Une petite analyse de Kaby Lake-G, ça vous dit ?

Un CPU Intel avec une partie graphique ATI AMD, voilà qui avait de quoi faire jaser à peine quelques années plus tôt. C'est cependant bien ce qui s'est produit en janvier dernier avec Kaby Lake-G, des processeurs bleus pour ordinateurs portables utilisant une partie graphique estampillé VEGA (mais dont le design des unités de calcul est tout de même à mi-chemin entre Polaris et VEGA, histoire pour AMD de garder pour lui ses dernières innovations). Cinq bébés étaient nés de cet accouplement : les i7-8809G, i7-8789G, i7-8706G, i7-8705G et i5-8305G, tous des quadcore hyperthreadés.

Si l'ensemble n'utilise du coup qu'un seul socket, la partie graphique Intel n'est pas désactivée, ce qui fait donc deux contrôleurs d'affichage pour l'utilisateur final. Ce n'est pas tout : Intel utilise, pour relier VEGA à la HBM, son fameux EMIB maison - celui qu'il cherche à standardiser - là ou la liaison avec le CPU est laissée à de "long fils" plus conventionnels.

Ces informations proviennent directement des oreilles grandes ouvertes de notre confrère WikiChip, qui a récapitulé un bon tas d'information croustillantes au sujet de cette puce. Par exemple, la partie VEGA était à la base prévue pour fonctionner sur un interposer, de quoi y voir une alternative avortée à Raven Ridge ? On apprend aussi sans surprise que la politique de gestion des températures est très similaire aux habitudes du géant bleu, c'est-à-dire de s'inspirer des derniers instants pour adapter la consommation (et la fréquence) d'à peu près tout ce qui pompe des électrons sur la plateforme. Pour plus de détails, il faudra aller directement chez eux, dans la langue de Shakespear !

4 Go d'HBM tout à gauche, puis la partie VEGA, le CPU Intel tout a droite et squalala, un Kaby Lake-G !