Que donne la MSi GTX 980Ti Sea Hawk poussée à fond en 4k ?

Tant que le 14/16nm incarné en Pascal et Arctic Islands n'est pas là, en DX11, c'est la GTX 980Ti qui est la reine de la trouadé. Et elle l'est d'autant plus qu'on la pousse aux fesses, du coup MSi avec sa Sea Hawk propose un modèle qui en a dans le calbard. Enfin en théorie, car pour comprendre les perfs de ces Geforce, faut avoir une notion propre de la compréhension du Turbo Boost. Pour mémoire, c'est un mode d'overclocking automatique décidé par Nvidia qui permet aux cartes d'outrepasser leurs fréquences de base sous plusieurs conditions : d'une part la température ne doit pas être à 83°C, autrement la sécurité baissera le turbo pour protéger le GPU de la grillade. D'autre part, la limite qui surpasse toutes les autres conditions est le TDP, il est fixé au départ par Nvidia, et poussé plus par les constructeurs dans les cartes customisées. S'il est dépassé, les fréquences chutent pour les mêmes raisons de précaution. Au final, la carte idéale serait une carte ayant un TDP (ou enveloppe thermique) si élevé qu'aucun jeu ne pourrait l'atteindre, ce qui assurerait une constance dans les hautes fréquences, et une carte qui ne chaufferait jamais au point d'atteindre le seuil de sécurité.

MSi n'est pas loin d'avoir atteint cet état avec sa Sea Hawk, avec un TDP poussé et un système de refroidissement à base d'AIO qui normalement se fera une formalité de gérer la température. HardOCP a poussé le monstre, de base à 1190/1291/7100 MHz pour la base/turbo/mémoire à 1340/1441/8000 MHz. Sauf que les conditions étant excellentes, la carte a pu outrepasser ses minimas pour passer de 1380 MHz à 1567 MHz, fréquence finale stabilisée. Avec un tel engin aux fesses, que donne une session de jeu en UHD ? Il sera amusant de voir ce que ça donnera l'année prochaine avec des GPU doublant le nombre de transistors !