Pourquoi n'y a t-il pas eu de pénurie de Ryzen ?

Quand AMD a lancé début mars son Ryzen, c'était un soulagement qui émanait du marché. Comme l'avait promis le géant, il y avait assez de puces pour qu'il n'y ait pas de pénurie, et il n'y en a pas eu, il faut le dire. Le véritable souci, que nous avions relevé, provenait plutôt des fabricants de cartes mères qui n'ont pas suivi le rythme. En fait cela ressemblait à une scène de cinéma où le héros part en courant, et sa dulcinée essaye de le suivre pour lui dire qu'elle l'aime, et qu'elle ne le trompera plus (toute ressemblance avec la réalité est purement fortuite bien entendu !) Idem dans notre cas, on a eu l'impression qu'AMD n'a pas laissé le temps aux constructeurs de fignoler les bios. Et on comprend à la vue des caprices de Ryzen avec la DDR4 que ces partenaires auraient aimé plus de temps, ce qui aurait là aussi moins contribué à ce sentiment de lancement précipité.

Toutefois, selon bitsandchips, si AMD a pu approvisionner les VPC avec autant de CPU, c'est que les rendements étaient très bons. En fait 80% des wafers seraient constitués de puces Ryzen à 8 coeurs parfaitement opérationnelles. Les pertes seraient donc minimes, et on voit bien qu'AMD les a recyclées en hexacores et quadcores, avec plus ou moins de bonheur. La chose serait également positive avec les EPYC et les Threadripper. Parallèlement à cette situation, un si petit nombre de puces très dégradées serait-il la cause d'une arrivée très tardive de Ryzen R3 1200 purement quadcores ? Qui sait !