Test • 3 cartes mères P67 Express signées Asus, Gigabyte et MSI |
————— 25 Avril 2011
Test • 3 cartes mères P67 Express signées Asus, Gigabyte et MSI |
————— 25 Avril 2011
Passons donc à la dernière candidate du jour, la MSI P67A-GD65. Elle est proposée à 160€ à peu près, et n'est dominée en gamme que par la GD80. Le carton de la carte affiche d'emblée la couleur : les composants de classe militaire de seconde génération ont été incrustés, la carte gère, comme ses concurrentes, l'USB 3.0 et le Sata 6Gbps. Le brillant du recto du carton légèrement pailleté ne saurait faire oublier qu'il y a d'autres technologies embarquées, c'est ce qui est rapidement explicité sur le verso. On retrouve l'OC Genie 2, l'instant OC, le mode Super Charger pour recharger vos mobiles plus vite que Han Solo aux commandes du Millenium Falcon, un double bios, comme chez Gigabyte, et le Winki 3 qui est l'équivalent de l'Express Gate d'Asus (un système d'exploitation simplifié pour faire mumuse sur le net).
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Le bundle quant à lui fait plaisir, surtout quand on a vu celui, honteux de la Gigabyte, proposée quasiment une centaine d'euros en plus ! On trouve 3 manuels d'installation, une plaque arrière, 2 nappes Sata 3Gbps et 2 nappes Sata 6Gbps, un CD de pilotes, les fameux M-Connectors pour brancher les câbles châssis sur votre carte mère, idéal quand on a des palmes à la place des mains, une alimentation molex vers Sata, et enfin un sachet de câbles qui permettent de lire les tensions appliquées sur votre voltmètre. Nous verrons ce détail plus bas. Enfin, une équerre USB 3.0 est ajoutée, proposant ainsi 6 USB3.0 sur cette carte mère (2 via équerre et 4 via panel arrière).
La carte mère ne diffère pas de ses soeurs MSIennes, en effet au premier coup d'oeil, on reconnait la patte design inauguré avec les cartes AMD série 7 il y a plus de deux ans déjà. D'un aspect général, elle ressemble plus à l'Asus avec son PCB noir parcouru par les divers bus marron foncé, les ports bleu mémoire et PCIE se croisent avec les ports noirs. On remarque que les radiateurs font "sous dimensionnés" par rapport aux deux autres cartes, ceci étant MSI a simplifié son dispositif de refroidissement et n'a notamment pas jugé que les puces électriques médianes situées sous le socket avaient besoin d'être marketo-refroidies.
Chez MSI, au contraire des deux autres, on n'utilise pas 36 millions de phases, juste celles jugées utiles par la firme, ici 8. Du reste, le constructeur beugle que ces super phases sont équivalentes à un système à 24+4 phases : hors overclocking extrême, il sera assez difficile d'aller vérifier la véracité de cette info côté stabilité, vu la facilité à Sandy Bridge à monter dans les MHz. On peut voir 8 ports Sata de couleur différente, mais aussi 3 emplacements entre les deux ports PCIE 16x, cette carte n'est donc pas compatible tri-GPU avec 3 cartes (par contre une carte bi-GPU avec une carte mono GPU, ça reste possible bien entendu).
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On retrouve en bas à gauche sur la carte mère les interrupteurs Power, reset et OC Genie, ce dernier restant enfoncé quand on presse dessus, montrant de ce fait l'activation des fonctions qui y sont associées. La puce Asmedia, branche dérivée d'Asus spécialisée dans l'USB3.0, et les deux bios sont visibles juste au dessus.
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On peut voir sur la seconde image 2 puces NEC, chargées de l'USB3.0, chacune gérant 2 sorties du panel arrière de manière à avoir un plein débit sur chacune, et la puce VIA qui s'occupe de la partie sonore 8.1. En bas, on peut voir le port du branchement de l'équerre USB3.0, et celui IEE1394 externe (pour votre boîtier par exemple).
Les ports Sata sont au nombre de 8, 2 blancs Sata 6 Gbps gérés par le P67E, 2 autres blancs gérés par une puce additionnelle Marvell 9128, et 4 noirs gérés par le P67E.
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Sur la gauche des ports mémoire se trouvent deux prises ventilateurs, mais à vrai dire on s'en fout un peu, puisque c'est ce gros truc bleu bizarroïde qui retient l'attention. C'est là que viennent se fixer les câbles du bundle dédiés à la lecture directe des tensions à l'aide d'un multimètre, du CPU, des barrettes RAM et encore du PCH P67E.. Pour les bidouilleurs, ce n'est qu'une transposition sur carte mère de ce que faisait la marque sur certaines de ses cartes graphiques. Mais on apprécie le geste, souvent réservé au très haut de gamme.
Le panneau arrière quant à lui, est bien dans la mouvance actuelle, très riche. Souvenez-vous de la puce USB 3.0 Asmedia qui s'occupait du port USB3.0 externe via l'équerre, vous allez me dire qu'il y a 2 puces NEC USB 3.0. En fait une des deux gère 2 ports USB 3.0 du panneau, et l'autre gère les ports mixtes USB 3.0 / eSata. On retrouve donc :
- un port PS2 mixte et 2 ports USB2.0
- un switch ClearCMOS, petit mais situé sur l'endroit le plus pratique pour un usager
- les sorites son SPDIF coaxiale et optique
- Un port IEE1394, 2 ports USB2.0 et un port mixte USB3.0/eSata
- 2 ports USB2.0 et un port mixte USB3.0 / eSata
- 2 ports USB2.0 et le port réseau géré via une puce Realtek
- 2 ports USB3.0
- les sorties son classiques 8.1
Pas de surprises, donc, plutôt des bonnes d'ailleurs, même si la carte, du fait de l'absence d'une certaine surenchère de radiateurs, donne un aspect un peu dépouillé, mais elle n'en est pas moins équipée !
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