Quoi de spécial avec les premiers SSD PCie 4.0 de Team Group ?

Team Group est finalement entré dans l'arène du PCIe 4.0 en lançant sa série de SSD Cardea Zero Z440. Derrière le nom de l'ancienne déesse romaine de la charnière (mais pourquoi ?) se cachent des bouts de PCB bleus où est installé l'équivalent de 1 To ou de 2 To de NAND TLC 3D, exploité une fois de plus par l'inévitable contrôleur PS5016-E16 de Phison - qui équipe pratiquement tous les premiers SSD PCIe 4.0, en attendant les autres variantes de contrôleur PCIe 4.0 prévues chez Phison, et les solutions alternatives de Samsung ou de Marvell. Ainsi, les performances théoriques annoncées par le constructeur pour la série ne réservent aucune surprise particulière, mais on vous les met quand même dans un tableau parce qu'on est sympa et que ça fait plus propre :

Contrairement à d'autres références, le SSD de Team Group semble exploiter pleinement les capacités du contrôleur PS5016-E16 de Phison sur presque tous les aspects, et autant en aléatoire qu'en séquentiel. Avec ceci, les tarifs conseillés ne paraissent pas excessifs par rapport aux autres modules déjà lancés. Mais alors que ceux-ci embarquent généralement un radiateur en cuivre assez massif et épais, rien de tel sur les T-Force Cardea Zera Z440. En effet, afin de permettre à son SSD d'être aisément compatible avec les futurs laptops équipés d'une interface NVMe PCIe 4.0 x4, Team Group s'est contenté de vêtir son module d'une feuille d'un composite graphène / cuivre pour dissiper la chaleur. "Youpi" dirons-nous, le fabricant - grand amoureux du RGB - n'étant pas réputé pour faire du sobre.

Selon le pipotron de Team Group, c'est mieux que rien cette feuille de 1 mm d'épaisseur seulement permet de réduire à 56,5°C  la température du contrôleur, qui serait de 61,8°C tout nu - selon des tests réalisés en interne. Les propriétés conductrices du graphène sont bien connues, l'autre avantage c'est qu'il est aussi beaucoup moins dense que le cuivre. Toutefois, Team Group n'indique pas le pourcentage de graphène réellement contenu dans la solution, et ne permet donc pas d'établir si son usage était vraiment nécessaire ou s'il s'agissait surtout d'en faire un argument marketing que les autres n'ont pas.