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Les mises à jour automatisées irréversibles sont une plaie pour Windows 10 avant même son lancement !

On l'a appris la semaine dernière, Windows 10 fera de lui-même les mises à jour de manière autonome et sans moyen de l'en empêcher. Si le but est d'éviter de conserver des PC sur le marché qui pourraient très facilement se transformer en PC zombies par l'exploitation de failles de sécurité non bouchées par une non mise à jour de l'OS, on se pose des questions sur le bien fondé de cette démarche. En effet, ces dernières années, les cas de rustines qui ont foutu une vraie merde - appelons un chat un chat - sont nombreux, et qui ont obligé la Raymonde à les suspendre ou à éditer vite un correctif. Il est évident que ceux qui attendent pour faire les updates sont gagnants dans l'histoire. Eh bien Windows 10 est pas encore lancé que ça merdoie déjà !

 

Ces anicroches par le passé montrent que Microsoft ne fait pas un bon contrôle qualité de ses patches avant de les déployer, donc par sa nouvelle politique, on espère que ce contrôle sera multiplié par 10 ! Bon ben voilà, c'est loupé ! Il y a déjà deux cas de mises à jour qui sont une catastrophe pour l'usager : la KB3074681 lancée samedi dernier a le talent incroyable de faire planter l'Explorer, et ce dans deux scénarios reproductibles identifiés. Si on cherche à installer ou désinstaller un programme par le panneau de contrôle, Explorer crève sur le champ. Il n'y a pas d'autres alternatives actuellement pour ceux qui sont touchés. Autre couillage dans le potage, activer ou désactiver une connexion internet cause également la mort du processus.

 

Là où c'est pas cool, c'est que la Raymonde n'a rien admis ni reconnu, tant et si bien que personne ne sait s'il y aura un correctif ni quand il sera lancé si jamais il est prévu. De la mauvaise pub à quelques encablures de la mise en vente, c'est mal venu, mais tout ça serait à peu près évitable si la Raymonde n'avait pas eu cette idée de génie de forcer les mises à jour contre le gré du pauvre type qui utilise normalement son OS.

 

Autre souci relevé, c'est avec les pilotes Nvidia installés toujours par le même biais, alias Windows Update. C'est simple, certains parlent de plantages quand d'autres évoquent la mort du PC, mort logicielle évidemment sur le forum du caméléon. Si on enlève cette mise à jour forcée, eh bien là aussi, on a moyen d'éviter ce souci en installant une autre version manuellement. Mais quand le mal est fait, ben faut s'armer de patience. Tout cela pour dire que la mise en oeuvre d'une décision aussi importante que l'update obligatoire et sous-marin impose une discipline de fer, et ce n'est pas le cas chez Microsoft qui montre par ce choix qu'il dirige ses OS à l'américaine, en deux mots marche ou crève, et si t'es pas content c'est pareil ! (Source Betanews)

 

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