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L'acquisition d'ARM par NVIDIA sous la loupe de la sécurite nationale en Angleterre

Nouvelle petite étape dans l'épisode de la tentative d’acquisition d'ARM par NVIDIA des mains de SoftBank, annoncée en septembre dernier pour la modique somme de 40 milliards de dollars (12 en cash, 21,5 en actions, jusqu'à 5 sous conditions de satisfaction des performances d'ARM et 1,5 aux employés de ce dernier) !

Pour une fois, on ne se dirigera pas du côté de la Chine ou des USA comme on en a généralement l'habitude, mais de l'Angleterre, mère patrie et terre d'accueil du QG d'ARM Holdings. Alors que les conditions et spécificités de la transaction ont assez naturellement déjà été approuvées par les comités de direction des trois partis impliqués directement - l'acheteur, l'acheté et futur ex-proprio -, naviguer les courants tumultueux de la bureaucratie des autorités de régulations sur les marchés est une autre paire de manches - Chine, Europe, USA et Angleterre, tous les 4 ont leur mot à dire ! Mais l'Angleterre en particulier, ARM étant après tout un géant et un fleuron de l'industrie du pays et dans le monde, actif dans un domaine on ne peut plus sensible, particulièrement ces dernières années.

 

De ce fait, le projet d'acquisition fait désormais l'objet d'une intervention d’intérêt public exercée à titre quasi judiciaire, en vertu des pouvoirs détenus par le Secrétaire d’État au numérique, de la culture, des médias et du sport, et pour des motifs de sécurité nationale. Cette décision d'intervention a été prise sur conseils de plusieurs responsables de la communauté de sécurité des investissements et la notification officielle correspondante a été publiée avant-hier. Par conséquent, l'autorité britannique de la concurrence et des marchés (CMA) doit à présent préparer un rapport détaillé sur les aspects de la concurrence et de la sécurité nationale concernant l'acquisition d'ARM par NVIDIA, et celui-ci devra être déposé au plus tard le 30 juillet 2021 sur le bureau d'Oliver Dowden. Que se passera-t-il ensuite ? Mystère ! Mais on se doute bien que ce rapport pourra peser assez lourd dans la balance du côté anglais.

 

juge a la loupe no flag

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Les 4 ragots
Les ragots sont actuellement
ouverts à tous, c'est open bar !
par Unragoteursansespace en Communauté Valencienne, le Jeudi 22 Avril 2021 à 11h26  
L'Etat à légitiment posé un véto pour des raisons de souverainenté, mais les propriétaires avaient légitiment le droit de vendre également, c'est leur propriété, et comme l'Etat n'avait aucunes solutions Macron n'a fait que mettre fin à un coup politique démagogique de Montebourg qui ne ménait nulle part si ce n'est à la faillite.

Au final Alstom à pu grace à cet argent racheter son concurrent Canadien pour devenir numéro 2 dans son secteur pendant que GE essaie de brader son achat qui est allé dans le mur, au point que le gouvernement français actuel essaye de le ramasser à la petite cuillère, encore faut-il trouver des acheteurs français..

Si quelqu'un s'est fait avoir dans cette histoire c'est bien GE, certainement pas Alstom qui en est sorti renforcé.

Le comble c'est que la seul entreprise bradé (sans le voulor) dans toute cette histoire c'est ARM, les japonais ont sauté dessus lorsque le brexit à provoquer l'effondrement de la livre.
par Jemporte, le Jeudi 22 Avril 2021 à 10h52
par Jemporte, le Jeudi 22 Avril 2021 à 10h52  
par Un médecin des ragots en Communauté Valencienne, le Mercredi 21 Avril 2021 à 18h54
Ce n'est pas ce qui est en discussion avec EDF, la française des jeux n'a pas été bradé et encore moins Alsthom qui était une entreprise privé mise en vente par des actionnaires privé, on est pas au PMU.
Malgré tout le respect que j'ai envers le privé et la libre entreprise, tout ça est totalement faux. Alsthom a été littéralement donné à Général Electric. L'état avec une part dedans et devrait avoir son mot à dire contre les achats liquidation expatriation d'une technologie dans la quelle la France a investi des centaines de milliards (je pèse mes mots) et en dépend totalement (nucléaire, hydroélectricité etc etc et éléments de turboréacteurs...). Actuellement GE qui était en totale déconfiture a repris le contrôle des turboréacteurs en co-entreprise avec Snecma, et base tous ses revenus des ventes de turbines et de l'entretien à la France avec des prix qui ont explosé (Alsthom faisait des prix d'ami à EDF), sans oublier que GE est surtout en train de .monter tout ce que fabrique Alsthom aux US et un jour ou l'autre dira au revoir à la branche française...
On pourrait aussi parler d'Arcelor et d'autres braderies, sans oublier le groupe Pechiney. ou l'intervention de l'Etat pour mettre en difficulté les Peugeot pour y faire rentrer l'Etat chinois et supprimer l'usage du français dans l'entreprise etc etc. Sans oublier comment on a fait décamper Lafarge, naguère premier cimentier mondial.
Le sommet de l'Etat est notre ennemi depuis longtemps. Les anglais ont vu le coup venir et se sont barré de la zone de gouvernance mondialiste. Du coup ils ont les pleins pouvoirs chez eux.
par Un médecin des ragots en Communauté Valencienne, le Mercredi 21 Avril 2021 à 18h54  
par fb10e15e96d8, le Mercredi 21 Avril 2021 à 11h07
Ils sont vraiment trop nuls chez Arm !
Ils auraient du installer leur siège en france: Chez nous, c'est le gouvernement qui aurait bradé l'entreprise (Cf Alsthom, Française des jeux etc ...), et une fois tout le cash ponctionné par nVidia, on l'aurait passé sous status public pour que ce soient ces cons de francois qui épongent les dettes (Cf ce qui est en discussion avec EDF).
Ce n'est pas ce qui est en discussion avec EDF, la française des jeux n'a pas été bradé et encore moins Alsthom qui était une entreprise privé mise en vente par des actionnaires privé, on est pas au PMU.
par fb10e15e96d8, le Mercredi 21 Avril 2021 à 11h07  
Ils sont vraiment trop nuls chez Arm !
Ils auraient du installer leur siège en france: Chez nous, c'est le gouvernement qui aurait bradé l'entreprise (Cf Alsthom, Française des jeux etc ...), et une fois tout le cash ponctionné par nVidia, on l'aurait passé sous status public pour que ce soient ces cons de francois qui épongent les dettes (Cf ce qui est en discussion avec EDF).