en pratique c'est vrai, les cellules composant les puces de NAND s'usent, mais à un rythme qui permet une utilisation tout à fait normale sur un bon paquet d'années. Pour des sceptiques, ou des adeptes fétichistes, voici une annonce de la société Macronix qui devrait les soulager.
En effet ladite société a prévu, à l'occasion du salon IEDM de San Francsisco qui se déroule les 10, 11 et 12 décembre prochains, de présenter des puces ayant la particularité de supporter plusieurs millions, voire centaine de millions, de cycles d'écritures. La NAND dans sa technologie grand public actuelle plafonne à quelques dizaines de milliers de cycles en fonction de l'encapsulage retenu pour sa fabrication (SLC, MLC, TLC). Aaaah ouais, quand même.
Enfin la fin des notions de cycle de vie de la NAND ?
Pour rappel, en schématisant l'usure d'une cellule NAND provient de la couche d'oxyde utilisée pour séparer les grilles de contrôle, qui s'altère à force que les électrons la traversent. Le mécanisme de base pour écrire une donnée étant basée sur le transistor, la saturation en électrons de l'une des deux grilles permet de rendre isolante cette dernière, lui donnant le statut de 0 binaire. Une fois vidée de ses électrons, n'étant plus isolante elle retrouve un statut de 1 binaire. La solution trouvée par Micronix serait donc de reconstruire cette couche d'oxyde, une idée issue des avancées faites sur la mémoire à changement de phase dont nous vous parlons de temps en temps, très prometteuse.
Le principe ? Réchauffer la couche du substrat à l'aide de diodes, plus précisément à une température de 800°C sur un laps de temps très court, de l'ordre de quelques millisecondes. Au-delà de la régénération du substrat, l'application de chaleur aurait également un impact sur le cycle de traitement d'une cellule (écriture ou effacement), accélérant ce dernier... et boostant ainsi les performances ! Pas de chiffres encore, ni même une idée d'année(s) nécessaire(s) pour la mise au point, attendons la semaine prochaine. Bon en fait, ils n'ont rien inventé : s'auto réparer, le foie le faisait déjà ! (source : Ieee Spectrum via HFR)
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