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Le matériel open source : une philosophie à double tranchant ?

Le Hardware open source, c’est une initiative qui fait briller les yeux de bon nombre de firmes et d’adorateurs du genre. Entre la prolifération du RISC-V dans le monde académique et la mouvance similaire dans le monde des micro-PC (Rasperry Pi en tête), la suite logique serait bel et bien de libérer certaines parties complètes de puces. Si vous êtes intéressés, l’Open Source Hardware Association gère une liste des projets du domaine, dans des familles d’utilisations diverses. De quoi mettre l’eau à la bouche : la perspective de reprendre des blocs préconstruits à droite et à gauche est pour sûre séduisante — peut être même un peu trop.

 

En effet, l’apparente gratuité de la chose est trompeuse. Même si l’accès aux ressources est libre, des problèmes légaux ne sont pas exclus, notamment en termes de brevets. De plus, la vérification de la correction du design, un problème abordé sous un autre angle dans notre brève concernant la synthèse haut-niveau, est en elle seule un poste de dépense conséquent... d’autant plus dans un projet à visibilité totalement publique. En effet, le cadre d’utilisation de l’appareil n’est pas clairement défini (citons encore le Raspberry Pi ou les Arduino, où l’utilisateur est libre d’utiliser le composant sans restrictions) nécessite une vérification d’autant plus poussée, que ce soit en termes de correction - « est-ce que la puce agit comme elle le devrait ? » - que de sécurité — « dans cette utilisation, suis-je sûr qu’il n’y a pas de fuites de données ? ». Nombreux ont été les exemples de failles de sécurité ou de bugs dans des projets, parfois très âgés, dans lesquels il était communément admis que les bibliothèques utilisées étaient sûres, car largement usitées. Pour boucler avec l’expertise concernant le côté légal de la chose, trouver un responsable si un problème venait à être découvert une fois le produit sorti — à tout hasard, en se retournant judiciairement contre le designer de la brique incriminée — risque d’être compromis.

 

openhardware.org logo

Dans la série des acteurs du hard ouvert, Rocco Siffredi OpenHardware est un nom bien connu.

 

À cela s’ajoutent les emplois nécessaires pour transformer le design exprimé en RTL (organisation logique) en GDS (organisation matérielle propre à la technologie de gravure), une réelle expertise — et un métier ! – en soi, et autant de coûts cachés. En outre, le matériel n’est rien sans la pile logicielle correspondante (un problème récurrent dans la sphère matérielle, AMD comme Intel en ayant déjà fait l’expérience), une belle épine dans le pied étant donné que les communautés hard et soft ont très souvent des soucis majeurs de communication et de compréhension mutuelle. Autant dire que l’eldorado du hard libre pourra coûter cher aux start-up un peu trop intrépides... (Source : SemiEgineering)

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Un peu plus tard ...

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Les 12 ragots
Les ragots sont actuellement
ouverts à tous, c'est open bar !
par Nicolas D., le Jeudi 16 Janvier 2020 à 14h50  
par Une ragoteuse à forte poitrine en Auvergne-Rhône-Alpes le Jeudi 16 Janvier 2020 à 09h45
Pour une entreprise qui produit des ASIC elle peut utiliser un RTL libre/fermé cela ne change rien au faite qu'il faudra des gens pour faire le back end (le design physique).
Effectivement, je parlais de gens pour faire le back-end, qui sont effectivement également nécessaires sur des modèles non-libre... et qu'on a tendance à oublier !
par Une ragoteuse à forte poitrine en Auvergne-Rhône-Alpes, le Jeudi 16 Janvier 2020 à 09h45  
 
À cela s'ajoutent les emplois nécessaires pour transformer le design exprimé en RTL (organisation logique) en GDS (organisation matérielle propre à la technologie de gravure), une réelle expertise ? et un métier?! ? en soi, et autant de coûts cachés.

Pour une entreprise qui produit des ASIC elle peut utiliser un RTL libre/fermé cela ne change rien au faite qu'il faudra des gens pour faire le back end (le design physique).

Mais si vous parlez de "GDS" libre de droit, alors vous sautez une étape.
le design physique est fait pour une techno de gravure précise. Or si la techno de gravure n'est pas elle même open source et libre de droit alors il est difficilement imaginable que vous pussiez distribuer un GDS libre de droit.
D'une part à l'heure actuelle il est interdit de rendre public les GDS pour un fondeur comme TSMC car cela implique de rendre public leur Standard Cell Library.
D'autre part cela voudrait dire que l'on ne peut produire ce circuit que chez TSMC.

Il y a des initiatives de standard cell lib/fonderie open source, mais on est loin d'avoir ce qu'il faut.

On ne peut donc pas imaginer dans ces conditions l'apparition de GDS open-source, même si les compétences techniques sont disponibles pour.

De plus, lorsque l'on nous vend un chip avec une plateforme RISC-V dedans, issue d'un RTL libre, le circuit n'est pas opensource. Il n'est pas possible (a part avec du matériel très cher et beaucoup de technique) de vérifier que ce qu'on achète correspond bien au RTL, qu'il n'y a eu aucun ajout de la part du concepteur ou du fondeur.
Le concepteur peut vérifier que le fondeur n'a rien ajouté avec ce que l'on appel des techniques de "logic locking", ce qui permet de faire fabriquer en chine chez des fondeurs pas très fiable. Mais coté client on a rien !
par Une ragoteuse à forte poitrine en Auvergne-Rhône-Alpes, le Jeudi 16 Janvier 2020 à 09h14  
par Un adepte de Godwin en Île-de-France le Mercredi 15 Janvier 2020 à 19h03
ils peuvent avoir le quad SMT, à quand le octo SMT + le reverse SMT ?
POWER9 fait déjà du SMT8.

Par rapport au sujet de l'article: Pour commencer je pense qu'il faut ranger un peu les choses, on parle de 3 choses differentes ici.
1) Les specs libre de droit et standard, par exemple l'ISA RISC-V.
2) Les implementations opensource et RTL libre de droit, par exemple une implementation RISC-V. (pour des mapping FPGA par exemple)
3) Les implementations hardware opensource et libre de droit. (un vrai circuit)

Pour le 1) c'est totalement possible a notre époque, et il en faut plus c'est certain. L'ISA RISC-V est une super initative de ce coté, et l'ouverture de l'ISA POWER en libre de droit aussi.

Pour le 2) cela repose sur le fait qu'il y ai déjà des spec libre de droit (cela dépend de 1)).
On commence à en avoir de plus en plus, mais il manque encore beaucoup de chose. Mais il faut voir les choses de manière positive, les FPGA sont de plus en plus accessible et c'est seulement lorsqu'une techno est accessible au grand public que l'ont peut voir apparaître de l'opensource.

Pour le 3) cela repose sur le fait qu'il y ai déjà des RTL libre de droit (cela dépend de 3)).
Et là par contre on est dans la science fiction. Les prix des fonderies ne sont accessible que au entreprise. Personne (en mettant de coté les milliardaires) ne peut faire fabriquer son CPU en 7nm chez TSMC.
Alors que pour un arduino on peut imprimer son PCB d'arduino même à la maison.
Et les entreprises qui concoivent des ASIC n'ont aucun intérêt à rendre opensource leur travail. C'est donc de la science fiction aujourd'hui.

Mais il ne faut pas confondre le point 2) et 3)
par Un médecin des ragots en Nouvelle-Aquitaine, le Mercredi 15 Janvier 2020 à 22h00  
par Un adepte de Godwin en Île-de-France le Mercredi 15 Janvier 2020 à 19h03
Pour une conso correcte avec une certaine fiabilité et compatibilié, je préfère encore les Atom.
Le truc c'est que les Atoms ont une fâcheuse tendance à être accompagnés par des UEFI mal branlés qui sont en 32bits et donc c'est la chiantise pour configurer son bootloader avec un système 64bits.
par Un médecin des ragots en Nouvelle-Aquitaine, le Mercredi 15 Janvier 2020 à 21h51  
par Un adepte de Godwin en Île-de-France le Mercredi 15 Janvier 2020 à 19h03
En quoi c'est pas fiable l'USB ?

Après l'USB 4 peut faire du Thunderbolt, qui est du PCIe 4 derrière. Du coup j'imagine que ça le fait ?
Disons que je ne te conseillerais pas d'essayer un RAID en USB, y'en à qu'on essayé, ils ont eu des problèmes
Je sais pas, à voir, j'ai jamais essayé le Thunderbolt étant donné sa non existence avant qu'il ne devienne royalty-free, mais ça me semble pas déconnant, à tester. (Pssst est-ce que quelqu'un au cdh peut nous faire un test de fiabilité des RAIDs via Thunderbolt, merci )
par Un médecin des ragots en Nouvelle-Aquitaine, le Mercredi 15 Janvier 2020 à 21h42  
par Un adepte de Godwin en Île-de-France le Mercredi 15 Janvier 2020 à 19h03
POWER je sais vraiment pas ce qui est bien chez eux. Si apple a viré ça pour du x64 alors qu'ils pouvaient faire des cores custom comme avec ARM, c'est qu'il y a quelque chose qui va pas.

Niveau IPC, on a vraiment aucun point de comparaison fiable avec x64. J'ai l'impression que ça chauffe énormément aussi.

Seul truc bandant, ils peuvent avoir le quad SMT, à quand le octo SMT + le reverse SMT ?
Pour la petite partie histoire Apple utilisait l'architecture POWER4/POWERPC et qui du fait de leur base RISC (contrairement au CISC de x86) faisaient que MacOS était incompatibles avec Windows à une époque de grand boom pour Microsoft, ajouté à l'enlisement de POWERPC à l'époque à décidé Apple à passer sur du traditionnel x86 de chez Intel.
De nos jours POWER est utilisé surtout dans les serveurs et est malheureusement bien peu utilisé alors que il présente d'excellents atouts comme l'ouverture de l'architecture où le SMT super sexy.
Côté performances on est sur du un peu inférieur à x86/AMD64 mais qui reste vraiment pas mal source , pour ce qui est de la consommation malheureusement vu que c'est orienté serveur elle n'est pas vraiment maîtrisée et donc par conséquent la chauffe non plus, le plus gros point noir c'est surtout le prix, mais les 3 problèmes que je cite ne me semblent pas impossibles à régler, un peu d'optimisation de l'architecture au passage à POWER10, on réduit les marges et ça devrais tout de suite être mieux.
par Jemporte, le Mercredi 15 Janvier 2020 à 21h23  
par Un adepte de Godwin en Île-de-France le Mercredi 15 Janvier 2020 à 19h03
Pour une conso correcte avec une certaine fiabilité et compatibilié, je préfère encore les Atom.
Fiabilité et ATOM ça marche pas ensemble.
En plus d'être truffé de bugs, même dans leurs ancienne générations déjà commercialisée, généralement énormes, leur plus grosse vente est affublée de mort subite du chip, non récupérable, autour de 2 ans d'usage (en moyenne - 6 mois avec pas de pot).
J'avais acheté un NAS QNAp à base de ce chip que j'ai gonflé en RAM et mis toutes mes données en RAID1 (hot-swap en cas de défaillance) dessus. Ce genre de serveurs domestique ou de TPME permettrait une fiabilité matérielle à toute épreuve durant des dizaines d'années. Données accessibles depuis l'extérieur, web server etc etc et en prenant une place infime dans un coin de bilbiothèque.
J'ai bien sûr du arrêté tout ça, sauvé les données, pour passer quand j'aurais le temps à un serveur genre Ryzen bas de gamme + une distro Linux ou BSD faite pour : les ATOMs en question (bug C2000), soudés, s'étirent sur plusieurs gammes, meurent d'un coup. Dans le cas de contenu chiffré, notamment sur OS Linux avec formatage compliqué à relire, revu par un fabricant (QNap) qui ne s'attend pas (comme le client) à gérer ce genre de problème. Autant pour le 0 souci. Et chaque génération d'ATOMs est affublée de gros bugs, parfois non corrigés d'une gen à l'autre. J'attends de voir quand les Atom Tremont conservant vraisemblablement quelques bugs (on peut faire confiance à Intel) rencontreront sur l'architecture Lakfield Big Little x86, des Cores Sunny Cove moins bugués (ou avec d'autre bugs ). On va bien rigoler pour aller chercher lequel à bugué et quand.
par Un adepte de Godwin en Île-de-France, le Mercredi 15 Janvier 2020 à 19h03  
par Un champion du monde en Nouvelle-Aquitaine le Mercredi 15 Janvier 2020 à 16h24
Ah, quand je parle de politisé, j'entendais surtout la politisation corporate.

En ce qui concerne IBM, maintenant qu'ils ont racheté RedHat, on verra bien ce que ça donne mais je doute fortement que ça va se calmer vu que leur concurrent c'est Microsoft + Canonical (un rachat cette année ne me paraît pas du tout impossible par Microsoft, ou qu'il soient un actionnaire très majoritaire) et qu'ils ont une petite revanche à prendre du passé. Et contre le x86/x64 aussi.

POWER je sais vraiment pas ce qui est bien chez eux. Si apple a viré ça pour du x64 alors qu'ils pouvaient faire des cores custom comme avec ARM, c'est qu'il y a quelque chose qui va pas.

Niveau IPC, on a vraiment aucun point de comparaison fiable avec x64. J'ai l'impression que ça chauffe énormément aussi.

Seul truc bandant, ils peuvent avoir le quad SMT, à quand le octo SMT + le reverse SMT ?
par Un champion du monde en Nouvelle-Aquitaine le Mercredi 15 Janvier 2020 à 17h42
En quoi c'est pas fiable l'USB ?

Après l'USB 4 peut faire du Thunderbolt, qui est du PCIe 4 derrière. Du coup j'imagine que ça le fait ?

Pour une conso correcte avec une certaine fiabilité et compatibilié, je préfère encore les Atom.
par Ragoteur qui prend l'eau en Île-de-France le Mercredi 15 Janvier 2020 à 16h31
STFU & take my money!
Je vais de ce pas ouvrir mon parc d'attraction avec des putes et du blackjack (@modos: C'est une référence Futurama ! + Fistinière !).

Et tu auras du coulis maison gratuit !
par Un champion du monde en Nouvelle-Aquitaine, le Mercredi 15 Janvier 2020 à 17h42  
 
En ce qui concerne le Raspberry Pi 5, j'espère tellement qu'il y aura:
- Pas de Bluetooth ni de WiFi intégré (réduction de coûts bonus).
- Supprimer la totalité des ports existants (chargeur compris, USB, GPIO, etc, gain de place interne)...
- ...Pour les remplacer par des ports USB 4 Type C supportant toutes normes (DisplayPort, SATA, NVMe, etc, les accessoires en GPIO c'est fini).
- Qu'ils reviennent à 5W pour une compatibilité totale avec les chargeurs, la surchauffe en moins.
- Un slot So-Dimm DDR5 au lieu de la RAM intégrée (réduction de coûts bonus).
- Un UEFI ou mieux, un BIOS (pas d'API REST dans un BIOS).
- Des drivers vraiment libres
- Un mini-bouton d'allumage branchable via USB

J'ajouterais sur un second modèle plus HdG la possibilité d'avoir des cartes d'extension par ligne PCIe (et non pas par le bus USB qui pue pour la fiabilité ) type carte contrôleur RAID histoire d'avoir des NAS maison libérés au maximum et avec une consommation électrique correcte.
par Ragoteur qui prend l'eau en Île-de-France, le Mercredi 15 Janvier 2020 à 16h31  
par Un adepte de Godwin en Île-de-France le Mercredi 15 Janvier 2020 à 15h25
En ce qui concerne le Raspberry Pi 5, j'espère tellement qu'il y aura:
- Pas de Bluetooth ni de WiFi intégré (réduction de coûts bonus).
- Supprimer la totalité des ports existants (chargeur compris, USB, GPIO, etc, gain de place interne)...
- ...Pour les remplacer par des ports USB 4 Type C supportant toutes normes (DisplayPort, SATA, NVMe, etc, les accessoires en GPIO c'est fini).
- Qu'ils reviennent à 5W pour une compatibilité totale avec les chargeurs, la surchauffe en moins.
- Un slot So-Dimm DDR5 au lieu de la RAM intégrée (réduction de coûts bonus).
- Un UEFI ou mieux, un BIOS (pas d'API REST dans un BIOS).
- Des drivers vraiment libres
- Un mini-bouton d'allumage branchable via USB
STFU & take my money!
par Un champion du monde en Nouvelle-Aquitaine, le Mercredi 15 Janvier 2020 à 16h24  
par Un adepte de Godwin en Île-de-France le Mercredi 15 Janvier 2020 à 15h25
Malheureusment, RISC-V commencerait à sentir le roussi: https://www.phoronix.com/scan.php?page=news_item&px=Libre-RISC-V-Eyeing-POWER

Le RISC-V Foundation est sûrement en train de se politiser...
Se politiser je pense pas (déjà être dans l'optique logiciel libre c'est déjà une politisation), par contre ça ne m'étonnerais pas qu'il y ai du graissage de patte pour prostituer le principe de base, RISC-V semble passer dans le camp du "libre mais pas trop" sous la condition que ça ne vienne pas nuire au buisness.
J'avais de grands espoirs pour RISC-V mais vu que c'est un monde de merde et qu'on peut pas avoir des trucs bien dans la vie perso je regarde plus du côté de IBM et son POWER9 qui me semble assez intéressant malgré que le premier intéressé à un passif plutôt ... Microsoftien même si contrairement à Raimonde je ressent beaucoup moins de menace. (un comble quand on connais quelle chienlit était IBM sur ses "trente glorieuses" dans les années 70-80-90)
par Un adepte de Godwin en Île-de-France, le Mercredi 15 Janvier 2020 à 15h25  
Malheureusment, RISC-V commencerait à sentir le roussi: https://www.phoronix.com/scan.php?page=news_item&px=Libre-RISC-V-Eyeing-POWER

Le RISC-V Foundation est sûrement en train de se politiser...

En ce qui concerne les mini-PC, c'est presque ça depuis le Raspberry Pi 4 (mais qui surchauffe et consomme trop, il faut revenir à 5W), mais il manque toujours un UEFI et des drivers vraiment libres.

Bref, c'est mieux qu'avant, mais faudrait pas que ça vire complètement du mauvais côté.

Pour ces mini-boards, ce serait bien qu'ils virent le WiFi et le Bluetooth.
Parce que c'est inutile avec les normes qui changent avec le temps (ex: certains endroits ne veulent plus que du WiFi 5Ghz, le 2.4Ghz ils s'en foutent !) et surtout parce que c'est mieux niveau sécurité, rien ne vaut une coupure matérielle quand le board est laissé en permanence dans un coin et connecté en RJ-45.
Deux dongles WiFi + Bluetooth et on en parle plus.

En ce qui concerne le Raspberry Pi 5, j'espère tellement qu'il y aura:
- Pas de Bluetooth ni de WiFi intégré (réduction de coûts bonus).
- Supprimer la totalité des ports existants (chargeur compris, USB, GPIO, etc, gain de place interne)...
- ...Pour les remplacer par des ports USB 4 Type C supportant toutes normes (DisplayPort, SATA, NVMe, etc, les accessoires en GPIO c'est fini).
- Qu'ils reviennent à 5W pour une compatibilité totale avec les chargeurs, la surchauffe en moins.
- Un slot So-Dimm DDR5 au lieu de la RAM intégrée (réduction de coûts bonus).
- Un UEFI ou mieux, un BIOS (pas d'API REST dans un BIOS).
- Des drivers vraiment libres
- Un mini-bouton d'allumage branchable via USB

Bref, ils sont clairement capable de le faire, et ça coûterait limite moins cher à produire.