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Flight Simulator 2024 a laissé ses pilotes cloués au sol

De nombreux pilotes virtuels se sont empressés de tester Flight Simulator 2024, un titre visiblement très attendu, dans les heures qui ont suivi son arrivée sur le tarmac. Cet afflux massif de joueurs, que Microsoft prétend avoir sous-estimé, a causé des embouteillages sur la piste de décollage ; phénomène on ne peut plus banal pour une production de cet envergure qui impose de jouer en ligne. Jorg Neumann, membre de Microsoft, et Sébastian Wloch, PDG d’Asobo, ont présenté leurs plus plates excuses aux joueurs.

flight simulator 2024

« Un jour, je pourrai décoller, c’est sûr ; mais pas tout de suite »

Flight Simulator 2024 tombe de haut à son lancement

Le premier décrit une infrastructure réseau tout simplement mise à mal par le grand nombre d’utilisateurs — encore un titre victime de son succès en somme !

Sébastian Wloch pour sa part, explique, dans un anglais aux accents bien français (Asobo Studio est un studio installé à Bordeaux), que des tests rassemblant plus de 200 000 pilotes avaient pourtant été effectués en amont. L’individu ne précise pas combien de joueurs ont tenté de se connecter simultanément, mais alluègue qu’une affluence insoupçonnée a surchargé les services.

La page Steam du jeu légende la vidéo ci-dessus du texte suivant :

Nous avons travaillé dur avec nos partenaires, y compris Asobo et d'autres, pour vous offrir une expérience de simulation extraordinaire. L'engouement a été énorme, mais nous avons rencontré un problème avec l'un de nos services qui gère les nouveaux systèmes du jeu, comme le mode carrière et les différentes missions. Le serveur chargé de traiter les demandes de données a été surchargé, ce qui a entraîné des retards et des erreurs. En conséquence, les joueurs ont dû faire face à de longs temps de chargement et à des contenus manquants, tels que des avions [c'est problématique pour un jeu d'avions, ndlr]. Nous avons résolu les problèmes et les joueurs arrivent maintenant à un rythme régulier. Nous nous excusons sincèrement pour la gêne occasionnée et saluons votre patience […] ».

La patience de certains a toutefois des limites. Sur Steam, le jeu affiche des avis globaux « plutôt négatifs ». La plupart des critiques négatives évoquent le lancement catastrophique, mais aussi des temps de chargement parfois très longs, de nombreux crashes (d’ordinateurs, pas d’avions), etc. Pas l’idéal pour profiter d’un titre tout de même vendu 79,99 euros sur Steam (juste pour la version standard, s’il vous plaît). Heureusement, pas besoin de débourser autant pour payer les pots cassés : le soft est compris dans le Game Pass de Microsoft (désormais facturé 11,99 euros par mois).

Ce n’est guère plus reluisant sur Metascore, avec une moyenne utilisateur de 4,7 ; note sévère qui vient, là aussi, surtout sanctionner des problèmes d’ordre technique plutôt que ludique. Quant à la presse spécialisée, elle n’a pas eu de traitement de faveur ; l’accès s’est débloqué pour tout le monde en même temps. En conséquence, les tests n’atterriront que d’ici quelques jours.

Bref, un énième cas qui confirme une chose simple : jouer à un jeu le jour de sa sortie est surtout le meilleur moyen d’éprouver son sefl control.

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