Test • GIGABYTE RTX 2060 Gaming OC pro |
————— 21 Mars 2019
Test • GIGABYTE RTX 2060 Gaming OC pro |
————— 21 Mars 2019
Sortons le binocle il est temps d’ausculter notre nouvelle carte graphique. Enfin presque nouvelle car ce qui choque rapidement c'est que la carte est la même d'apparence que toutes les autres Gaming OC de la famille RTX. Loin d'être une mauvaise surprise il faudra faire attention au surcoût que cela peut engendrer si le gain sur les performances n'en vaut pas le coup. Néanmoins, cela donne une carte à l'apparence propre et de qualité, mais trop massive pour une référence milieu de gamme. Elle sera difficile à caser dans des petits boîtiers malheureusement, ce qui est dommage pour un GPU prévu dans des configurations modestes et non pas des tours digne des lubies d'un prince des Emirats Arabes.
Voici le PCB sur les deux faces avec quelques annotations pour vous y retrouver. On remarque que la carte est prévue pour les plus gros modèles du fabricant et que seuls les composants sont enlevés ou changés en conséquence.
Lors du démontage on voit que la carte est en fait une version standard de chez GIGABYTE que l'on retrouve sur les RTX 2080 et 2070 avec comme simple adaptation la suppression de certains composants et le remplacement des VRMs par des modèles plus réduits. Même la taille des pads de soudures n'ont pas été changés lord de l'opération, l'objectif ici est de réaliser en masse des PCB standard pour réduire leur coût. Une technique intelligente et permettant d'éviter le gaspillage des ressources et de faciliter le SAV. Le double face est bien utilisé, permettant de séparer les parties de puissance brute et les unités de contrôle réduisant ainsi les impacts thermiques.
Nous retrouvons le contrôleur classique des RTX haut de gamme : le uP9512. Dans ce cas présent, il permet d'obtenir un 6 phases propres pour alimenter le GPU.
Question alimentation même là le fabricant ne va pas chercher bien loin en reprenant une formule qui marche. En reprenant le uP9512 il obtient un pur 6 phases sur sa carte permettant de grappiller un peu sur la taille des VRMs. Car vu la taille des selfs et l'utilisation de MOSFET inconnus au bataillons (mais toujours avec capteurs intégrés au vu du nombre de pattes sur la puce) il faudra éviter de trop en demander au système d'alimentation. Mais le GPU est clairement moins gourmand que ses prédécesseurs donc nous serons indulgent sur l'ensemble des RTX 2060. Sur ce modèle nous retrouvons un bon nombre de condensateurs solides sur l'ensemble des deux faces pour le filtrage de l'alimentation, cela permet de limiter les crêtes et d'avoir un temps de réponse plus propre.
Petit zoom sur les VRM dont les MOSFET sont inconnus au bataillon et ont l'air légers, mais suffisant dans notre cas
Continuons avec une petite analyse GPU-Z de notre carte à base de TU106 castré. Encore une fois, GPU-Z ne détecte pas de variation des paramètres en fréquence dans le BIOS de la carte, alors qu'elle est vendue comme OC par le taïwanais. Comme d'habitude ce n'est pas un problème avec les Turing des verts, car la valeur donnée ne tient pas compte du GPU Boost 4.
Nous ne présenterons plus le GPU Boost 4.0, vous le connaissez déjà ou vous pouvez aller sur notre test des modèles FE pour en savoir plus. Nous avons de bonne températures, le mode semi-passif amenant une température au repos plus élevée sans risques pour autant. Nous avons une fréquence affichée plus élevée que la version du caméléon, se situant presque au niveau de l'OC pratiqué lors de sont test tout en conservant une température convenable.
Données GPU-Z de la GIGABYTE RTX 2060 Gaming OC Pro : à gauche au repos, à droite en charge
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Un poil avant ?Lara, le DLSS et le RTX, seconde partie ! | Un peu plus tard ...Bon plan • Le kit de 16 Go de DDR 4 3000 MHz à 100,89 € livré |
1 • Préambule |
2 • |
3 • Pompage de watts et comportement thermique |
4 • Soupe a dB & verdict |