Test • Radeon RX 5600 XT

• Sapphire Pulse RX 5600 XT OC

Pour ce test, AMD nous a fait parvenir une Sapphire Pulse RX 5600 XT OC en l'absence de modèle de référence (autrement que par infographie, c'est d'ailleurs bien dommage, puisqu'il est fort réussi visuellement). Côté tarif officiel, les premiers prix devrait débuter selon AMD à 279$ HT, le modèle Sapphire OC étant de son côté légèrement plus onéreux à 289$ HT. Ce dernier est toutefois annoncé à 299,99€ dans nos contrées, un tarif comparable aux RTX 2060 premiers prix et probablement parmi les RX 5600 XT les moins onéreuses. A noter que quelques jours seulement avant la levée de l'embargo, AMD nous a procuré un nouveau bios augmentant largement les fréquences (GPU et mémoire) et donc les performances, à priori en réponse à la récente baisse de prix de la GTX 2060. Les premiers exemplaires commercialisés ne seront probablement pas équipé de ce nouveau bios, il faudra alors se tourner vers le fabriquant de la carte graphique pour obtenir cette mise à jour (ici pour la Sapphire).

Voilà pour cette précision qu'il nous semblait indispensable d'apporter, intéressons-nous plus précisément à la carte de Sapphire qui nous a servi pour ce test. Principalement vêtue de noir, des touches rouge et aluminium égaient quelque peu la face avant, laissant apparaître les deux ventilateurs axiaux à 9 pales et 95 mm de diamètre, chargés de générer le flux d'air, à l'instar de ceux équipant la Pulse 5500 XT. La face arrière est recouverte d'une plaque largement aérée. Cette dernière participe cette fois au refroidissement, en particulier d'un contrôleur d'alimentation, mais aussi du PCB au dos des VRM, par le biais de pads thermiques. (pas d'autre contact avec le circuit imprimé ou des composants montés en surface). Sur la balance, nous mesurons 853 grammes, pour une longueur totale de 25,6 cm, le PCB se contentant de 23 cm de son côté.

 Face avant et arrière

La carte occupe 2 slots et utilise un seul connecteur à 8 broches pour son alimentation externe, de quoi autoriser une consommation maximale de 225 Watts, amplement suffisant pour la limite de consommation de 160 W appliquée par Sapphire à sa carte. Même les 20% supplémentaires autorisés par Wattman, respectent la norme.

Le format 2 slots et le connecteur d'alimentation

La connectique retenue comprend un connecteur HDMI 2.0b (pas de 2.1 donc, dommage pour une carte utilisant un GPU de 2019) et 3 Display Port 1.4 supportant la compression de flux sans perte DSC (pour permettre par exemple du 4K HDR à fréquence élevée sans limiter la profondeur de couleur), rattrapant ainsi les RTX à ce niveau. La carte dépasse de 2,6 cm en largeur l’équerre de fixation.

 La connectique vidéo

Le refroidisseur est composé d'une plaque en cuivre destinée au contact avec le die du GPU. 3 caloducs surplombent celle-ci et permettent la répartition optimale de la chaleur au sein du radiateur en aluminium. La mémoire ainsi que les composants de puissance sont en contact avec le refroidisseur par le biais de pads thermiques.

Le radiateur

La carte dénudée laisse apparaître un PCB relativement dense dans sa partie centrale avec, comme souvent dans ce segment de marché, l'étage d'alimentation relégué à l'arrière de la carte. Le GPU est entouré par 8 emplacements mémoire, mais seuls 6 en sont dotés, le PCB étant commun avec celui de la RX 5700. À noter la présence d'un petit switch au sommet de la carte , permettant de basculer sur l'un ou l'autre des 2 bios embarqués. Ils ne sont pas tout à fait identique puisque l'un des deux passe la carte dans un mode quiet, qui porte réellement bien son nom, ceci-dit la carte n'est en rien bruyante dans le mode "normal"  !

Le PCB de la Sapphire Pulse RX 5600 XT

Les 251 mm² du die Navi 10 sont entourés par six puces GDDR6 d'origine Micron. Ces dernières d'une capacité d'un gigaoctet sont certifiées pour 14 Gbps. L'étage d'alimentation utilise 5 phases pour le GPU (7 emplacements disponibles), alors que la 5500 XT Pulse du constructeur en utilise 6... La mémoire utilise de son côté une seule et unique phase. 

Le GPU, la mémoire et l'étage d'alimentation

Le contrôleur IR35217 pilotant les 5 VRM destinés au GPU, est fourni par International Rectifier. Il est situé au dos de la carte, en contact avec la backplate par le biais d'un pad thermique. L'unique phase dédiée à la GDDR6 est contrôlée par une puce d'origine OnSemi (NCP81022), capable d'en gérer jusqu’à quatre.

Les 2 contrôleurs d'alimentation

Poursuivons la description de nos cartes au travers de GPU-Z, qui dans sa version 2.29, dernière disponible au moment d'écrire ces lignes, supporte sans souci la RX 5600 XT. On trouve les 2304 unités de calculs activées ainsi que les 144 TMU. Côté mémoire, sont présents 6 Go de GDDR6 utilisant un débit de 14 Gbps (au lieu des 12 Gbps officiels) et interfacés par un bus 192-bit. Enfin, 64 ROP sont chargés d'écrire en mémoire. Vous retrouverez les spécifications complètes des cartes page suivante.

GPU-Z de la Sapphire Pulse RX 5600 XT OC

Quid des fréquences ? Au repos, le GPU se cale à 0 MHz selon GPU-Z, une lecture approximative, mais qui montre bien qu'AMD réduit extrêmement cette dernière dans ce mode. Elle peut toutefois fluctuer très rapidement selon les sollicitations. En charge soutenue, la fréquence oscille constamment avec une valeur moyenne à 1699,6 MHz pour le bios standard. Le second bios dit quiet, conduit lui-aussi a un overclocking, par contre la limite de consommation passe de 160 W à 135 W. La fréquence moyenne mesurée dans ces conditions est de 1658 MHz. Dans les 2 cas, on est bien au-delà du Game Boost officiel à 1375 MHz (+23,6% / +20,6%), sans compter les 16,7% au niveau de la mémoire. On obtient donc sur ce modèle overclocké, une valeur du Game Boost très largement supérieure au Peak Boost (1560 MHz) d'une carte respectant les spécifications d'AMD, vous retrouverez plus de détails à ce sujet page 7.

Les fréquences de la Sapphire Pulse RX 5600 XT OC au repos, en boost max. et soutenu (de gauche à droite)

C'est tout pour cette Sapphire Pulse RX 5600 XT OC, passons page suivante aux spécifications et tests synthétiques.