Un SMIC chinois pour graver en 28 nm !

Alors que GlobalFoundries et TSMC débutent doucement leur production de puces en 7nm, et qu'Intel déroule ses plans pour du 10 nm ; la concurrence chinoise se rapproche dangereusement. Depuis qu'Intel s'est vu interdire la vente de CPU pour serveurs de calcul à l'empire du milieu, ce dernier a développé ses puces maisons, et, pour accompagner le design, des fonderies.

C'est d'une de ces fonderies dont il est question ici en l'entreprise SMIC, qui n'a rien à voir avec un revenu minimum de travail mais plutôt de la Semiconductor Manufacturing International Corporation, firme fondée en 2000 à Shanghai par en ancien de chez TSMC, Richard Chang.

Selon le PDG actuel, Liang Mong Song, SMIC débutera vers mi-2018 la production massive de puces utilisant la technologie 28nm HKMG/HKMG+, une méthode de gravure particulièrement efficace pour la fabrication de circuits haute performances. Par exemple, le 28 nm ayant sévit jusqu'à Maxwell chez les verts utilisait ce procédé. De plus, des plans de développements d'un 14 nm seraient en cours chez la filliale Semiconductor Manufacturing South China (SMSC), de quoi faire bouger la concurrence habituelle !

En effet, les affaires semblent prospères pour SMIC, qui a vu ses revenus augementer de 6,4% l'an passé pour atteindre 3,1 milliards de dollars en 2019. Si le reste de la chaine de production de composant informatique suit, la Chine sera bientôt en mesure de proposer des PC maisons, comme ce que tente de faire la Russie. Reste à savoir si les éventuels produits sauront offrir une alternative crédible à l'offre actuelle, et éventuellement s'exporter un jour dans nos countrées.(Source : Digitimes)