Test • NVIDIA GeFORCE GTX 1650 |
————— 06 Mai 2019
Test • NVIDIA GeFORCE GTX 1650 |
————— 06 Mai 2019
Pour ce test, NVIDIA ne produisant pas de Founders Edition, nous nous sommes à nouveau tournés vers un fabricant tiers, en l’occurrence Asus qui nous a fait parvenir une ROG Strix GTX 1650 OC, soit la carte la plus évoluée de sa gamme 1650. Les constructeurs poussent systématiquement lors des premiers tests, leurs modèles haut de gamme, vitrine permettant de communiquer sur leur savoir-faire.
Celui testé ce jour est facturé aux alentours de 229 €, un positionnement tarifaire compliqué qui touche l'ensemble des GTX 1650, mais celle-ci encore davantage. Quoi qu'il en soit, Asus a opté pour des teintes extrêmement sobres, puisque le noir est omniprésent, la seule exception étant le logo ROG sur les autocollants des 2 ventilateurs axiaux de 95 mm à treize pales. La carte pèse 634 g et mesure 24,1 cm de long.
Face avant et arrière
La face arrière est intégralement recouverte par une backplate, noire elle-aussi mais davantage décorée. Plusieurs échancrures notables permettent de laisser passer l'air chaud au dos des composants ayant tendance à chauffer. L'alimentation électrique est assurée par un unique connecteur à 6 pins, largement suffisant pour les 75 W du TDP officiel des 1650, la plupart des cartes étant d'ailleurs dépourvue d'une alimentation externe. Asus ayant toutefois poussé la limite de consommation de quelques pourcents afin de laisser plus de marge à sa carte côté fréquences, il était indispensable de prévoir une alimentation complémentaire au port PCIe, afin de respecter les normes électriques de ce dernier. L’encombrement se limite à 2 slots d'épaisseur, on notera également que le logo ROG est rétroéclairé via LED. Un bouton poussoir présent au dos de la carte permet d'ailleurs de couper cet éclairage pour ceux allergiques à cette invasion de diodes electro-luminescentes.
La carte en vue supérieure
La connectique, est conforme à ce que l'on est en droit d'attendre d'une carte contemporaine, avec 2 HDMI 2.0b et 2 DisplayPort 1.4a. Ce choix nous parait plus pertinent que celui d'autres constructeurs, sacrifiant le DisplayPort (adieu donc le rafraîchissement variable pourtant utile sur cette gamme) au profit d'un DVi (très) vieillissant. Asus a jugé bon d'utiliser une équerre noire largement échancrée au niveau du slot supérieur malgré l'usage de ventilateurs axiaux. Enfin, la carte dépasse de 2 cm en largeur, en particulier au niveau de l'équerre rigidifiant le PCB.
La connectique vidéo
Le refroidisseur principal est constitué d'une plaque en aluminium au centre de laquelle aboutissent 2 caloducs aplatis pour permettre le contact direct avec le die du GPU. L'autre extrémité de chaque heat-pipe traverse les ailettes en aluminium du radiateur, permettant ainsi la diffusion de la chaleur au sein de ces dernières, le flux d'air en provenance des deux ventilateurs axiaux faisant le reste.
Le dissipateur
Sous le radiateur se dévoile un PCB très aéré, reprenant l'organisation traditionnelle de cette gamme de cartes, avec l'étage d'alimentation dédié au GPU juste derrière l'équerre de fixation. Le GPU est situé au centre du circuit, entouré de 4 puces mémoires. Les composants de puissance ne disposent pas de radiateur dédié, ils peuvent toutefois profiter du flux d'air traversant le dissipateur principal, nous vérifierons si c'est suffisant à l'aide de notre caméra thermique.
Le PCB
TU117 utilise un packaging plus petit qu'à l'accoutumé chez NVIDIA (29 x 29 mm), preuve que cette puce est avant tout conçue pour les portables. AMD propose toutefois encore plus petit avec 24,5 x 24,5 mm pour Baffin. Côté marquage, il s'agit d'une version 300, la version intégrale utilisant la désignation 400. Asus a choisi de l'accompagner de 4 puces GDDR5 Micron d'un gigaoctet certifiées à 8 Gbps, conformément aux spécifications de NVIDIA. Du côté de l'étage d'alimentation, 4 VRM sont dédiés au GPU, la mémoire se voyant dotée d'une seule et unique phase de son côté.
Le GPU, la mémoire et l'étage d'alimentation
Les contrôleurs d'alimentation sont positionnés sur la face avant du PCB : pour le GPU, c'est un uP9512S qui assure la gestion des 4 phases. Celui dévolu à la GDDR5 est un uP1540P, situé à proximité du connecteur d'alimentation, juste à côté de la phase qu'il pilote.
Les 2 contrôleurs d'alimentation
Poursuivons la description de notre carte au travers de GPU-Z, qui dans sa version 2.19 supporte la GTX 1650. Les différents éléments sont donc correctement lus et confirment la désactivation d'un TPC (2 SM). La fréquence de base est celle de référence, par contre le boost gagne pas moins de 11 bins (165 MHz) par rapport aux spécifications du caméléon pour une GTX 1650. Rappelons que la fréquence réellement appliquée en charge est déterminée par GPU Boost, selon la qualité (silicium) de la puce et les limites de consommation et température. Côté mémoire elle respecte scrupuleusement les caractéristiques par défaut de la GTX 1650.
GPU-Z Asus ROG Strix GTX 1650 OC
Voyons cela en pratique : au repos, le GPU se stabilise à 300 MHz, une valeur plus élevée que la génération Pascal, mais identique à celle des RTX et des GTX 16. La fréquence mémoire reprend de son côté la valeur notée sur les cartes utilisant de la GDDR5 dans ces conditions. En charge, nous notons un maximum à 2010 MHz pour le GPU, le cap des 2 GHz est donc franchi sans le moindre overclocking manuel.
GPU Boost ne permet toutefois pas de conserver cette valeur bien longtemps, lors des charges lourdes, 3 bins sont perdus. En conséquence, le GPU se stabilise à 1965 MHz pour ne plus quitter cette valeur (plus de détails page 14), alors que la fréquence annoncée est de 1830 MHz, soit +7%. Côté mémoire, pas de surprise avec une fréquence maximale à 2 GHz, s'agissant ici de la valeur officielle.
Les fréquences de l'Asus ROG Strix GTX 1650 OC
C'est tout pour l'Asus ROG Strix GTX 1650 OC, passons page suivante aux spécifications.
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