En cabine • Minecraft version RTX

Avant de parler de Minecraft dans sa version RTX, un petit commentaire sur la carte MSI RTX 2080 SUPER Gaming X Trio qui a confirmé tout le bien que nous pensions du design personnalisé de la marque, au sein de l'offre GeForce. Son refroidisseur s'avère d'une efficacité redoutable, en étant capable de refroidir en silence une carte consommant tout de même près de 250 watts sous charge sévère. Qui plus est, ce n'est pas au détriment des températures, loin s'en faut, ce qui est une excellente nouvelle. Pour y parvenir, MSI a toutefois dû sortir l'artillerie lourde, avec une carte imposante et dépassant les 1,5 Kg. Ce dernier point est toutefois compensé par un support fourni, protégeant le connecteur PCIe. Le design du PCB n'a pas à rougir non plus, avec une électronique embarquée de qualité. Au final, c'est donc une excellente RTX 2080 SUPER que ce modèle de MSI, attention toutefois à la tarification actuelle pour le moins surévaluée, pour cause de confinement mondial. Le surcoût par rapport à un modèle premier prix (souvent à turbine) nous paraît toutefois justifié au regard du différentiel de prestations.

Voilà pour le côté coup de cœur de ce test, Si on s'intéresse à présent au sujet du jour, à savoir l'apport du Path Tracing pour un jeu tel que Minecraft, on ne peut que constater les bienfaits apportés par cette technique de rendu. Alors bien-sûr, malgré la popularité du jeu, il n'y a probablement pas une majorité de joueurs parmi notre lectorat, à s'intéresser à celui-ci en particulier (peut-être davantage parmi leurs enfants ?). Mais l'intérêt est ailleurs, puisque c'est un avant-goût des possibilités étendues du Ray Tracing, au sein des créations vidéo-ludiques. Il faudra  pour cela, qu'indubitablement les prochaines générations de GPU progressent significativement côté performances brutes, pour espérer une intégration de ce niveau au sein d'un jeu alliant moteur 3D moderne et gameplay rapide. Nous sommes toutefois au début d'une nouvelle ère, qui devrait apporter encore plus de réalisme aux jeux, au fur et à mesure que le matériel et l'habilité des concepteurs de jeux se développeront. Ajoutons que l'approche du caméléon avec son rendu hybride était incontestablement la meilleure qui soit pour permettre d'engager le mouvement. Le DLSS est aussi un atout indéniable pour proposer dès aujourd'hui des performances décentes. Alors bien-sûr, l'upscaling n'est en rien une nouveauté, mais il était systématiquement accompagné d'un flou difficile à oublier, tout comme une réduction notable des détails. La première itération était elle aussi bien souvent victime du premier mal, mais la nouvelle version 2.0, intégrant à présent un Temporal Feedback, a eu un effet remarquable sur la netteté, rendant dès lors son utilisation plus que légitime, en particulier en très haute définition.