Nous avons essayé • Razer BlackWidow Ultimate 2014

Vas y clavier, bouge ton corps dans l'espace !

Comme on l'avait fait dans le précédent article sur le RYOS MK//Pro de ROCCAT, on vous présente l'engin en vidéo après un mois d'utilisation (d'où les traces et poussières sur le clavier). C'est aussi un moyen de faire entendre le bruit émis par ses switchs. On vous laisse regarder et on revient sur le sujet juste après. Bon visionnage !

Vidééééééooooooooooooooooooo (oui, on va finir par mieux s'équiper pour les faire)

On est sur du clavier mécanique pour gamer, mais Razer snobe Cherry MX et l'équipe de ses propres switchs. Comme on l'a vu au début, il est équipé de Razer Green (copie des Cherry MX Blue par Kailh), mais peut aussi se trouver en Razer Orange (Kailh Brown) dans sa version Stealth. Le Razer Green offre un retour tactile et nécessite 50g de pression pour être activé, sur l’Orange il faut seulement 45g et on oublie le retour. Le Green se nomme aussi "clicky" chez Razer, et on comprend vite pourquoi à l'utilisation. Ce n'est plus du bruit que fait ce clavier, dans le sud on parle de "bordel" ou "boucan" en ce cas. En jeu, ça peut même venir au-dessus du son des haut-parleurs et complètement nuire à l'immersion. En plus avec le 10-Key Rollover, il sera possible de faire un combo à 10 touches pour bien attaquer l'oreille interne.

Vous l'aurez compris le son des touches est FORT, oui en majuscules parce qu'il pourrait vous valoir d'être tué en pleine nuit par votre coloc ou de signer la demande de divorce de votre femme. Mais en général quand on achète du CherryMX Blue ou quelque chose qui y ressemble, on sait à quoi s'attendre. Si on oublie cette histoire de bruit, ces switchs sont vraiment agréables en utilisation bureautique, en jeu ça va aussi, tout dépend des goûts et monter des O-rings (tampons atténuant le bruit) peut être une bonne idée histoire de profiter du son du jeu au lieu de celui du clavier et d'apprécier le toucher mécanique linéaire à sa juste valeure. De toutes les touches, la barre d'espace est la plus sadique, même au démontage. D'ailleurs, ouvrons-lui la gueule pour voir ce qu'il cache.

Tout nu avec un p'tit kiki comme E.T. hihihi (c'est plus grand quand on clic)

Le derrière des choses (et là c'est tout pareil)

L'assemblage commence par six vis, quatre sont camouflées sous les mini-patins, mais les deux parties du boîtier de l'engin sont aussi solidement retenues l'une à l'autre par des attaches épaisses en plastique. Il faudra être précautionneux si jamais il vous prenait l'envie de le démonter, les fixations sont raides et les bords fins, on préconise de ne pas y aller comme un bourrin, voire d'éviter de démonter si cela n'est pas nécessaire (surtout que ça peut faire salement mal aux doigts). Avec des vis plus de multiples attaches, il y a peu de chance que vous puissiez déboiter le clavier d'un coup de poing rageux. Comme c'est souvent le cas sur les périphériques dans ce genre, on retrouve une plaque en acier pour protéger le PCB. Razer oblige, elle est d'un vert bien acidulé qui vient rajouter à l'intensité du rétroéclairage de la même couleur.

Ce n'est pas l'ensemble le plus solide qui soit, mais ça n'en fait pas un objet fragile. C'est du tout plastique et ça tord bien sous la main. En usage standard posé sur un bureau, même pour un joueur de League of Legend un peu énervé, il y a peu de chance que vous arriviez à l'abîmer. Par contre en déplacement, les pieds rétractables et les plastiques peuvent vite prendre un coup. Il n'a pas "vraiment" une DEL par touche, la barre d'espace étant aveugle et équipée d'un seul switch sans DEL comme la touche Fn. Ca ne gêne absolument en rien, sauf si on aime pinailler histoire de dire qu'il n'est pas illuminé à 100%. En parlant de loupiotes, voyons un peu les logiciels qui permettent de faire joujou avec.