Test • RADEON R9 Fury X

• RADEON R9 Fury X

AMD ne nous ayant pas fourni de carte de référence, nous avons dû nous rabattre sur un modèle commercial. Pour gagner du temps, nous n'avons pas inclus de photos de notre exemplaire, nous les ajouterons au dossier lorsque nous trouverons un peu de temps. Si vous lisez régulièrement le Comptoir, il ne vous aura pas échappé que la nouvelle carte haut de gamme des rouges utilise un watercooling AIO. En fait, cela permet de mettre en évidence un des avantages de la HBM que nous avons évoqué, à savoir la faculté de concevoir des PCB plus simples et donc très courts. C'est le cas ici puisque la carte ne dépasse pas 19,4 cm, auxquels il faudra toutefois ajouter l'encombrement du radiateur de 120 mm au bout de tuyaux de 40 cm. La carte toute de noire vêtue, hormis les logos RADEON rouges, présente une finition exemplaire à base d'aluminium recouvert d'un revêtement soft touch très qualitatif. AMD réussit là une excellente finition n'ayant plus rien à envier au concurrent.

La R9 Fury X et son radiateur - Cliquer pour agrandir

Le format reste par contre standard à 2 slots, on trouve positionné sur la tranche de la carte, le logo RADEON rétroéclairé à l'instar de ce que fait NVIDIA sur ses cartes haut de gamme. L'absence d'orifice de ventilation sur le second panel, watercooling oblige, aurait pu permettre d'installer un port DVI, mais AMD ne l'a pas entendu ainsi et livre à la place un adaptateur DP => DVI. Le plus gros regret reste toutefois l'absence de prise en charge de l'HDMI 2.0

Les connecteurs et le logo rétroéclairé

L'alimentation de la carte est assurée par 2 prises à 8 pins (surplombées par des indicateurs à LED censés représenter la consommation instantanée de la carte), de quoi permettre 375W après overclocking tout en respectant la norme PCIe, AMD annoncant de son côté un TBP (Typical Board Power) de 275W. La carte utilise une alimentation à 6 phases pouvant supporter jusqu'à 400A dans une optique overclocking. Le radiateur est refroidi par un ventilateur axial de 120mm, enfin le dual Bios est toujours présent mais rien ne différencie les 2 bios (pas de mode Quiet comme sur les R9 290X), cela n'intéressera donc que les bidouilleurs décidés à modifier ce dernier.

Le radiateur de watercooling et les connecteurs d'alimentation - Cliquer pour agrandir

Les plaques avants et arrières sont aisément démontables et personnalisable pour la première via une imprimante 3D, AMD fournissant le nécessaire pour s'attaquer au sujet. Le kit Pompe/Waterblock est un modèle spécifique d'origine Cooler Master qui recouvre le GPU et sa HBM. Le tuyau en sortie de block est raccordé à une canalisation en cuivre plaquée contre les transistors de puissance pour dissiper les joules produits par ces derniers.

La carte en vue explosée - Cliquer pour agrandir

Quid des caractéristiques intrinsèques de cette carte par le biais GPU-Z : la puce dispose bien de 4096 unités de calcul, 256 TMU et 64 ROP, sans surprise. La fréquence GPU est fixée à 1,05 GHz, quant au sous-système mémoire, il s'agit bien de 4 Go cadencés à 500 MHz et adressés en 4096-bit.

GPU-Z : caractéristiques et fréquences

Au repos, la fréquence GPU passe à 300 MHz, par contre la mémoire reste cantonnée à 500 MHz. Toutefois, cette dernière utilisant des canaux asynchrones, il est possible qu'AMD n'en utilise qu'un nombre réduit dans ce mode pour réduire la consommation. En charge, la carte passe à 1050 MHz et maintient cette valeur en toutes circonstances de jeu comme vous le verrez en fin de dossier.

GPU-Z : Fréquences au repos et Boost Max

C'est tout pour la description de la Fury X, voyons page suivante les spécifications des différentes cartes et le protocole de test.