La Nintendo Switch déjà démontée, juste une tablette ?

Même si les consoles ne sont pas spécialement notre rayon, le matériel qu'elles embarquent attise toujours notre curiosité. Avec SOSav (le iFixit à la française) qui s'est empressé d'en démonter une le jour de sa sortie, on a de quoi satisfaire notre besoin d'écornifler.

Pour ceux qui n'ont pas spécialement suivi l'actualité au sujet de cet engin, la Switch est une tablette sur base de puce Tegra X1. Un SoC gravé en 20nm qui se compose d'une partie GPU (Maxwell à 1GHz) de chez NVIDIA accompagnée d'un couple de quad-core Cortex A57/53 (2GHz). On trouve à côté de ça 4Go de RAM et 32Go de stockage, et la Switch diffère d'une tablette par sa capacité à recevoir des contrôleurs (les Joy-Con) sur les côtés et de se placer dans un dock pour être transformée en console de salon, affichant sur la TV en HDMI. La majorité des composants orientés tablette se contentent d'une dissipation passive, mais ça n'est pas le cas de la puce Tegra X1 qui embarque donc un petit assemblage de caloduc, dissipateur et ventilateur qui soufflera sur le haut de l'appareil.

Sera-ce suffisant pour tempérer l'engin ? Nintendo utilisant la puce Tegra X1 à ses fréquences recommandées, il semblerait que cela soit le cas et le TDP de 10W ne devrait pas excéder les capacités du dissipateur embarqué, même dans le cas d'une utilisation nomade avec l'écran de 6,2" (1280x720) allumé pour le tenir au chaud. Une fois intégralement démontée, on peut voir que le PCB de la Switch prend à peine un tiers de la surface de l'appareil, la batterie et la ventilation prenant presque l'intégralité de la surface restante. Qu'on apprécie les consoles ou pas, tout amateur de hardware devrait tout de même y voir une sacrée avancée dans le domaine de la miniaturisation. Elle est loin l'époque de la GameGear qui bouffait six piles LR6 en moins d'une demi-heure.