Dans la série "clone du Raspberry", la Hackerboard 2 sous base Intel est disponible en financement participatif |
————— 17 Décembre 2020 à 19h13 —— 14346 vues
Dans la série "clone du Raspberry", la Hackerboard 2 sous base Intel est disponible en financement participatif |
————— 17 Décembre 2020 à 19h13 —— 14346 vues
Vous connaissez certainement l’histoire : le Raspberry Pi, un miniPC à base d’un SoC de chez Broadcom, a réussi à séduire les foules à sa sortie en 2013 du fait d’un prix plancher (25 $ originellement) et une connectique étendue permettant aux plus bidouilleurs d’expérimenter librement sans (trop) se soucier de la compatibilité, le GPIO pouvant être raccordé à tout un tas de périphériques dont, récemment, un ventilateur officiel. Depuis, le projet a gagné en maturité, si bien que le support logiciel est devenu une pierre angulaire du bouzin, ce que ne semble pas vraiment avoir compris la concurrence, qui cherche depuis de nombreuses années à surfer sur la mode aux moyen de cartes plus ou moins abouties... mais à la communauté clairement moins étendue.
C’est de l’un de ces bousins dont il est question actuellement, nommé Hackboard 2. Son atout principal : se baser sur un CPU x86, le rendant ainsi compatible avec Windows, ainsi que les versions adaptées au PC de bureau de Linux. Néanmoins, le bousin a tout de même d’autres caractéristiques sous le bras, s’offrant de surcroît une comparaison frontale avec son opposant :
Sous le capot, ce n’est clairement pas la panacée. Outre le module 4G ou 5G optionnel, la construction est ultra classique, mais complète : du stockage apacher avec 64 Gio d’eMMC qui pourra être secondé par jusqu’à 2 SSD M.2 NVMe, 4 Go de RAM — peut être un peu chiche pour Windows — et un Celeron N4020, un dual core basé sur l’architecture Gemini Lake. Côté connexion, c’est ici du déjà vu, mais sans manque fondamental : Wifi AC, Dent bleue 5.1, un combiné micro/jack, un port Ethernet Gigabit, une prise à 5 broches pour les enceintes, une pour les écrans tactiles à 6 broches, sans oublier les 3 ports USB 3.0 (ou 3,2 Gen1 si vous préférez). Pour l’alimentation, comptez sur une jack en 10 V (3 A), et pour l’affichage, un HDMI 2.1. Vous en voulez encore ? Allez, les créateurs l’ont pourvu d’un GPIO compatible Raspberry Pi et d’un petit radiateur, un soin appréciable.
Du fait de son financement participatif, le prix de la carte est fixé à un prix de 99 $ pour les linuxiens et 140 $ pour les windowsiens, un tarif qui pourra être réajusté si le bousin en vient à sortir en boutique. Notez cependant que le projet a remporté, à l’heure à laquelle ces lignes sont rédigées, 61 226 dollars sur un plafond de... 1 $. Un choix peu pertinent puisque le but même du financement participatif est justement d’amasser assez de fonds via le bouche à oreilles pour réussir à établir une chaîne de production stable. Si aucun plafond n’est nécessaire, quel est alors l’intérêt de lancer une campagne plutôt qu’une sortie directe en magasin ? Méfiance, donc. Pour ce qui est de l’emploi du temps, la clôture des ventes s’effectuera début janvier, pour une livraison au plus tôt au 30 avril. Si vous êtes motivés, il va donc falloir patienter... (Source : HeXus)
Un poil avant ?Leroy Merlin annonce ses ENKI… ah non, c'est G.SKILL pardon ! | Un peu plus tard ...Phanteks aussi se met à l'AIO pour noyer le CPU sans se mouiller |