COMPTOIR
  
register

Au tour de Bethesda de retirer tous ses titres (sauf un) de Geforce Now...

Ce n’est vraiment pas de bol pour les débuts du service de streaming de jeu lancé par NVIDIA il y a quelques semaines seulement. Après le retrait relativement notable (plus médiatisé) par l'éditeur Activision-Blizzard de la totalité de sa librairie de jeu de la plateforme de NVIDIA, voilà que Bethesda a également assez discrètement annoncé sur son forum avoir pris la décision très semblable de ne plus mettre à disposition ses bugs jeux sur Geforce Now, sauf pour Wolfenstein Youngblood qui y sera toujours pour l'instant, peut-être du fait de son statut de vitrine pour les technologies RTX et DLSS sponsorisées par NVIDIA. 

On notera que si les choix d'Activision-Blizzard et de Bethesda n'ont pas manqué de faire parler, les disparitions de titres d'Electronic Arts, Capcom, Namco Bandai, Rockstart Games ou encore Square Enix se sont moins fait remarquer, probablement parce qu'ils avaient été retirés le jour même du lancement.

 

Le vice-président de Geforce Now, Phil Eisler, a réagi en soutenant que les éditeurs gardent évidemment le contrôle sur leur contenu et décident si un jeu doit inclure le streaming avec Geforce Now. Pour tempérer l'événement, il a également suggéré que certains éditeurs pourraient un jour retourner sur le droit chemin, toutefois sans donner de nom ni de calendrier. Enfin, il rappelle que de nouveaux jeux sont ajoutés chaque semaine et que les suppressions devraient rester rares. Pour redorer un peu le blason du service, n'oublions pas que NVIDIA a confirmé un peu plus tôt que Cyberpunk 2077 - la future vitrine RTX et futur gros titre du studio CD Projekt - sera disponible sur Geforce Now dès le son lancement.

 

Bon, et des raisons derrière tout ce remue-ménage ? Eh bien, il se murmure que tous ces jeux auraient été retirés du service de streaming du Caméléon sur fond d'accord de licence...Ainsi, il n'est pas impossible que ça négocie sec derrière les rideaux en ce moment même entre NVIDIA et les éditeurs, en cette ère de surmonétisation de l'industrie du jeu vidéo, il est quasi évident qu'il ne s'agit ni plus ni moins d'une "simple" question d'argent et de manque à gagner.

Pour la p'tite information, rappelons que le principe du service de NVIDIA est différent de Stadia de Google, Geforce Now fonctionnant avec les jeux (déjà) achetés sur les plateformes habituelles (Steam, Epic, etc.), tandis que Stadia oblige à l'achat des titres avec Google et qui ne sont donc jouables uniquement à partir du service de streaming. En principe, le choix serait vite fait, mais il est peut-être bien là le problème pour les éditeurs, qui peuvent considérer Geforce Now trop comme étant "généreux" avec les joueurs et lui préfèrent sans aucun doute le système de Google... (Source : Tom's)

 

nvidia geforce now rtx

Un poil avant ?

PCIe 6.0 déjà à mi-chemin de sa version définitive, 2021 toujours en vue !

Un peu plus tard ...

Le retour des rumeurs Ampere !

Les 12 ragots
Les ragots sont actuellement
ouverts à tous, c'est open bar !
par radada, le Lundi 24 Février 2020 à 18h07  
Je paierais jamais un abonnement supplémentaire a mon internet !Je veux bien payé jeux/musiques/films a moins d'en disposer comme bon me semble(et pas en fonctions des humeurs du réseau).
De plus je suis plutôt d'une génération "Typiak" et moi ça me convient.
par atreyu64, le Lundi 24 Février 2020 à 17h01  
Avant j'aimais bien Bethesda, et puis j'ai pris une flèche dans le genou.
par Gry20r, le Lundi 24 Février 2020 à 15h13  
Je comprend pas bien le principe, le client a déjà acheté le jeu, donc si la raison du retrait c'est vouloir plus de fric, ca voudrait dire qu'ils veulent qu'on le rachète encore une fois, comme pour un portage sur une autre plateforme ?

Est-ce que Nvidia a des clauses spéciales du genre les achats in-app via GFnow sont taxées ou leur donne droit à un pourcentage?
par Ragoteur Gamer embusqué, le Lundi 24 Février 2020 à 13h59  
Ils ne se rendent pas compte qu'à trop vouloir se gaver alors que le porte monnaie des joueurs n'est pas extensibleset à même tendance à se réduire ils poussent tout le monde vers les solutions illégales.
par Ideal, le Lundi 24 Février 2020 à 13h34  
On est grosso modo qu'à l'année zéro du cloud gaming en mode post bêta alors je vois rien d'alarmant ici que ce soit pour Nvidia ou autre qui testent et ajusteront leur modèle économique et leurs alliances pendant un long moment.
Les éditeurs de jeu qui sont le seul contenu viable du cloud-gaming tentent de faire valoir leurs places et grappillez des sous ou autres avantages en jouant la carte du "toi a besoin de moi" et c'est bien normal.

L'année zéro pour Steam elle était surement pas aussi simple que les 15 années qui ont suivis, pareil pour Netflix, donc bon prenez un peu de hauteur au lieu de sur-réagir car le cloud-gaming (qui se transformera en cloud-computing après) sera de toutes façons l'avenir pour la majorité du marché (et je suis pas du tout fan de ce modèle mais faut bien être réaliste).
par Machiavel, le Lundi 24 Février 2020 à 12h12  
La cancertitude des editeurs est fantastique!
Ils continuent a voir que le bout de leur nez au lieu de voir cela comme une opportunite pour avoir plus de ventes car des gens qui n auraient pas pu jouer a leur jeux le pourrait grâce a ce genre de service. Mais bon con un jour con pour tjrs.
par Un mangeur de clown en Île-de-France, le Lundi 24 Février 2020 à 11h39  
Les commerciaux vendus en manque de magnesium s'enfuient pour pondre de nouveaux étron vidéoludiques sans âmes au lieu d'innover dans le domaine et prendre des risques
par aldwyr, le Lundi 24 Février 2020 à 11h03  
Je suis tellement plus en accord avec shadow... Même si actuellement, ils font pas mal de merde, avec leur cloud computing qui permet du cloud gaming qu'avec Geforce now qui doit avoir des accords avec Les éditeurs pour pouvoir faire quelque chose avec leur matériel.

Bon, Google Stadia, je ne les vois même pas rester dans la course bien longtemps avec ce modèle économique... Payer un jeu utilisable (en plus de l'abonnement au service) qui n'est utilisable que sur ce dit service... Je me demande comment cela a pu être validé niveau par les gars de chez Google srx...
C'est encore un service qui va soit évoluer drastiquement dans 2-3 ans soit mourir. m'enfin, pas ma guerre. x)
par Un pipotronneur d'Occitanie, le Lundi 24 Février 2020 à 10h40  
Ce qui ne veut pas dire que Stadia ça marche du tonnerre non plus. En tout cas Google est bien discret car le comptoir n' a pas fait péter le champagne à ce sujet depuis longtemps.

C'est pas moi qui choisirait une plateforme de streaming verrouillant le jeu sur elle-même. Je suis plus en phase avec GeForce Now (ou notre petite société française Shadow) qui veut qu'on puisse simplement utiliser la puissance du cloud pour jouer à NOTRE librairie de jeux acquise indépendamment de la plateforme de streaming elle-même.
par Une ragoteuse à forte poitrine en Île-de-France, le Lundi 24 Février 2020 à 10h19  
C'est dommage, c'est qui le prochain ? EA ? A croire que ces studios préfèrent Google sur le coup (mmmhh le double achat ...).
par cabou83, le Lundi 24 Février 2020 à 10h02  
A voir, perso ça m'intéresse pas le cloud gaming, mais si tout le monde s'y met ces éditeurs reverrons leur copie.
Un peut comme au lancement de Spotify/Deezer beaucoup de maison de disques, voir artistes, se sont opposé à ce genre de service. Aujourd'hui c'est juste les référence pour la musique, et dans une autre mesure Netflix et concurrents aussi qui ont grandement fait baisser les téléchargements illégaux de films/séries/musiques.
Tout est une question de pognon en somme, aujourd'hui le services a peu d'abonnés mais si demain ce genre de service dispose de plus de 100M d'abonnés et que par mois une partie est reversé aux éditeurs alors se seront les premiers à en faire la promo...
par Un ragoteur RGB en Nouvelle-Aquitaine, le Lundi 24 Février 2020 à 09h06  
Que ce soit Activision/Blizzard ou Bethesda ça fait moins de caca, donc au final pour les 3 personnes qui préfèrent se faire arnaquer par le game as a service ils se font pas totalement arnaquer.