Test • NZXT H1 |
————— 25 Février 2020
Test • NZXT H1 |
————— 25 Février 2020
Voilà le moment critique, la mesure des températures en charge. Pour ce faire, nous mettons à rude épreuve le boîtier testé en utilisant notre quad-core surmonté du Cryorig C1. La gestion de la vitesse de rotation du système de refroidissement de la carte graphique sera réglée sur auto comme indiqué dans le protocole. Le logiciel OCCT est utilisé en mode "Alimentation" (CPU+GPU) afin de solliciter l'ensemble durant une heure complète. Les températures relevées sur la carte mère, le disque dur, le processeur et la carte graphique sont exprimées en Delta T, c'est-à-dire en écart par rapport à la température ambiante.
Le miracle ne se produit pas du côté des températures. À pleine vitesse, donc avec un niveau sonore élevé, nous obtenons de bons résultats malgré tout avec le H1. Le delta du processeur dépasse à peine les 35 °C, tandis que la carte graphique reste sous un seuil convenable. La température de la carte mère n'est pas comparable, puisque la Maximus VII Impact est bien armée. Seule l'unité de stockage grimpera un poil haut par rapport à ce que nous relevions sur les modèles concurrents. Le compartiment de stockage se situe à côté du petit bloc d'alimentation, juste au-dessus du GPU et l'air chaud poussé dans le boîtier n'arrange pas sa situation.
En régulant l'Aer P140, la température monte ! Le delta augmente de 7°C sur le processeur, qui reste dans une zone confortable malgré cela. Même sanction sur le GPU, qui lui attendra le max toléré par son enveloppe thermique. La carte mère gère bien, avec un petit 3°C de plus, alors que l'unité de stockage subira la hausse la moins forte cette fois.
En laissant la gestion de la ventilation en automatique, nous notons une hausse du delta du processeur de 3°C au plus fort de la charge, quant au GPU il se positionnera entre nos deux mesures initiales, avec un delta d'un peu plus de 56 °C.
Petit shoot d'infrarouge
La prise de vue IR permet de mettre en évidence une partie centrale assez contrainte. Placée entre la carte mère et le processeur, la chaleur gagne vite cette zone. Rien ne permet d'évacuer convenablement l'air chaud emmagasiné, seul l'Aer P140 de l'AIO créera une surpression pour pousser tout ça vers l'extérieur, au travers des parois. La carte graphique et son ventilateur radial ne s'en sortent pas mieux, ce qui explique la hausse sur ce point lorsque la ventilation est au minimum.
|
![]() | Un poil avant ?Broadcom mise sur le Wi-Fi 6E pour étendre la bande passante | Un peu plus tard ...Ahoy, une pénurie de PCB à l'horizon en Asie ? | ![]() |
1 • Préambule |
2 • Présentation |
3 • Protocole et Nuisances sonores |
4 • |
5 • Verdict |
J'ai utilisé un connecteur DP standard et une clé USB Emtec C410 (32Go) de 6 cm (connecteur USB Inclus) sans problème. Le hic c'est de devoir retourner le boîtier pour ajouter ses éléments.
Tu as environ 70 mm d'espace sous le boîtier. Je vais préciser tout ça, ce sera plus explicite pour tout le monde.
C'est donc un boitier à utiliser pour faire du sur-mesure : pas moyen de caser facilement une alim ou un ventirad (ça tombe bien, c'est vendu avec), 7 cm de battement pour la connectique (une clef de 6 cm passe) et peu d'options de ventilation, mais un design original et une assez bonne conception générale.
Pour qui ne change jamais de composants et a un gros budget ça peut être intéressant, sinon ça semble être un pari un peu risqué.