Les SSD NVMe PCIe 3.0 ne sont pas morts, une nouvelle série XPG chez ADATA

En ce moment, l'attention se porte surtout - à juste titre - sur la norme PCIe 4.0 et les SSD avec des débits de dingues pouvant être atteints grâce au gain non négligeable en bande passante de la nouvelle norme PCIe ! Dernière folie en date, et pas des moindres, l'AORUS AIC 8 To de GIGABYTE, un SSD avec un arrière-goût de GPU monoslot comme à une certaine époque, mais aussi un beau bricolage technique annonçant les merveilles à venir.

Loin de cette scène merveilleuse où se trouvent désormais aussi les SSD PM1700 de Samsung fusant jusqu'à 8000 Mo/s, restent de nombreux SSD PCIe 3.0 bien plus modestes et largement suffisants pour un public plus raisonnable. On s'en doute que leur carrière est encore loin d'être terminée, et ADATA a donc introduit une gamme XPG SX8100 jouant la carte du SSD NVMe sage et cette fois-ci sans aucun bling ni radiateur - à l’extrême opposé des XPG Spectric S40G. Heureusement, cela ne s'est absolument pas fait au détriment des performances, voyez plutôt : 

On remarque que les nouveaux venus sont assez proches des XPG Spectric S40G et pour cause, il exploitent le même contrôleur de chez Realtek, la seconde exploitation par ADATA de la dernière référence haut de gamme du constructeur fabless de semi-conducteur. Les performances séquentielles sont ainsi du même niveau, mais celles en aléatoires sont tout de même moins élevées. En dépit de cette proximité technique, l'endurance des nouveaux SSD est pratiquement doublée, la réponse se trouvant certainement en partie du côté de la NAND utilisé, mais dont l'origine exacte est encore inconnue.

Pour le reste, même s'ils ne sont pas du niveau des meilleurs SSD NVMe du marché, les XPG SX8100 n'auront pas à rougir de leurs caractéristiques plus que correctes face aux divers concurrents. Il faudra peut-être juste songer à leur adjoindre un radiateur. Ce n'est pas indispensable, mais un minimum de refroidissement permet en général de mieux maintenir les performances en période de charges soutenues et élevées lorsque le contrôleur monte en température. Enfin, les tarifs semblent un poil élevés, mais restent purement indicatifs puisque de toute manière dépendants des fluctuations (régulières) du cours de la NAND. (Source)