Test • GIGABYTE RTX 3090 Gaming OC |
————— 23 Octobre 2020
Test • GIGABYTE RTX 3090 Gaming OC |
————— 23 Octobre 2020
GIGABYTE reste sur le design connu des cartes Gaming OC, basé sur la longueur et une texture métallisée.
Nous retrouvons ici le style traditionnel des cartes Gaming OC du fabricant, qui repose sur des nuances de gris, un aspect métallisé et un design très longiligne. Difficile de ne pas y voir une forte ressemblance avec la RTX 3080 Eagle à première vue, puisque le refroidisseur et les ventilateurs semblent être les mêmes. L'esthétique reste cependant mieux travaillée, donnant un aspect plus propre à la carte, néanmoins il faut voir si l'intérieur est aussi de gamme supérieure.
Vues de face et de derrière des PCB avec des annotations afin de bien identifier chaque module présent sur la carte. Attention, pour le placement des puces de gestion des alimentations, il s'agit d'hypothèses et de spéculations basées sur nos connaissances.
Le PCB n'évolue que très peu lui aussi, avec un léger gonflement de l'alimentation pour encaisser les quelques Watts supplémentaires, mais aussi un filtrage plus conséquent pour les puces mémoires a été mis en place. Nous avons aussi le droit à un double BIOS, qui permet de switcher - opération à faire uniquement le PC éteint - entre un réglage "OC" et un réglage "silent". En dehors de ça, nous retrouvons un agencement des composants qui est plutôt bien fait et qui exploite les différentes faces, bien que nous retrouvons le même découplage à base de condensateurs électrolytiques sur le GPU, ce qui avait amené à se poser des questions sur la stabilité de certaines cartes graphiques.
Cette fois-ci, le PCB semble complet et bien fourni, en rajoutant quelques VRM de plus.
Le circuit de puissance reste similaire sur quelques points à celui de la RTX 3080, néanmoins de nombreux changements sont à noter. Ainsi, nous pouvons voir que l'un des contrôleurs passe de la version uP9512R à la version uP9511R, qui n'est pas programmable numériquement. Nous pouvons supposer qu'il doit être affecté aux VRM de la mémoire, mais nous ne pourrons pas en avoir le cœur net. Dans tous les cas, nous avons donc 3 contrôleurs de chez uPI pour les VRM - 15 phases pour le GPU et 4 phases pour la mémoire - et 2 puces de contrôle de la tension à côté, les uS5650Q, toujours de chez uPI et qui viennent remplacer les NCP45491 de chez On Semiconductor, qui étaient présents sur la génération Turing. Pour les VRM, GIGABYTE garde des références de chez Alpha & Omega, en utilisant différents modèles tous compatibles entre eux et pouvant supporter ad minima 50 A de charge, ce qui sera amplement suffisant.
La gestion des paramètres électriques est poussée sur les cartes Ampere, permettant une observation plus juste et précise de la consommation.
Dans la foulée, observons ce que donne la carte avec GPU-Z. Comme à l'habitude, l'appellation "OC" de la carte n'est pas répertoriée, la fréquence affichée est donc celle de référence. Mais ne vous y attachez pas trop, car la valeur donnée ne tient pas compte du fonctionnement du GPU Boost 4 de NVIDIA.
Données GPU-Z de la RTX 3090 Gaming OC.
Nous retrouvons bien des fréquences plus élevées une fois le système en charge, impact direct du GPU Boost. Nous pouvons voir que la carte mouline très vite en charge alors que la température reste raisonnable, nous étudierons un peu plus en détail ce point plus tard. Comme toutes les premières cartes Ampere, la RTX 3090 Gaming OC se retrouve limitée par sa consommation électrique excessive.
Données GPU-Z de la RTX 3090 Gaming OC : à gauche au repos, à droite en charge
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1 • Préambule |
2 • |
3 • Pompage de watts et comportement thermique |
4 • Soupe à dB & verdict |