La petite GTX 1650 fera sans l'encodeur NVENC de Turing

À peine arrivée et déjà pointée d'un doigt plus ou moins accusateur ! Il se trouve que la GTX 1650, pourtant un membre  de la famille Turing, ne profitera pas de toutes les avancées introduites par la génération (ray tracing mis à part, évidemment). Contrairement à ses grandes sœurs, particulièrement la très proche GTX 1660 (Ti), la GTX 1650 et son TU117 ne tireront pas parti de l'encodeur NVENC Turing et d'une amélioration jusqu'à (!) 15% des performances par rapport à l'encodeur NVENC de la génération précédente. En effet, il est spécifié clairement sur le site de NVIDIA que le moteur multimédia est bien celui de Volta, autrement dit, un NVENC sans B-Frame similaire à celui qui avait également été utilisé pour les GTX 1000 Pascal. L'information a  également été confirmée par NVIDIA Streaming sur Twitter.

C'est peut-être un peu dommage pour une carte à 150€ qui devrait en principe faire le bonheur des amateurs de titres "e-Sport" et créateurs de contenu sur un budget très serré, la GTX 1650 étant relativement capable de gérer des titres comme PUBG et Fortnite en Full-HD, mais offrira donc une capacité de streaming en direct un poil limitée par rapport aux autres cartes Turing. Est-ce vraiment un drame pour autant sur une telle carte ? La GTX 1650 offre des performances bien en deçà d'une GTX 1060 6Go - devenue la carte de référence pour l'eSport à l'époque de Pascal -, mais aussi supérieures aux GTX 1050 et GTX 1050 Ti qu'elle remplace - accessoirement elle ferait aussi souvent jeu égal avec la GTX 970.

En somme, il paraîtrait assez évident que les utilisateurs d'une GTX 1060 lorgnaient plutôt déjà en direction des GTX 1660 (Ti) pour trouver leur bonheur sauce Turing, au lieu d'une GTX 1650 un peu juste. Certes, la nouvelle de l'absence du NVENC amélioré de Turing pourrait orienter encore un peu cette décision, y compris pour les nouveaux arrivants plus ou moins informés, qui pourraient donc préférer franchir le pas vers une GTX 1660 plus chère.