Test • AMD X470 & Ryzen 5 2600/2600X / Ryzen 7 2700/2700X |
————— 19 Avril 2018
Test • AMD X470 & Ryzen 5 2600/2600X / Ryzen 7 2700/2700X |
————— 19 Avril 2018
Nous voici au bout de ce dossier et comme à chaque fois depuis l'intronisation de l'architecture Zen, on ne peut que constater les indéniables qualités des produits l'employant. Ces nouveaux CPU Ryzen ne bouleversent pas le marché comme l'avaient fait leurs ainés en 2017, il n'empêche qu'ils proposent un peu mieux pour un prix relativement similaire voire en baisse pour le flagship. Ils intéresseront les nouveaux acquéreurs plus que ceux disposant déjà d'un Ryzen de première génération, l'écart étant somme toute limité, sauf dans le cas de changement de gamme (passage d'un Ryzen 3/5 1xxx vers un Ryzen 7 2xxx par exemple). À ce sujet, ils sont accompagnés de refroidisseurs plutôt réussis, en particulier pour le sommet de gamme, de quoi accentuer encore l'avantage financier sur la concurrence, puisqu'il est parfaitement envisageable de se passer d'un ventirad alternatif, sauf en cas d'overclocking. L'intérêt de cette activité s'avère d'ailleurs plutôt discutable, tout du moins avec les versions X, les fréquences de fonctionnement nominales étant relativement proches de la limite avec une tension raisonnable. Les plus chagrins regretteront la non-évolution de l'architecture, mais AMD ne s'en est pas caché puisque nous sommes ici dans le cas d'une optimisation, à l'instar de ce que fait Intel sur sa plateforme Mainstream depuis le lancement de skylake en aout 2015. Le nouveau chipset fait d'ailleurs penser au concurrent, puisqu'il ne propose pas de nouvelles fonctionnalités hors "cosmétique", il garantit juste le fonctionnement de la carte mère avec ces nouveaux CPU sans avoir besoin de flasher le bios auparavant, c'est bien peu. Heureusement, le parallèle avec Intel s'arrête là, la compatibilité avec les premières cartes mères AM4 est assurée, mieux, des nouveautés sont garanties jusqu'en 2020 sur cette plateforme. Le joint en indium est bien présent, gage d'un refroidissement efficient, bref de petites attentions qui accumulées pointent du doigt la politique discutable du concurrent à ce niveau.
Le nouveau process de gravure à 12 nm, ou l'optimisation du 14 nm de Global Foundries si vous préférez, a permis des progrès au niveau de la latence mémoire. Pas encore de quoi concurrencer à ce niveau les puces d'Intel, mais c'est toujours cela de pris. On notera d'ailleurs que le support des kits rapides est plus poussé, mais c'était déjà le cas avec les AGESA récents pour les premiers Ryzen. Toutefois, le cas des barrettes Dual Ranked reste plus épineux, avec des fréquences officielles très conservatrices, en particulier lorsque tous les slots peuplés, ce qui peut avoir son importance pour les utilisateurs nécessitant beaucoup de mémoire vive. On est tout de même bien loin des problèmes ayant quelque peu entaché le lancement de Zen l'année dernière, car derrière ce conservatisme prudent, probablement nécessaire pour assurer une compatibilité avec tous types de puces, il est possible d'utiliser des fréquences mémoires élevées avec des barrettes Ad Hoc. Ceux désirant absolument coupler un Ryzen avec des barrettes rapides (pour profiter de gains sympathiques côté latence et applications y étant sensibles) sans forcément se prendre la tête, peuvent dans tous les cas se tourner vers des kits certifiés pour cet usage. Le surcoût sera compensé par le tarif plus avantageux de la puce, ce qui ne sera pas un mal vu la tarification de la DDR4 depuis quelque temps. En définitive, seule la consommation est en retrait avec cette seconde génération de processeur Ryzen. Rien de rédhibitoire, mais notable tout de même, AMD ayant à priori "tiré" au maximum sur le process pour aller chercher les derniers pourcents de performances et devancer dans la plupart des situations, les puces concurrentes.
Alors doc, ça le fait ces nouveaux Ryzen ?
Nous remercions naturellement nos partenaires pour la mise à disposition des éléments de test.
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