Les barrières continuent à se lever pour SK Hynix et son rachat de l'affaire NAND d'Intel |
————— 30 Juin 2021 à 07h10 —— 8374 vues
Les barrières continuent à se lever pour SK Hynix et son rachat de l'affaire NAND d'Intel |
————— 30 Juin 2021 à 07h10 —— 8374 vues
Contrairement à l'affaire de NVIDIA avec Arm, l'acquisition par SK Hynix de la division NAND d'Intel est bien plus naturelle, parfaitement alignée avec le coeur du métier du géant coréen et n'a donc aucunement été disputée jusqu'à présent. Ça vole sous le radar ! Bien entendu, obtenir l'accord des autorités de régulations partout dans le monde reste un passage obligé et un obstacle à franchir avant de pouvoir boucler l'affaire, et l'on peut dire que pour l'instant tout se déroule sans vague.
Fin 2020, SK Hynix avait reçu le feu vert de la Federal Trade Commission, puis celui du Comité des Investissements étrangers aux États-Unis en mars dernier. En mai, c'était la Commission européenne qui avait à son tour approuve l'achat de 9 milliards de dollars, sans soumettre de conditions et sans enquête supplémentaire - c'est en tout cas ce que SK Hynix avait rapporté à ce moment-là. Mais ce n'était évidemment pas encore la dernière étape et SK Hynix avait aussi affirmé faire de son mieux pour obtenir toutes les autorisations requises avant la fin de l'année.
Entre temps, le producteur coréen de NAND et de DRAM n'a donc pas chômé, puisque les autorités de Taiwan, de la Corée du Sud, du Brésil et du Royaume-Unis ont depuis toutes approuvé le rachat sans aucune condition. De ce fait, il reste à SK Hynix plus qu'à obtenir la bénédiction de la Chine - souvent parmi les derniers pays à se prononcer dans ce genre de situation, surtout lorsque des entités américaines sont impliquées - et de Singapore, et puis la boucle sera bouclée. Le constructeur peut donc avoir bon espoir d'y arriver encore cette année. Le transfert définitif de la division NAND d'Intel ne pourra être effectif qu'en 2025 comme convenu avec SK Hynix, mais ce dernier pourra déjà mettre la main sur l'usine chinoise à Dalian et les brevets du fondeur américain. (Source)