APU : quelles influences sur le dégagement thermique et la consommation ? |
————— 03 Septembre 2018 à 15h11 —— 10551 vues
APU : quelles influences sur le dégagement thermique et la consommation ? |
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Qu'il s'agisse de Raven Ridge, Bristol Ridge ou des petites Intel HD Graphics, les iGPU se sont répandus dans nos engins, parfois bien pratiques, parfois totalement inutiles. Si, au début, ces processeurs graphiques ont été directement intégré dans la carte mère (ah, ces pauvres Intel GMA...), ils ont rapidement migré vers le CPU, créant ainsi la gamme des APU, dont AMD reste jusqu'alors l'acteur principal grâce au rachat d'ATI.
Or intégrer un accélérateur graphique très proche d'un CPU pose un certain nombre de problème. D'une part, le dégagement thermique augmente, de même que les variations de tension dues à la consommation accrue. Au moyen de nouveaux paradigmes de programmation, des calcul scientifiques peuvent être menés conjointement sur ces deux unités, couplant ainsi leurs comportement. En effet, si l'un attend, il est fort probable que l'autre pédale durement dans sa choucroute ; sans compter les phases intensive où tous deux sont utilisés, ce qui peut mettre en difficulté les circuits de découpage du courant.
Le système de mesure de température, refroidissement à huile. Bientôt en test sur le Comptoir ?
Le phénomène a été étudié sur un A10-5700 rouge grâce à des images infrarouges, le principe étant de modifier l'ordonnancement des opération pour gagner en performance à TDP CPU+GPU fixé. Pour cela, les applications sont soit laissées au bon vouloir de l'OS, soit programmée pour utiliser spécifiquement le GPU en OpenCL. Sans surprise, avec le GPU, moins de courant est pompé, et avec un ordonnancement maison ça va mieux, mais de combien ? Pour ça, il faudra se farcir l'article !