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Intel lève (un peu) le voile sur les chipsets série 500 et Rocket Lake
Des changements justifiant un nouveau chipset ?

Avec l’annonce des cartes graphiques de la série RX 6000 chez AMD, aussi connues sous le nom de RDNA 2 ou Navi 2 du fait des appellations de l’architecture sous-jacente et leurs potentielles performances, une firme ne rigole plus des masses : Intel. En effet, du fait de leur retard accumulé concernant le développement des nouvelles finesses de gravure, les bleus n’ont aucun produit concret pour le segment desktop en cette saison, en témoigne l’Architecture Day 2020, pas vraiment remplie de gammes disponibles en rayons.

 

Cependant, Rocket Lake reste prévu pour début 2021 et, en dépit du 14 nm a priori toujours aux o(ri)ffices, cette nouvelle génération apportera enfin une révision microarchitecturale avec la présence de cœurs Cypress Cove, évolution des Willow Cove (Tiger Lake, en cours d’intégration sur les laptops) eux-mêmes copies des Sunny Cove (Ice Lake, la génération passée de 10 nm, toujours sur ordinateurs portables). Et que fait-on lorsque le produit n’est pas encore mature, mais que l’on souhaite tout de même faire parler de soi ? Hé bien, on communique sur les fonctionnalités à venir, c’est ainsi que Rocket Lake se dévoile (un peu trop) légèrement, avec la mention de son (ses ?) chipset(s) compagnon(s), la série 500.

 

Des changements justifiant un nouveau chipset ? [cliquer pour agrandir]

Chez Intel, ce sont les nouveaux processeurs qui restent confinés #FreeRocketLake

 

Sur le papier, cette série ne sonne pas si mal : les 20 lignes intégrées sur le CPU passent en PCIe 4.0 (avec la même distribution de 16 pour le ou les GPU et 4 pour d’éventuels SSD) et le gain en IPC serait supérieur à 10 %, une partie graphique Xe reprenant les technologies-clefs de cette version (encodeurs AV1 matériels, performances en forte hausse par rapport à la Gen9, support de 3 écrans 4K en simultané). Comme toujours, Intel rajoute quelques informations inutiles comme le contrôleur mémoire capable de tenir la DDR4-3200 MHz — comme Skylake, en fait —, et la présence des extensions VNNI pour accélérer le Deep Learning, indiquant la présence d’AVX-512 au sein de ces modèles. Rajoutez l’USB 3.2 Gen 2x2, la dernière version de l’USB 3 en date, apportant 40 Gbps maximum, et voilà de quoi faire une coquette plateforme.

 

Pourtant, il nous est difficile de dissimuler notre incompréhension, car la génération précédente de mobale est loin d’être lointaine — mai seulement. Que le Z490/LGA1200 soit un passage entre la fin du 14 nm et les débuts du 10 nm, nous en étions conscients, mais de là à assister à un énième refresh, qui plus semble fortement conseillé pour bénéficier du PCIe 4.0, alors que le nombre maximum de cœurs physiques reste 8 (et 16 logiques) ? La pilule ne passe pas. Certes, nous avions vu le coup venir suite aux analyses de notre spécialiste en microélectronique sur nos cartes de test, mais la déception reste là. Espérons que les bleus réussissent un coup de maître en matière de performances brutes pour cette génération, car leur image de marque ne pourra décemment pas couvrir un nouveau speed bump de Skylake. Affaire à suivre — mais pas avant la nouvelle année ! (Source : Intel)

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