La 5G dans les starting-blocks, qu'en attendre ?

Depuis 1997 et l'introduction du GPRS, le net par les smartphones a explosé. Plus rapides, avec des forfaits de plus en plus compétitifs, cette tendance a naturellement suivi celle de l'augmentation de taille des fichiers échangés. Si la 4G est en fin de vie et exploitée depuis 2009, les yeux se tournent vers le successeur, la 5G. Il faut dire que la tenue actuellement du salon MWC2018 met en lumière les premiers essais in vivo fait par les concepteurs de puces.

Si on mettait plus de 36 heures pour choper une vidéo de 800Mo en 1997, la 4G avec ses 150 Mbps le fait en 43s. La 5G avec ses 6400Mbps le ferait en 1 seconde. La diffusion du streaming en 4k également se trouverait grandement améliorée par la 5G, bref tout ce qui est fichier volumineux ne serait plus un frein. Quand on songe qu'en Gaule des millions de gens se paluchent de l'ADSL infiniment plus lent que la 4G, faire des dongle 5G par des opérateurs permettrait de donner des débits type fibre dans des zones qui ne seront pas fibrées avant des décennies. Faut-il encore, comme c'est encore le cas avec la couverture 4G, que les opérateurs couvrent toutes les zones y compris la ruralité oubliée par les débits décents de l'ADSL.

Qualcomm a fait la démonstration au salon de la 5G, avec son module maison. De 71Mbps qu'il obtenait en 4G sur son exemple il est passé à 1.4 Gbps, avec un temps de réponse 23 fois plus rapide. Cet exemple a été réalisé dans le meilleur des mondes, en réalité on devrait toper moins selon la densité de connections. Toujours est-il qu'à ce rythme la 5G offrira du net rapide bien avant la fibre. Et le déploiement est censé débuter dès 2020 probablement dans les grandes villes.